Page 1 : Les débuts de la Révolution et la Monarchie constitutionnelle
La Révolution française a débuté avec l'abolition des ordres et des inégalités par l'Assemblée nationale constituante le 26 août 1789. Un an plus tard, le 14 juillet 1790, la fête de la Fédération a marqué un moment d'unité nationale où les députés, le roi et les Parisiens ont prêté serment de respecter la future constitution.
La Garde nationale, une milice municipale armée, a été créée pour maintenir l'ordre et lutter contre les ennemis de la Révolution. En septembre 1791, la Monarchie constitutionnelle a été adoptée, mais ce régime politique s'est avéré fragile, notamment à cause de l'attitude du roi.
Définition : La Monarchie constitutionnelle est un régime politique où le pouvoir du monarque est limité par une constitution, établissant une séparation des pouvoirs entre l'exécutif (le roi), le législatif (l'assemblée) et le judiciaire (les tribunaux).
La tentative de fuite du roi et de sa famille le 21 juin 1791, qui s'est soldée par leur arrestation à Varennes, a considérablement affaibli la confiance du peuple envers la monarchie. Les élections se faisaient au suffrage censitaire, limitant le droit de vote aux citoyens les plus aisés.
La Révolution a instauré l'égalité en droits entre les hommes, mais pas encore entre les hommes et les femmes. Des oppositions se sont formées entre les émigrés (nobles ayant fui la France) et les sans-culottes, révolutionnaires parisiens issus du peuple.
Vocabulaire : Les sans-culottes étaient des révolutionnaires parisiens issus du peuple, reconnaissables à leur pantalon, par opposition à la culotte et aux bas de soie portés par les bourgeois et les nobles.
Différents groupes politiques se sont formés, notamment les Montagnards, favorables à une république égalitaire et à l'exécution du roi, et les Girondins, partisans d'une république plus conservatrice.