Chargement dans le
Google Play
L'organisation de la matière dans l'univers
Énergie : conversions et transferts
Mouvements et interactions
Les signaux
Les circuits électriques
Les états de la matière
Ondes et signaux
Structure de la matière
Vision et image
L'énergie
Lumière, images et couleurs
Constitution et transformations de la matière
Les transformations chimiques
Propriétés physico-chimiques
Constitution et transformation de la matière
Affiche tous les sujets
Nouveaux enjeux et acteurs après la guerre froide
La france et la république
Les guerres mondiales
Les religions du vième au xvème siècle
Le monde de l'antiquité
Le nouveau monde
La crise et la montée des régimes totalitaires
Le xviiième siècle
La guerre froide
Le monde depuis 1945
Révolution et restauration
Le xixème siècle
Une nouvelle guerre mondiale
La 3ème république
La méditerranée de l'antiquité au moyen-age
Affiche tous les sujets
Transmission, variation et expression du patrimoine génétique
Diversité et stabilité génétique des êtres vivants
La planète terre, l'environnement et l'action humaine
La géologie
Alimentation et digestion
Le monde microbien et la santé
La génétique
Le mouvement
La cellule unité du vivant
Reproduction et comportements sexuels responsables
Procréation et sexualité humaine
Corps humain et santé
Unité et diversité des êtres vivants
Nutrition et organisation des animaux
Affiche tous les sujets
14
Partager
Enregistrer
Télécharger
Etude de cas : les investissements chinois en Afrique Depuis 2010, la Chine est le principal investisseur en Afrique. En effet, on la retrouve dans l'exploitation de matières premières minières ou agricoles, mais aussi dans l'industrie manufacturière. Elle l'a aidé à se développer et à devenir productive. Nous pouvons donc nous demander dans quelle mesure la Chine exerce-t-elle une influence grandissante en Afrique. Dans une première partie, nous verrons les avantages que les investissements chinois ont sur la vie des Africains comme l'accès à l'énergie, les nombreux moyens de communication ou encore le développement du tourisme. Puis nous aborderons les limites qu'ils engendrent en parlant des dettes que les africains ont envers les chinois, le fait que les récoltes africaines doivent être partagées et le soft power qu'exerce la Chine sur l'Afrique. Depuis une vingtaine d'années, la Chine investit énormément en Afrique afin de permettre au pays de se développer. Tout d'abord, les chinois sont les principaux investisseurs dans le secteur des énergies vertes. Comme nous le montre une étude faite par l'Agence Internationale de l'énergie "les entreprises chinoises sont à l'origine de 46% des nouvelles capacités électriques en Afrique subsaharienne" (document a). De plus, une large place a été faite pour accueillir de nombreux barrages dans le pays, qui sont également construits par la...
Louis B., utilisateur iOS
Stefan S., utilisateur iOS
Lola, utilisatrice iOS
Chine. On en compte 94 sur tout le continent. Ces derniers permettent à 120 millions d'africains d'avoir accès à l'énergie. Néanmoins les documents a et 1 p.104, nous montrent que les investissements chinois se font majoritairement dans le sud et l'est de l'Afrique comme au Zambie, au Soudan, en République Démocratique du Congo, au Nigeria ou encore en Afrique du sud où l'IDE, soit l'investissement direct à l'étranger, s'élève à 2 000 millions de dollars voir plus. De surcroît, d'après le document 2 p.104, les investissements chinois réalisés en Afrique étaient deux fois plus importants en 2008 qu'en 2016, contrairement au chiffre d'affaires des entreprises de constructions chinoises qui a augmenté d'environ 50% à cette même période. Les nombreux investissements que les Chinois ont réalisés en Afrique représentent un financement de 140 milliards de dollars sous forme de prêts (document 5 p.105). On retrouve, notamment, beaucoup d'infrastructures dans le domaine de la communication, tels que des trains dits "ultramodernes", la construction de nombreuses lignes routières, la rénovation des routes afin qu'elles soient "parfaitement lisses", l'agrandissement de l'aéroport d'Addis-Abeba, un périphérique, l'échangeur de Gotera, la première autoroute à six voies du pays, une ligne ferroviaire reliant Addis-Abeba et Djibouti ainsi que le premier métro de l'Afrique Subsaharienne. Ces équipements permettent de couvrir une grande partie du continent et offrent des déplacements plus rapides et plus confortables aux travailleurs. On dit d'Addis-Abeba qu'elle "est en train de devenir une ville construite par les chinoises" (Document b). De plus, dans de nombreux pays africains comme au Sénégal, au Kenya, en Tanzanie, au Congo ou en Côte d'Ivoire, des pharmacies chinoises ont été installées. A l'intérieur de celles-ci se trouvent "des pilules, des tisanes, décoctions et autres poudres appartenant à la médecine traditionnelle chinoise" (Document 3 p.106). Enfin, la Chine s'est donnée un objectif beaucoup plus futuriste et fascinant, qui est la construction d'une tour en verre. Elle possèdera 46 étages étendus sur 198 mètres de haut. Cette dernière sera la plus élevée d'Ethiopie. Elle accueillera le siège de l'Union africaine offert par Pékin en 2012 et deviendra un symbole pour le continent (document b). On peut déduire que ces nombreux investissements, faits par les chinois, sont mis en place dans le but d'améliorer les conditions de vie des africains et de les satisfaire avec ces avancées techniques mais reste avant tout, un but commercial. De ce fait, grâce aux investissements chinois, le tourisme se développe de plus en plus en Afrique. Cela est dû, en partie, grâce aux nouvelles infrastructures modernes. Ces dernières renvoient une image beaucoup plus moderne, moins pauvre et très sophistiquée de l'Afrique Subsaharienne. Afin d'accueillir modestement les touristes, l'aéroport Bole, d'Addis-Abeba, a été agrandi et rénové par les Chinois. Il est désormais en capacité de réceptionner 52 800 passagers par jour (document b). De plus, la ligne ferroviaire allant de Djibouti à Addis-Abeba, créée afin d'accueillir des visiteurs venant d'Afrique de l'est, permet d'étendre le tourisme à une autre partie du continent. Cette dernière s'ajoute aux deux lignes déjà existantes allant de Nairobi à Mombasa et du Katanga en Angola. Les routes rétablies de façon à devenir "parfaitement lisses" sont un autre atout majeur du développement touristique (document b). L'esthétique et la modernité des infrastructures permettent de montrer les valeurs du pays ainsi que sa capacité à s'adapter. Les nombreux réseaux de transports aéroportuaires, ferroviaires et routiers donnent lieu à la venue de nouveaux touristes et entraînent l'augmentation de la croissance économique du pays. On en déduit que les investissements chinois justifient la tendance de partir en vacances dans les pays du sud-ouest de l'Afrique et permettent aux visiteurs de recevoir une bonne image du pays tout au long de leur séjour. En dépit des investissements chinois et de l'amélioration de l'Ethiopie grâce aux nouvelles infrastructures conçues pour elle, l'Afrique s'endette malgré tout auprès de la Chine. Comme nous énonce le document 5 p 105, Pékin détient 55% de la dette extérieure du Kenya, c'est-à-dire les dettes dues par celui-ci, 60% pour Djibouti et près de 70% pour le Cameroun. Cela poserait des questions de dépendance, financière et politique. Le continent africain, lui, doit au total un tiers de sa dette, soit 145 milliards de dollars, selon les estimations des ministres africains des Finances. La Chine commence donc à faire preuve d'une certaine prudence dans ses prêts aux projets d'infrastructures en Afrique. L'Afrique entretient une relation commerciale avec les pays étrangers, en exportant des matières premières. Mais cela engendre des problèmes avec la Chine en vue des terres qu'elle occupe. On comprend, grâce au document 4 p.105, qu'il n'y qu'une partie de la récolte qui se vend localement, et que le reste est exportée vers la Chine. Nous nous rendons compte que l'Afrique devient de plus en plus dépendante des chinois en vue des prêts qu'ils utilisent. Pendant que l'Afrique s'endette auprès des chinois et leurs sont redevables, la Chine se sert des terres agricoles, économiquement parlant, en dépit des terres Africaines. On peut évoquer un déficit commercial qui est bien présent dans cette situation. Peu à peu, la Chine contrôle de plus en plus de terrains agricoles que ce qu'elle devrait posséder. Comme l'indique le document 3 p 106, il n'y a pas que les matières premières qui sont victimes de cet envahissement chinois, il y a aussi les petits commerces, ici une pharmacie, qui laisse place à « la médecine traditionnelle chinoise ». Cela finira par créer de grandes tensions au sujet de l'avenir des terres restantes appartenant à l'Afrique. Le développement de l'Afrique par la Chine peut-être qualifié de soft-power ou encore de néocolonialisme. Le néo-colonialisme, de façon générale, désigne toute domination exercée par un territoire sur un autre, en dehors d'anciens liens coloniaux. Il est possible d'entendre "que le rôle joué par la Chine en Afrique est qualifié de néo-colonialisme", ce dernier s'appliquant par les liens économiques et diplomatiques que la Chine exerce sur le continent Africain. En effet, il est possible de constater que les Chinois imposent, de manière discrète, leur pouvoir en Afrique. Ce dernier ne roulant pas sur l'or, ne peut refuser s'il souhaite un jour devenir un continent influent. On pourrait penser que les investissements que la Chine effectue pour les constructions réalisées en Afrique leurs sont offerts. Néanmoins comme le montre le document 5 p.105 et comme dit plus haut, l'Afrique accumule les dettes envers les chinois. Toutefois, le document 1 p.106, dit: "La vision de Pékin est "avant tout économique", mêlée certes à une réflexion géopolitique, mais d'après Jean-Joseph Boillot, on aurait tort d'y voir là des visées stratégiques". Cet avis reste tout de même très subjectif car nous n'avons pas connaissance de toutes les intentions que Xi Jinping, Président chinois, envisage de mettre en place. En conclusion, nous pouvons dire que la Chine exerce une influence grandissante en Afrique et notamment en Éthiopie, où elle investit depuis une vingtaine d'années des sommes astronomiques. Un partenariat diplomatique et économique contribue directement à affaiblir l'influence des autres grandes puissances (France, USA, Japon) dans la corne de l'Afrique. De ce fait, suite à ce partenariat, l'Afrique, et plus précisément, l'Ethiopie, s'est mutée de façon à devenir un pays en voie de développement.
59 Abonnés
15
GEOGRAPHIE > la Chine
25
FICHE DE GEOGRAPHIE PREMIERE
0
6
exposé geopo
0
30
Fiche complète sur le chapitre sur la Chine en première
Etude de cas : les investissements chinois en Afrique Depuis 2010, la Chine est le principal investisseur en Afrique. En effet, on la retrouve dans l'exploitation de matières premières minières ou agricoles, mais aussi dans l'industrie manufacturière. Elle l'a aidé à se développer et à devenir productive. Nous pouvons donc nous demander dans quelle mesure la Chine exerce-t-elle une influence grandissante en Afrique. Dans une première partie, nous verrons les avantages que les investissements chinois ont sur la vie des Africains comme l'accès à l'énergie, les nombreux moyens de communication ou encore le développement du tourisme. Puis nous aborderons les limites qu'ils engendrent en parlant des dettes que les africains ont envers les chinois, le fait que les récoltes africaines doivent être partagées et le soft power qu'exerce la Chine sur l'Afrique. Depuis une vingtaine d'années, la Chine investit énormément en Afrique afin de permettre au pays de se développer. Tout d'abord, les chinois sont les principaux investisseurs dans le secteur des énergies vertes. Comme nous le montre une étude faite par l'Agence Internationale de l'énergie "les entreprises chinoises sont à l'origine de 46% des nouvelles capacités électriques en Afrique subsaharienne" (document a). De plus, une large place a été faite pour accueillir de nombreux barrages dans le pays, qui sont également construits par la...
Etude de cas : les investissements chinois en Afrique Depuis 2010, la Chine est le principal investisseur en Afrique. En effet, on la retrouve dans l'exploitation de matières premières minières ou agricoles, mais aussi dans l'industrie manufacturière. Elle l'a aidé à se développer et à devenir productive. Nous pouvons donc nous demander dans quelle mesure la Chine exerce-t-elle une influence grandissante en Afrique. Dans une première partie, nous verrons les avantages que les investissements chinois ont sur la vie des Africains comme l'accès à l'énergie, les nombreux moyens de communication ou encore le développement du tourisme. Puis nous aborderons les limites qu'ils engendrent en parlant des dettes que les africains ont envers les chinois, le fait que les récoltes africaines doivent être partagées et le soft power qu'exerce la Chine sur l'Afrique. Depuis une vingtaine d'années, la Chine investit énormément en Afrique afin de permettre au pays de se développer. Tout d'abord, les chinois sont les principaux investisseurs dans le secteur des énergies vertes. Comme nous le montre une étude faite par l'Agence Internationale de l'énergie "les entreprises chinoises sont à l'origine de 46% des nouvelles capacités électriques en Afrique subsaharienne" (document a). De plus, une large place a été faite pour accueillir de nombreux barrages dans le pays, qui sont également construits par la...
Louis B., utilisateur iOS
Stefan S., utilisateur iOS
Lola, utilisatrice iOS
Chine. On en compte 94 sur tout le continent. Ces derniers permettent à 120 millions d'africains d'avoir accès à l'énergie. Néanmoins les documents a et 1 p.104, nous montrent que les investissements chinois se font majoritairement dans le sud et l'est de l'Afrique comme au Zambie, au Soudan, en République Démocratique du Congo, au Nigeria ou encore en Afrique du sud où l'IDE, soit l'investissement direct à l'étranger, s'élève à 2 000 millions de dollars voir plus. De surcroît, d'après le document 2 p.104, les investissements chinois réalisés en Afrique étaient deux fois plus importants en 2008 qu'en 2016, contrairement au chiffre d'affaires des entreprises de constructions chinoises qui a augmenté d'environ 50% à cette même période. Les nombreux investissements que les Chinois ont réalisés en Afrique représentent un financement de 140 milliards de dollars sous forme de prêts (document 5 p.105). On retrouve, notamment, beaucoup d'infrastructures dans le domaine de la communication, tels que des trains dits "ultramodernes", la construction de nombreuses lignes routières, la rénovation des routes afin qu'elles soient "parfaitement lisses", l'agrandissement de l'aéroport d'Addis-Abeba, un périphérique, l'échangeur de Gotera, la première autoroute à six voies du pays, une ligne ferroviaire reliant Addis-Abeba et Djibouti ainsi que le premier métro de l'Afrique Subsaharienne. Ces équipements permettent de couvrir une grande partie du continent et offrent des déplacements plus rapides et plus confortables aux travailleurs. On dit d'Addis-Abeba qu'elle "est en train de devenir une ville construite par les chinoises" (Document b). De plus, dans de nombreux pays africains comme au Sénégal, au Kenya, en Tanzanie, au Congo ou en Côte d'Ivoire, des pharmacies chinoises ont été installées. A l'intérieur de celles-ci se trouvent "des pilules, des tisanes, décoctions et autres poudres appartenant à la médecine traditionnelle chinoise" (Document 3 p.106). Enfin, la Chine s'est donnée un objectif beaucoup plus futuriste et fascinant, qui est la construction d'une tour en verre. Elle possèdera 46 étages étendus sur 198 mètres de haut. Cette dernière sera la plus élevée d'Ethiopie. Elle accueillera le siège de l'Union africaine offert par Pékin en 2012 et deviendra un symbole pour le continent (document b). On peut déduire que ces nombreux investissements, faits par les chinois, sont mis en place dans le but d'améliorer les conditions de vie des africains et de les satisfaire avec ces avancées techniques mais reste avant tout, un but commercial. De ce fait, grâce aux investissements chinois, le tourisme se développe de plus en plus en Afrique. Cela est dû, en partie, grâce aux nouvelles infrastructures modernes. Ces dernières renvoient une image beaucoup plus moderne, moins pauvre et très sophistiquée de l'Afrique Subsaharienne. Afin d'accueillir modestement les touristes, l'aéroport Bole, d'Addis-Abeba, a été agrandi et rénové par les Chinois. Il est désormais en capacité de réceptionner 52 800 passagers par jour (document b). De plus, la ligne ferroviaire allant de Djibouti à Addis-Abeba, créée afin d'accueillir des visiteurs venant d'Afrique de l'est, permet d'étendre le tourisme à une autre partie du continent. Cette dernière s'ajoute aux deux lignes déjà existantes allant de Nairobi à Mombasa et du Katanga en Angola. Les routes rétablies de façon à devenir "parfaitement lisses" sont un autre atout majeur du développement touristique (document b). L'esthétique et la modernité des infrastructures permettent de montrer les valeurs du pays ainsi que sa capacité à s'adapter. Les nombreux réseaux de transports aéroportuaires, ferroviaires et routiers donnent lieu à la venue de nouveaux touristes et entraînent l'augmentation de la croissance économique du pays. On en déduit que les investissements chinois justifient la tendance de partir en vacances dans les pays du sud-ouest de l'Afrique et permettent aux visiteurs de recevoir une bonne image du pays tout au long de leur séjour. En dépit des investissements chinois et de l'amélioration de l'Ethiopie grâce aux nouvelles infrastructures conçues pour elle, l'Afrique s'endette malgré tout auprès de la Chine. Comme nous énonce le document 5 p 105, Pékin détient 55% de la dette extérieure du Kenya, c'est-à-dire les dettes dues par celui-ci, 60% pour Djibouti et près de 70% pour le Cameroun. Cela poserait des questions de dépendance, financière et politique. Le continent africain, lui, doit au total un tiers de sa dette, soit 145 milliards de dollars, selon les estimations des ministres africains des Finances. La Chine commence donc à faire preuve d'une certaine prudence dans ses prêts aux projets d'infrastructures en Afrique. L'Afrique entretient une relation commerciale avec les pays étrangers, en exportant des matières premières. Mais cela engendre des problèmes avec la Chine en vue des terres qu'elle occupe. On comprend, grâce au document 4 p.105, qu'il n'y qu'une partie de la récolte qui se vend localement, et que le reste est exportée vers la Chine. Nous nous rendons compte que l'Afrique devient de plus en plus dépendante des chinois en vue des prêts qu'ils utilisent. Pendant que l'Afrique s'endette auprès des chinois et leurs sont redevables, la Chine se sert des terres agricoles, économiquement parlant, en dépit des terres Africaines. On peut évoquer un déficit commercial qui est bien présent dans cette situation. Peu à peu, la Chine contrôle de plus en plus de terrains agricoles que ce qu'elle devrait posséder. Comme l'indique le document 3 p 106, il n'y a pas que les matières premières qui sont victimes de cet envahissement chinois, il y a aussi les petits commerces, ici une pharmacie, qui laisse place à « la médecine traditionnelle chinoise ». Cela finira par créer de grandes tensions au sujet de l'avenir des terres restantes appartenant à l'Afrique. Le développement de l'Afrique par la Chine peut-être qualifié de soft-power ou encore de néocolonialisme. Le néo-colonialisme, de façon générale, désigne toute domination exercée par un territoire sur un autre, en dehors d'anciens liens coloniaux. Il est possible d'entendre "que le rôle joué par la Chine en Afrique est qualifié de néo-colonialisme", ce dernier s'appliquant par les liens économiques et diplomatiques que la Chine exerce sur le continent Africain. En effet, il est possible de constater que les Chinois imposent, de manière discrète, leur pouvoir en Afrique. Ce dernier ne roulant pas sur l'or, ne peut refuser s'il souhaite un jour devenir un continent influent. On pourrait penser que les investissements que la Chine effectue pour les constructions réalisées en Afrique leurs sont offerts. Néanmoins comme le montre le document 5 p.105 et comme dit plus haut, l'Afrique accumule les dettes envers les chinois. Toutefois, le document 1 p.106, dit: "La vision de Pékin est "avant tout économique", mêlée certes à une réflexion géopolitique, mais d'après Jean-Joseph Boillot, on aurait tort d'y voir là des visées stratégiques". Cet avis reste tout de même très subjectif car nous n'avons pas connaissance de toutes les intentions que Xi Jinping, Président chinois, envisage de mettre en place. En conclusion, nous pouvons dire que la Chine exerce une influence grandissante en Afrique et notamment en Éthiopie, où elle investit depuis une vingtaine d'années des sommes astronomiques. Un partenariat diplomatique et économique contribue directement à affaiblir l'influence des autres grandes puissances (France, USA, Japon) dans la corne de l'Afrique. De ce fait, suite à ce partenariat, l'Afrique, et plus précisément, l'Ethiopie, s'est mutée de façon à devenir un pays en voie de développement.