Externalités, biens publics et défaillances de l'État
Ce chapitre poursuit l'exploration des défaillances du marché en se concentrant sur les externalités et les biens publics, tout en introduisant le concept de défaillances de l'État. Les externalités sont définies comme les effets collatéraux des actions économiques d'un agent sur d'autres agents. Elles peuvent être positives, comme la création d'emplois, ou négatives, comme la pollution. L'État intervient pour réguler ces comportements, notamment par des subventions pour les externalités positives et des taxes pour les négatives.
Les biens publics sont caractérisés par leur non-rivalité et leur non-exclusion, ce qui les distingue des biens privés. L'État prend en charge leur production et leur financement pour le bénéfice de la collectivité.
Enfin, le chapitre aborde les défaillances de l'État, qui surviennent lorsque les actions publiques ne servent pas l'intérêt général. Cela peut se produire lorsque l'État obéit à des intérêts privés ou lorsque les politiques publiques sont inefficaces en raison d'erreurs d'appréciation.
Vocabulaire: Les externalités désignent les effets collatéraux des actions économiques d'un agent sur d'autres agents, qui peuvent être positifs ou négatifs.
Définition: Les biens publics possèdent deux caractéristiques principales : la non-rivalité (la consommation par un individu n'empêche pas la consommation par d'autres) et la non-exclusion (il est impossible d'empêcher quelqu'un de consommer le bien).
Exemple: Un exemple d'externalité positive serait la création d'emplois par une entreprise, tandis qu'un exemple d'externalité négative serait la pollution industrielle.
Highlight: L'État joue un rôle essentiel dans la gestion des externalités et la fourniture de biens publics, mais il peut aussi être sujet à des défaillances qui compromettent l'intérêt général.