1814-1818 : l'Europe entre restauration et révolutions

Légende alternative :

(Carbonaria) de 1814 à 1830. Confrontation des nationalismes : Panslavisme: système politique qui tend à grouper tous les peuples slaves sous l'autorité de la Russie. Pangermanisme: mouvement politique du XIXe visant l'unité de tous les germanophones d'Europe ou identifiés comme tel. Le pangermanisme et le panslavisme représentent l'affirmation de grands empires territoriaux en Europe centrale et qui s'opposent à toute revendication identitaire des peuples (exemple les polonais). Cela s'oppose aussi à l'idée de patriotisme et à l'idée de nation indépendante. 2. Qu'est-ce qu'une nation ? Un territoire, une langue, une religion majoritaire, une culture populaire. 3 objectifs : - droit des peuples à disposer d'eux-mêmes - lutte contre les vastes empires - remise au goût du jour d'anciennes traditions nationales (folklore au XIXème siècle) Tous ces mouvements critiquent les décisions du congrès de Vienne de 1815. 3. La répression de ces mouvements Les dirigeants du congrès de Vienne n'acceptent pas ces revendications et de nombreuses répressions ont lieu. Exemples: la Russie face au Polonais en 1831, l'ordre règne à Varsovie. Les Autrichiens soumettent les insurgés en Italie en 1830. II - La vaque révolutionnaire de 1830 à 1848 en Europe Entre 1824 et 1838, le roi Charles Xa voulu rétablir en partie la monarchie absolue en France. Cette idée, issue des «< ultra royalistes » la plupart, d'anciens émigrés, porte sur la politique et la religion. Par exemple, la loi sur le sacrilège, condamne à mort toute personne offensant la religion. Il faut « re-christianiser »> la France. La population française n'est plus soumise et surtout a conquis des droits qu'elle revendique dans une révolution populaire dites des <3 Glorieuses » les 27-28-29 juillet 1830. Les Trois Glorieuses : Les 27, 28 et 29 juillet 1830, le peuple parisien se soulève et renverse le roi Charles X. Face à la contestation montante de la presse et des députés libéraux, ce dernier avait choisi l'épreuve de force en publiant quatre ordonnances, qui notamment dissolvaient la Chambre nouvellement élue et rétablissaient la censure. Craignant que le peuple n'établisse une république, les libéraux font alors appel au duc d'Orléans, qui devient roi sous le nom de Louis-Philippe ler. Ces trois journées révolutionnaires font ainsi passer la France d'un régime monarchique à l'autre. B - Le printemps des peuples en 1848 De Palerme à Paris, de Milan à Vienne, de Neuchâtel à Venise, de Berlin à Bucarest, une grande partie de l'Europe d'alors s'embrase. Le plus souvent, ces révolutions s'inscrivent sur fond de crise économique et de disette, mais aussi de contestation et de revendications politiques. Dans un monde où les hommes et les idées circulent, les espoirs sont partout les mêmes et traversent les frontières : soif de liberté, volonté de démocratisation, désir de fraternité, espérance en l'établissement d'un droit au travail, aspiration chez certains à l'avènement d'une République universelle... 1. Exemple sur l'Italie L'unité italienne : 1860. L'Italie s'unifie de manière progressive en réunissant les différents royaumes. Cette unification se fait à partir de Piémont, en Sardaigne. En 1858, la France de Napoléon III aide les italiens à chasser les autrichiens. En compensation, on récupère la Savoie et Nice. Le 27 avril 1861, Victor-Emmanuel II est proclamé roi d'Italie. BILAN Les soulèvements sont très nombreux en Europe, ils sont à la fois issus de mouvements populaires ou d'élites intellectuelles. Divers souverains accordent des doits nouveaux et même des constitutions. Malgré la puissance et l'étendue du mouvement, les aspirations nationales des peuples et les revendications libérales n'aboutissent pas. L'empire d'Autriche-Hongrie reste empire, et la France devient aussi un empire. En France, en 1848, la République est rétablie mais le calme politique revient très vite. Ainsi, l'année 1848 marque le point culminant des révolutions mais la fin du « Printemps des Peuples ».