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Grand Oral SVT Sujet

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 Grand oral: Est-ce que l'hyperconnexion peut
devenir une source de stress chronique?
Introduction
Aujourd'hui le numérique a envahi notre v
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Marie Guillemot

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Voici mon sujet de grand oral en SVT :) j’ai eu 20/20 si vous avez des questions n’hésitez pas

 

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Grand oral: Est-ce que l'hyperconnexion peut devenir une source de stress chronique? Introduction Aujourd'hui le numérique a envahi notre vie quotidienne, que ce soit pour communiquer, accéder à l'information ou tout simplement se divertir. D'emblée, leur utilisation serait donc un avantage, mais si nous creusons un peu plus loin, on réalise très vite que ce n'est pas toujours le cas. Et si en réalité cela représentait une véritable menace pour nous? Étant une personne connectée et stressée j'ai décidé de m'interroger afin de vous montrer comment la vie connectée peut être source de stress chronique. Dans un premier temps, nous verrons ce qu'est le stress chronique ainsi que des arguments montrant que les objets connectées peuvent en être à l'origine puis nous verrons les effets de l'hyperconnexion sur notre organisme. 12 En effet, différentes situations de notre quotidien comme l'approche d'un examen, un conflit ou un séisme, peuvent générer du stress. C'est une réaction normale de l'organisme face à un événement perçu comme une menace. C'est ce que l'on nomme le stress aigu. Dans ce cas-là, après la situation stressante l'organisme arrive à s'adapter puis à rétablir les conditions initiales. Cependant lorsque l'agent stresseur est répété ou trop intense, l'organisme se retrouve dépassé et ne parvient pas à revenir à la normale : C'est ce qu'on appelle le...

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stress chronique. De nos jours, la connexion numérique est multidimensionnelle. En effet, elle concerne notre vie professionnelle et personnelle. Mais alors comment peut-elle avoir un impact négatif sur notre organisme et provoquer du stress? Tout d'abord ce qui nous vient à l'esprit lorsque l'on aborde la vie connectée, ce sont les notifications qui sont présentes en permanence sur nos téléphones via les réseaux sociaux, les mails ou encore les nouvelles actualités. C'est un sur-flux d'informations continue qui est une source de stress dans la mesure où les récepteurs sont constamment activés et que notre organisme est toujours en phase d'alarme. L'organisme n'aura donc plus la capacité d'exercer un rétrocontrôle négatif grâce au cortisol pour permettre le retour à la normale. De plus, les notifications se manifestent sous forme sonore et visuelle ce qui focalise notre attention, provoquant l'augmentation du taux d'adrénaline. En outre, le système de la récompense situé au niveau du cerveau, est lui aussi constamment stimulé. Celui-ci permet de produire de la dopamine, un neurotransmetteur qui nous entraîne dans un état de satisfaction. Sa sur-stimulation peut cependant causer une addiction voire même de la dépendance face aux objets connectées. Des études ont en effet montré, que chez des personnes dépendantes, si elles n'ont pas accès à leur téléphone elles sont stressées car la dopamine n'est plus sécrétée. II) Abordons maintenant l'hyperconnexion. Bien évidemment lorsque l'on parle de l'hyperconnexion on pense en premier aux réseaux sociaux, à l'utilisation excessive des nouvelles technologies, du numérique et du temps qui y est accordé. Deux sondages ont été réalisés sur 5 879 adolescents suisses afin d'évaluer leur perception vis à vis de leur utilisation des réseaux sociaux. Le premier sondage se basait sur la question suivante: << avez-vous l'impression de passer trop de temps sur les réseaux sociaux ? » : 63% de jeunes ont répondu qu'il ne pensait pas passer trop de temps sur les réseaux contre 37% qui pensait que si. Le deuxième sondage portait sur la question ci après. << Est-ce que les réseaux sociaux vous stressent ? » : 86% de jeunes ne se sentent pas stressés en utilisant les réseaux, contre 14% qui se considèrent stressés. Ainsi de manière générale les adolescents se rendent plus facilement compte qu'ils passent beaucoup de temps sur les réseaux, que le fait que cet outil numérique puisse potentiellement les stresser. Ajoutons que dans le cadre des réseaux sociaux, Instagram a récemment mis en place l'option << masquer le nombre de like » sur les publications ce qui souligne un réel problème à l'origine de stress et de pression pour les jeunes. J'ai moi même réalisé un sondage dont les résultats sont situés sur mon support sous vos yeux. III) En contexte professionnel, elle se traduit par une sollicitation des salariés en dehors des heures de travail et par un envahissement sur leur vie privée. Une étude sur la gestion des mails à permis de montrer que la quantité de mails journalier était incontrôlable et que ce flux stressait les employés. Une dernière étude montre que les grands usagers de smartphone et de réseaux sociaux sont plus susceptibles d'avoir des pathologies psychiques comme le stress, l'anxiété, du diabète, la dépression, voire même un burn out. Plusieurs raisons ont été évoquées. Cela serait en effet dû tout d'abord à une comparaison sociale défavorable car les réseaux sociaux montrent seulement ce qui est considéré comme idéal et donc cela devient une source d'angoisse étant donné que l'on souhaite être à la hauteur de cet idéal. Ensuite, comme je l'ai abordé tout à l'heure le FOMO "Fear of missing out" c'est-à-dire la peur de rater des informations serait une des autres causes. Il y aurait aussi la sensation de perdre un temps culpabilisant qui serait génératrice de stress. Pour finir, la dépendance face aux objets connectés pourrait elle aussi être un facteur important. Près de 40% des adolescents les consultent la nuit et avouent être dévastés de lâcher leur téléphone 1 journée. De plus, 60% des français admettent utiliser leur téléphone 24h/24h. En outre, la lumière bleue, issue des appareils électroniques influent sur les cycles de sommeil, il y a donc moins de récupération la nuit, et donc forcément plus de stress. Conclusion: Si les objets connectées possèdent en premier lieu, de nombreux avantages nous avons vu qu'ils sont aussi source de stress chronique. Il est donc primordial de trouver un bon équilibre pour s'en détacher le plus possible et réduire le stress lié à notre hyperconnexion. Dernièrement, ce phénomène était omniprésent et difficile à combattre car avec la pandémie de COVID 19 nous étions contraints d'utiliser quotidiennement la technologie pour rester en contact ou suivre des cours à distance. SUPPORT : Mon sondage (avec les 3 camemberts, les chiffres, les 3 questions et l'effectif total) Définitions : • (système limbique → activation du système nerveux → glande médullosurrénale → production d'adrénaline ; puis→ Hypothalamus → CRH → Hypophyse → ACTH → glande corticosurrénale → production de cortisol) • La lumière bleue constitue une partie du spectre de la lumière visible. Sa longueur d'onde se situe entre 380 et 500 nanomètres. Le Soleil émet naturellement de la lumière bleue. Tout comme certaines sources lumineuses artificielles que sont les LED et, de manière générale, les écrans de nos smartphones, ordinateurs et téléviseurs. SOURCES https://www.belin-education.com/svt-terminale https://www.stresshumain.ca/download/mammag-2021- printemps/?wpdmdl=25166&refresh=624d4119c04911649230105 Stress chronique Les effets négatifs du stress chronique Inhibition du fonctionnement du système immunitaire Inhibition de la plasticité cérébrale, dysfonctionnements de l'hippocampe Modifications de connexions synaptiques cérébrales Troubles métaboliques Sensibilité accrue aux infections Problème de mémorisation Modifications comportementales et/ou cognitives Hypertension, épuisement des réserves de glycogène hépatique Quels modèles peut-on utiliser pour étudier l'évolution d'une population ? Introduction Les évolutions du nombre d'individus dans une population donnée permettent de connaître, à plus ou moins long terme, le devenir de la population. Lorsque la population est constituée de bactéries ou de virus, l'évolution de la taille de la population peut conduire à une épidémie. Lorsqu'il s'agit d'individus humains, les modèles d'évolution peuvent permettre de prévoir les effets de la surpopulation, de prévenir les famines ou les risques de pauvreté. Fin 2019 a commencé en Chine la pandémie de Covid-19. Plusieurs prédictions ont alors été présentées au public quant au développement de l'épidémie. Je me suis ainsi rendu compte que différents modèles mathématiques sont utilisés par les scientifiques pour étudier l'évolution du nombre d'individus d'une population. Étant une personne se sentant très impliquée dans l'évolution de notre monde j'ai décidé de me pencher ici, sur deux modèles mathématiques : le modèle de Malthus puis celui, plus élaboré, de Verhulst. Nous verrons donc tout d'abord le modèle de Malthus ainsi que ses limites, puis nous verrons comment Verhulst à partir de ce modèle en a créé un nouveau. I.Le modèle de Malthus • D'après Thomas Malthus, un économiste britannique(1766-1834), l'accroissement annuel de la population mondiale est proportionnel à son effectif. Le coefficient de proportionnalité dépend des taux de mortalité et de fertilité. Cela entraîne que, si on note Pn, le nombre d'habitants au bout de n années, alors (Pn) est une suite géométrique de raison À > 1 + f - m, où f est le taux de fertilité et m est le taux de mortalité. Le modèle obtenu est alors exponentiel. Cela nous donne la formule suivante : P(n+1) - P(n) = AP(n) Ainsi, comme attendu: - si f> m alors > 1 et la population croît; - si f = m alors λ = 1 et la population stagne; - si f < m alors À < 1 et la population décroît. • On sait d'autre part qu'une suite géométrique de raison strictement comprise entre 0 et 1 admet pour limite 0, donc si λ < 1 (λ est positive) la population tend à s'éteindre. On sait également qu'une suite géométrique de raison strictement supérieure à 1 tend vers +∞, donc si λ > 1, la population tend à devenir infinie. Cette évolution n'est évidemment pas raisonnable puisque la quantité de ressources disponibles sur Terre est limitée. II. Le modèle de Verhulst • Pour tenir compte des limites environnementales, Pierre-François Verhulst, mathématicien belge (1804-1849), imagine un autre modèle en réponse au modèle de Malthus. Il adopte le modèle logistique et conjecture que l'évolution d'une population d'une année sur l'autre est régie par la relation : P(n+1) - P(n) = aP(n) (1-P(n)/k ) Où P(n) est l'effectif de la population de l'année n, le premier facteur a tient compte de la croissance naturelle de la population, et le second facteur k qui désigne la capacité d'accueil maximale du milieu. Le modèle de Verhulst imagine que le taux de natalité et le taux de mortalité sont des fonctions affines respectivement décroissante et croissante de la taille de la population. Autrement dit, plus la taille de la population augmente, plus son taux de natalité diminue et son taux de mortalité augmente. Selon ce modèle, une population de petite taille a tendance à croître pour atteindre un effectif limite K; a contrario, une population de grande taille a tendance à décroître vers cette limite K. Le modèle logistique d'évolution d'une population se représente par une courbe en << S » appelée sigmoïde. Conclusion Comme tout modèle, on ne peut appliquer les modèles de Malthus et de Verhulst qu'à certaines situations : le modèle de Malthus est adapté à l'étude d'une population évoluant sans grande contrainte pendant un temps court. Tandis que celui de Verhulst s'applique à des populations vivant dans un milieu avec contraintes et dont les individus ont des caractéristiques identiques (taux de mortalité et de natalité homogènes). Des modèles plus élaborés ont depuis vu le jour et l'utilisation de l'informatique permet de prendre en compte de plus en plus de paramètres. Certains modèles prévoient d'ailleurs que la population mondiale atteindra environ 10 milliards d'hommes en 2050. Cela interroge les ressources mondiales : ressources naturelles, ressources alimentaires, ressources en eau potable, etc. Les enjeux sont tout à la fois écologiques, économiques, humanitaires et sanitaires.

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stress chronique. De nos jours, la connexion numérique est multidimensionnelle. En effet, elle concerne notre vie professionnelle et personnelle. Mais alors comment peut-elle avoir un impact négatif sur notre organisme et provoquer du stress? Tout d'abord ce qui nous vient à l'esprit lorsque l'on aborde la vie connectée, ce sont les notifications qui sont présentes en permanence sur nos téléphones via les réseaux sociaux, les mails ou encore les nouvelles actualités. C'est un sur-flux d'informations continue qui est une source de stress dans la mesure où les récepteurs sont constamment activés et que notre organisme est toujours en phase d'alarme. L'organisme n'aura donc plus la capacité d'exercer un rétrocontrôle négatif grâce au cortisol pour permettre le retour à la normale. De plus, les notifications se manifestent sous forme sonore et visuelle ce qui focalise notre attention, provoquant l'augmentation du taux d'adrénaline. En outre, le système de la récompense situé au niveau du cerveau, est lui aussi constamment stimulé. Celui-ci permet de produire de la dopamine, un neurotransmetteur qui nous entraîne dans un état de satisfaction. Sa sur-stimulation peut cependant causer une addiction voire même de la dépendance face aux objets connectées. Des études ont en effet montré, que chez des personnes dépendantes, si elles n'ont pas accès à leur téléphone elles sont stressées car la dopamine n'est plus sécrétée. II) Abordons maintenant l'hyperconnexion. Bien évidemment lorsque l'on parle de l'hyperconnexion on pense en premier aux réseaux sociaux, à l'utilisation excessive des nouvelles technologies, du numérique et du temps qui y est accordé. Deux sondages ont été réalisés sur 5 879 adolescents suisses afin d'évaluer leur perception vis à vis de leur utilisation des réseaux sociaux. Le premier sondage se basait sur la question suivante: << avez-vous l'impression de passer trop de temps sur les réseaux sociaux ? » : 63% de jeunes ont répondu qu'il ne pensait pas passer trop de temps sur les réseaux contre 37% qui pensait que si. Le deuxième sondage portait sur la question ci après. << Est-ce que les réseaux sociaux vous stressent ? » : 86% de jeunes ne se sentent pas stressés en utilisant les réseaux, contre 14% qui se considèrent stressés. Ainsi de manière générale les adolescents se rendent plus facilement compte qu'ils passent beaucoup de temps sur les réseaux, que le fait que cet outil numérique puisse potentiellement les stresser. Ajoutons que dans le cadre des réseaux sociaux, Instagram a récemment mis en place l'option << masquer le nombre de like » sur les publications ce qui souligne un réel problème à l'origine de stress et de pression pour les jeunes. J'ai moi même réalisé un sondage dont les résultats sont situés sur mon support sous vos yeux. 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Il y aurait aussi la sensation de perdre un temps culpabilisant qui serait génératrice de stress. Pour finir, la dépendance face aux objets connectés pourrait elle aussi être un facteur important. Près de 40% des adolescents les consultent la nuit et avouent être dévastés de lâcher leur téléphone 1 journée. De plus, 60% des français admettent utiliser leur téléphone 24h/24h. En outre, la lumière bleue, issue des appareils électroniques influent sur les cycles de sommeil, il y a donc moins de récupération la nuit, et donc forcément plus de stress. Conclusion: Si les objets connectées possèdent en premier lieu, de nombreux avantages nous avons vu qu'ils sont aussi source de stress chronique. Il est donc primordial de trouver un bon équilibre pour s'en détacher le plus possible et réduire le stress lié à notre hyperconnexion. Dernièrement, ce phénomène était omniprésent et difficile à combattre car avec la pandémie de COVID 19 nous étions contraints d'utiliser quotidiennement la technologie pour rester en contact ou suivre des cours à distance. SUPPORT : Mon sondage (avec les 3 camemberts, les chiffres, les 3 questions et l'effectif total) Définitions : • (système limbique → activation du système nerveux → glande médullosurrénale → production d'adrénaline ; puis→ Hypothalamus → CRH → Hypophyse → ACTH → glande corticosurrénale → production de cortisol) • La lumière bleue constitue une partie du spectre de la lumière visible. Sa longueur d'onde se situe entre 380 et 500 nanomètres. Le Soleil émet naturellement de la lumière bleue. Tout comme certaines sources lumineuses artificielles que sont les LED et, de manière générale, les écrans de nos smartphones, ordinateurs et téléviseurs. SOURCES https://www.belin-education.com/svt-terminale https://www.stresshumain.ca/download/mammag-2021- printemps/?wpdmdl=25166&refresh=624d4119c04911649230105 Stress chronique Les effets négatifs du stress chronique Inhibition du fonctionnement du système immunitaire Inhibition de la plasticité cérébrale, dysfonctionnements de l'hippocampe Modifications de connexions synaptiques cérébrales Troubles métaboliques Sensibilité accrue aux infections Problème de mémorisation Modifications comportementales et/ou cognitives Hypertension, épuisement des réserves de glycogène hépatique Quels modèles peut-on utiliser pour étudier l'évolution d'une population ? Introduction Les évolutions du nombre d'individus dans une population donnée permettent de connaître, à plus ou moins long terme, le devenir de la population. Lorsque la population est constituée de bactéries ou de virus, l'évolution de la taille de la population peut conduire à une épidémie. Lorsqu'il s'agit d'individus humains, les modèles d'évolution peuvent permettre de prévoir les effets de la surpopulation, de prévenir les famines ou les risques de pauvreté. Fin 2019 a commencé en Chine la pandémie de Covid-19. Plusieurs prédictions ont alors été présentées au public quant au développement de l'épidémie. Je me suis ainsi rendu compte que différents modèles mathématiques sont utilisés par les scientifiques pour étudier l'évolution du nombre d'individus d'une population. Étant une personne se sentant très impliquée dans l'évolution de notre monde j'ai décidé de me pencher ici, sur deux modèles mathématiques : le modèle de Malthus puis celui, plus élaboré, de Verhulst. Nous verrons donc tout d'abord le modèle de Malthus ainsi que ses limites, puis nous verrons comment Verhulst à partir de ce modèle en a créé un nouveau. I.Le modèle de Malthus • D'après Thomas Malthus, un économiste britannique(1766-1834), l'accroissement annuel de la population mondiale est proportionnel à son effectif. Le coefficient de proportionnalité dépend des taux de mortalité et de fertilité. Cela entraîne que, si on note Pn, le nombre d'habitants au bout de n années, alors (Pn) est une suite géométrique de raison À > 1 + f - m, où f est le taux de fertilité et m est le taux de mortalité. Le modèle obtenu est alors exponentiel. Cela nous donne la formule suivante : P(n+1) - P(n) = AP(n) Ainsi, comme attendu: - si f> m alors > 1 et la population croît; - si f = m alors λ = 1 et la population stagne; - si f < m alors À < 1 et la population décroît. • On sait d'autre part qu'une suite géométrique de raison strictement comprise entre 0 et 1 admet pour limite 0, donc si λ < 1 (λ est positive) la population tend à s'éteindre. On sait également qu'une suite géométrique de raison strictement supérieure à 1 tend vers +∞, donc si λ > 1, la population tend à devenir infinie. Cette évolution n'est évidemment pas raisonnable puisque la quantité de ressources disponibles sur Terre est limitée. II. Le modèle de Verhulst • Pour tenir compte des limites environnementales, Pierre-François Verhulst, mathématicien belge (1804-1849), imagine un autre modèle en réponse au modèle de Malthus. Il adopte le modèle logistique et conjecture que l'évolution d'une population d'une année sur l'autre est régie par la relation : P(n+1) - P(n) = aP(n) (1-P(n)/k ) Où P(n) est l'effectif de la population de l'année n, le premier facteur a tient compte de la croissance naturelle de la population, et le second facteur k qui désigne la capacité d'accueil maximale du milieu. Le modèle de Verhulst imagine que le taux de natalité et le taux de mortalité sont des fonctions affines respectivement décroissante et croissante de la taille de la population. Autrement dit, plus la taille de la population augmente, plus son taux de natalité diminue et son taux de mortalité augmente. Selon ce modèle, une population de petite taille a tendance à croître pour atteindre un effectif limite K; a contrario, une population de grande taille a tendance à décroître vers cette limite K. Le modèle logistique d'évolution d'une population se représente par une courbe en << S » appelée sigmoïde. Conclusion Comme tout modèle, on ne peut appliquer les modèles de Malthus et de Verhulst qu'à certaines situations : le modèle de Malthus est adapté à l'étude d'une population évoluant sans grande contrainte pendant un temps court. Tandis que celui de Verhulst s'applique à des populations vivant dans un milieu avec contraintes et dont les individus ont des caractéristiques identiques (taux de mortalité et de natalité homogènes). Des modèles plus élaborés ont depuis vu le jour et l'utilisation de l'informatique permet de prendre en compte de plus en plus de paramètres. Certains modèles prévoient d'ailleurs que la population mondiale atteindra environ 10 milliards d'hommes en 2050. Cela interroge les ressources mondiales : ressources naturelles, ressources alimentaires, ressources en eau potable, etc. Les enjeux sont tout à la fois écologiques, économiques, humanitaires et sanitaires.