L'Europe entre Restauration et Révolutions

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depuis 1648). Uhe quarantaine d'état sont représentés ainsi que 200 délégations mais les principales décisions sont prises par les principaux pays vainqueurs, l'Autriche, la Prusse, La Russie, l'Angleterre, la Grande Bretagne. Ce concert européen cherche à rééquilibrer l'influence française sur le continent afin de préserver la paix entre les états et garantir un certain équilibre entre les états. Donc autour de Metternich les diplomates cherchent à remodeler les frontières des états et à réinstaller les princes et les rois à leur tête (ex: Talleyrand ministre des affaires étrangères qui représente le nouveau roi Louis XVII rétablit sur son trône). III. La restauration du système politique qui d'avant la Révolution de 1789 Le pouvoir des princes doit être rétablit, il est fondé sur l'hérédité dynastique et le pouvoir de droit divin qui donne légitimité pour gouverner (ex : retour de Louis XVIII frère de Louis XV qui accepte une charte inspiré du modèle britannique qui instaure une monarchie Constitutionnelle. Les prince, les hommes d'église et la noblesse redeviennent une élit et les acteurs de premier plan se qui s'oppose à la souveraineté nationale. Le congrès de Viennes est vivement contesté et les citoyens s'assemblent en société secrète, clandestines, afin de propager les idées de liberté et de construction d'une nation. IV. La Sainte Alliance, un système répressif La Saint Alliance est un traité signé en 1815 par l'Autriche, la Russie, la Prusse et la France en 1818. Il affirme la légitimité divine du pouvoir des rois et organise la répression des contestations. Les puissances monarchiques vont se coordonnés pour intervenir militairement et s'entre-aidé pour éviter et supprimer tous soulèvement ou insurrection dès les années 1820 ? Ils modernisent leur armée et leur police qui surveillent, traquent, censurent, arrêtent et éliminent leurs opposants L'acte final du congrès de Viennes va réorganiser l'Europe (ex: retour des bourbons sur le trône de France, le tsar Alexandre ler fait passer la Pologne sous contrôle Russe) V. Uhe volonté de refermer la page de la Révolution française Uh virage réactionnaire (qui refuse des évolutions politique et sociale)est pris: c'est la Restauration de l'ordre Ancien d'avant 1789 et Napoléon. Il s'appuie sur des valeurs traditionnelle, la religion et l'autorité des rois. Beaucoup de souverains vont limiter les libertés (ex: dans les états allemands, les constitutions qui avaient été faites sont annulés, en Autriche, Russie et Prusse les privilèges des seigneurs sont réaffirmés). Le sentiment national qui c'était exprimé avec et contre Napoléon Bonaparte va être aussi nié par la St Alliance (ex: la Pologne va être partagé entre la Prusse, la Russie et l'Autriche). Al'échelle de l'Europe, toutes les nationalités ne sont pas égales. Concernant les libertés, les pays européens de l'ouest en offrent plus que les états du centre de l'Europe. En France il y a la mise en place de la charte Constitutionnelle. V. La volonté des peuples: liberté et nation Les libéraux soutiennent le libéralisme notamment politique. Ils souhaitent encadrer les pouvoirs des souverains par des Constitutions et une reconnaissance des libertés individuelles. Les aspirations nationales s'affirment, couplées au mouvement romantique (le romantisme: le libéralisme en littérature) à l'exemple de Mme de Staël qui promeuvent une Europe des peuples. Le libéralisme se compose de la bourgeoisie, des classes moyennes, des étudiants qui sont attachés aux droits acquis pendant la révolution. Ils sont opposés à la monarchie et prône les libertés individuelles tant politique que économique. VI. Des aspiration libérales et nationales remettent en cause l'ordre ancien Les idées révolutionnaires circulent sous le manteau avec les sociétés secrètes (carbonari, partisans de l'unité italienne qui mène une guérilla contre l'ordre de Vienne). Certains de ses insoumis voyages clandestinement et se réfugiés dans d'autres pays. Dans les années 1820, à lieu des soulèvement et des insurrections libérales qui éclatent. Cependant ils sont réprimés et pourchassés de manière importante et violente par la St Alliance et l'ordre de Viennes afin de rétablir l'absolutisme (ex: en 1822 la France intervient en Espagne et les insurgés sont contraint à l'exil ou à la clandestinité, les autrichiens interviennent en 1821 à Naples et dans le Piedmont afin de restaurer les souverains et emprisonner les opposants. Cependant cela va exacerber le sentiment national). VII. La flambée de 1830 Des mouvement révolutionnaires éclatent dans de nombreux territoires européens en 1830, en France, en Belgique, en Pologne mais aussi dans les états italiens et allemands. Les insurgés cherchent à obtenir des réformes libérales, leur émancipation et des droits. Ils sont de plus en plus rejoints par des ouvriers sur les barricades. En refusant de connaitre le résultat des élections de juillet 1830 qui donnent la majorité aux libéraux, le roi Charles Xouvre une crise politique qui va, en quelque jour, balayer le fragile équilibre instaurer sous la Restauration. Le 26 juillet, il publie quatre ordonnances contre la Charte constitutionnelle. Débute alors les 3 glorieuses le 27 juillet et se termine le 29 par l'abdication de Charles Xau profits de son cousin Louis-Philippe ler. IX Uhe restauration pour effacer la Révolution En 1814, la France est envahie et occupée par les puissances victorieuses de Napoléon ler. Pour consolider leur nouvel ordre, elles imposent Louis XVII sur le trône de France. Ce roi cherche un compromis propre à réconcilier les français et à imposer la paix. Dès juin 1814, une charte constitutionnelle est octroyée par le souverain. Elle garantit quelques grands acquis de la Révolution, comme l'égalité devant la loi et les libertés individuelles. Mais le suffrage censitaire limite l'expression populaire car seuls les plus riches, capables de payer un certains montant d'impôt, le cens, peuvent voter et être éligibles La Restauration souhaite faire oublier les passions révolutionnaires: le drapeau tricolore est remplacé par le drapeau blanc, la Marseillaise est interdite. Pour mieux affirmer la continuité des la monarchie française, les cendres de Louis XV sont ramenées à Saint-Denis, au milieu des siens. Pour retrouver son influence et sa place dans le concert des nations, la monarchie française intègre, dès 1818, la Sainte-Alliance. Elle participe à la répression des mouvements libéraux, en intervenant en Espagne en 1823. X La Révolution: un passé toujours présent Deux courants politiques s'opposent au sein des Assemblées. Les libéraux et les républicains défendent l'héritage révolutionnaire face aux ultras, qui, eux, souhaitent pousser le roi à la contre-révolution Les tensions s'amplifient à la Chambre, notamment après 1825 et le sacre du nouveau roi, Charles X, à Reims. L'apprentissage de la politique par le peuples se poursuit cependant par des voies détournées. Dabords en chansons, dans les guinguettes et les cabarets, où les ouvriers et les étudiants manifestent bruyamment leur liberté d'expression. Sur les murs, dans la presse, la caricatures se multiplient. Dans les années 1820, les enterrements d'opposants politiques, notamment des libéraux, deviennent une occasion d'affirmer ces idées car la liberté de manifester est interdite. On y défile en criant « Vive la République », on aborde des cocardes les souvenirs de la grande révolution de 1789 restent encore très vifs chez le peuple. En 1830, l'intransigeance du roi Charles x met fin au fragile équilibre. Au coeur de l'été, le 26 juillet, le roi promulgue quatre ordonnances limitant les droits du Parlement et supprimant la liberté de la presse. Il modifie le mode d'élection des députés pour s'assurer une victoire électorale. Pour les libéraux, c'est un coup d'État, et ils protestent contre le retour à une monarchie autoritaire. Très vite, des émeutes éclatent et Paris se couvre de barricades. Du 27 au 29 juillet 1830, Paris redevient révolutionnaire. Devant le palais des Tuileries, les insurgés affrontent les troupes royales. Les combats font près de 500 morts parmi les insurgés, mais Charles X est renversé. Uhe onde révolutionnaire se propage alors dans toute l'Europe. XI. La monarchie de Juillet : une monarchie libérale Le nouveau roi, Louis-Philippe ler, prend le titre de « roi des français». Il s'inspire de la monarchie parlementaire anglaise et propose une charte rénovée. Il garantit la liberté de la presse et respecte les droits du Parlement. Le montant du cens est abaissé. Des libéraux entrent au gouvernement, comme Adolphe Thiers ou plus tard François Guizot, alors que les ultras sont chassés du pouvoir. Cette France au régime libéral accueille les révolutionnaires de toute l'Europe. A Paris et en province, ls exilés espagnols, polonais, italiens, allemands poursuivent la lutte pour leur libertés. A Marseille en 1831, le patriote Giuseppe Mazzini fonde le mouvement Jeune Italie, dont le but est l'unification du pays. Dans cette effervescence, de multiples pensées politiques se rencontrent, qui appellent toutes à une nouvelle révolution supprimant l'ordre de Vienne. Mais la démocratisation est restée limitée car le suffrage reste censitaire (environ 240 000 électeurs). Cette monarchie s'appuie sur les catégories sociales les plus aisées, des notables, souvent grands propriétaires, qui profitent alors de la croissance économique liée à l'industrialisation. La grande majorité des français reste donc exclue du vote. En outre, les ouvriers sont de plus en plus nombreux mais ne voient par leur situation s'améliorer. Dès 1831 et la révolte des Canuts à Lyon, la bataille contre le régime se mène autour de la question sociale (droit des ouvriers, salaire). Les insurrections se multiplient dans les années 1830 et le roi est victime de plusieurs tentatives d'attentats. XII. La Révolution de février 1848 Entre 1830 et 1848, les mouvements nationaux et libéraux progressent en Europe (Giuseppe Mazzini). Des patriotes et démocrates allemands et italiens vont se retrouver menacé par la répression de l'Autriche. Ils vont donc fuir dans d'autres pays d'Europe tel que la Suisse, Le Royaume-Uhi ou encore la France. Par surprise, le 22 février 1848, Paris renoue avec la révolution (après les 3 glorieuses). Louis Philippe qui était arrivé au pouvoir grâce aux trois glorieuses va devenir de plus en plus conservateur et s'opposer à un élargissement du corps électoral demander par les républicains. Cela va déclencher la révolution de février 1848 marqué par de violent combat. Le roi abandonné par la garde républicaine et contraint d'abdiquer se qui va entrainer un retour à la République le 24 juillet 1848. En Europe, le retentissement de la révolution de 1848 à Paris est immense. Paris va alors accueillir de nombreux exilés et réfugiés politique tel que l'italien Mazzini ou l'allemand Karl Marx. Il y a tout un mouvement d'activiste politique qui ont espoir de propager la révolution en Europe (les polonais souhaitent que la France viennent aider les peuples opprimés). XIII Le Printemps des peuples: des révolutions en cascades Les premières résurrections libérales et nationales qu'on désignent sous l'expression de Printemps des peuples ne débute pas en France mais à Oracovie dès 1846. La révolution de 1848 à Paris est apparue aux contemporains comme un évènement majeur selon de nombreux étranger puisque Paris est un lieu de transit de nombreux révolutionnaires européens qui fuient la répression avant de repartir au combat. Stimulé par la réussite française, une onde révolutionnaire se diffuse en Europe. Les barricades se diffusent de Paris à Berlin. Le 13 mars, l'Empire autrichien, gardien de l'ordre monarchique s'enflamme. Les étudiant viennois, puis les hongrois,... se soulèvent. Ils réclament des libertés et de l'indépendance. L'Empire multinational est déstabilisé ce qui provoque la démission et la fuite du chancelier Metternich. Cette décision encourage les allemands et italiens à s'émanciper eux aussi. En Prusse, le 18 mars, les Berlinois prennent les armes. Pour la première fois, un Parlement représentant toute l'Allemagne, élu au suffrage universel, se réunit à Francfort le 18 mai 1848. Il travaille à une constitution unitaire pour créer une fédération. XV. Le rêve de fraternité dans un contexte de mutations sociales Dans les années 1830 circulent de nouvelles idéologies dans un contexte de crise économique et de début d'industrialisation qui enrichit les sociétés et favorise le libéralisme. Mais cette modernisation est créatrice de fortes inégalités sociales génératrices de pauvreté ouvrière et paysanne. Dans ce contexte, émergent deux nouvelles pensées politiques. Le socialisme qui est un courant de pensée qui critique les effets sociaux de l'industrialisation et de l'essor du libéralisme économique, et vise à remplacer le capitalisme par une société plus égalitaire. Le chartisme qui est un mouvement politique et social britannique qui, de 1838 à 1848, revendique le suffrage universel et l'accès des ouvriers aux responsabilités politiques. En ce printemps 1848, un immense espoir mobilise alors toutes les composantes du peuples. Sur les barricades les femmes, ouvriers et étudiants rejoignent les bourgeois et prennent la parole. Dans cette communion fraternelle, tous sont désormais égaux. Ils rêvent d'une Europe unie et universelle. XV. Uh bilan contrasté: des espérances déçues Face à ce large mouvement, l'empereur d'Autriche, le roi de Prusse et le pape ne parviennent pas à rétablir l'ordre. Pour diviser l'opposition, ils votent des réformes et des Constitutions reconnaissant les liberté individuelles. Les libéraux alors satisfait quittent le mouvement de contestation. Malgré les contestations populaires, l'Autriche réussit donc à garder son influence et son rôle de garant de l'ordre européen. Ainsi, dix huit mois après le début des révolutions, partout l'ordre semble rétabli. Pourtant, le bilan est plus nuancé car les changements politiques importants sont préservés: les suffrage universel masculin en France et le régime parlementaire au Royaume de Piémont sont désormais garantis dans des Constitutions. Au printemps des peuples succède un Automme des princes. Cependant, par la répression qu'ils ont menée, les rois n'ont pas fait que des victimes: ils ont aussi créé des héros et les aspirations nationales et libérales demeurent. Les idées véhiculées par les révolutionnaires rencontrent désormais des aspirations plus larges à la liberté et à l'égalité.