Légende alternative :

»→ elle prend en compte les femmes françaises qlq soit leur statut - ODG par la mise en apposition « représentantes de la nation » veut exprimer le fait que bien que les femmes n'aient pas accès à la politique, elles sont quand même représentantes de la nation et ne sont pas moins légitimes que les hommes. - On remarque que l'autrice met en avant leur rôle familial tout en valorisant leur revendication communes grâce à l'emploi du pluriel MVT 2 ligne 2 à 11: un détournement accusateur et polémique Elle explique la raison qui amène à la rédaction de cette déclaration : - Le participe présent « considérant que » (1.2) introduit le contexte d'écriture en présentant les inégalités entre les femmes et les hommes « l'ignorance ,l'oubli ou le mépris des droits de la femme » comme la cause de dysfonctionnements sociétaux La gradation << l'ignorance, l'oubli ou le mépris des droits de la femme » témoigne de l'attention que l'on porte aux femmes. En effet, elles sont au mieux ignorées, sinon oubliées et au pire méprisées. De + ODG réutilise « l'ignorance, l'oubli ou le mépris des droits de l'homme » de la DDHC par la même expression mais avec les droits de la femme. Elle met alors en valeur le fait que les femmes sont totalement omises de la DDHC et révèle l'ambiguïté du nom << homme » ; En effet ce dernier supposé neutre renvoie au sexe masculin soit seulement la moitié de la population. - L'énumération d'adjectifs dans l'expression « les droits naturels, inaliénables et sacré de la femme » (1. 4, 5) permet de caractériser les droits des femmes et d'insister sur leur caractère fondamental. - Le parallélisme : « les actes du pouvoir des femmes et ceux du pouvoir des hommes >> → énonce une idée nouvelle : la parité au niveau de sexes en politique - A la ligne 10, les femmes sont désignées comme « citoyennes » mais « passives » dans la DDHC → ODG met en valeur leur appartenance au corps social et leur nécessaire participation à la vie politique MVT 3 I. 12 à 14: une fin de préambule provocatrice Connecteur << en conséquence » donne une valeur conclusive au dernier paragraphe et annonce les valeurs à venir de la déclaration << Le sexe supérieur en beauté »→ c'est une façon de placer la femme au-devant de la scène, au même titre que les hommes ODG dépossede l'homme du courage et l'associe à la femme « comme en courage dans les souffrances maternelles »→ elle fait réf. ici à la douleur de l'accouchement MVT 4 1.15 à 19: des articles réécrits ● Les 2 articles suivants le préambule sont des articles réécrits de la DDHC selon ODG Article I: L. 15→ olympe distingue l'homme de la femme qui n'a pas à être associée à celui-ci. Elle souhaite donner à la femme un statut juridique et social. De +, le présent de vérité générale « demeure » permet d'appuyer sur l'importance de l'égalité homme/ femme Article II : ODG ajoute la femme au texte d'origine à la ligne 18 « femme ET hommes » afin de montrer que les droits concernent bien les 2 sexes et non uniquement l'homme - L'adverbe <<< surtout >> est également rajouté à l'énumération des droits fondamentaux → l'autrice souligne l'importance du droit de la résistance à l'oppression qui fonctionne également comme une accusation de despotisme adressé aux hommes - Assonances en « é » et allitérations en « s» permet de mieux retenir les droits, comme une sorte de chanson CONCLUSION: ODG ne présente pas un simple décalque de la DDHC et ne se contente pas non plus de rajouter du féminin. Elle part de l'abstrait c'est-à-dire « l'homme » pour arriver à quelque chose de plus concret avec « l'homme et la femme ». Ces articles ont pour objectif de poser l'égalité homme femme et de donner les moyens pour y parvenir. Elle replace ainsi le texte d'origine dans son époque. → Ce préambule peut se lire en miroir au postambule, plus polémique, qui vise à insuffler aux femmes l'énergie et la volonté de se battre pour leurs intérêts.