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Chapitre 7: Comment luter contre le chômage ?

09/03/2023

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Chapitre 7: Comment lutter contre le chômage?
Chômage → situation d'un individu en âge de travailler, sans emploi, disponible pour
travaille
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Chômage → situation d'un individu en âge de travailler, sans emploi, disponible pour
travaille
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Chômage → situation d'un individu en âge de travailler, sans emploi, disponible pour
travaille
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Chômage → situation d'un individu en âge de travailler, sans emploi, disponible pour
travaille

Chapitre 7: Comment lutter contre le chômage? Chômage → situation d'un individu en âge de travailler, sans emploi, disponible pour travailler et à la recherche d'un emploi (en France: 2,4 millions de chômeurs, taux de chômage à 7,9%). Taux d'emploi → mesure la part des individus en âge de travailler qui est en emploi, en 2021 sur 100 individus en âge de travailler, 65 étaient en emploi. Temps partiel subi → c'est une situation entre le chômage et l'emploi, ils sont considérés comme des actifs occupés mais souhaiteraient travailler davantage, c'est ce qu'on appelle sous-emploi. Chômeurs découragés → pas comptés parmi les chômeurs alors qu'ils sont sans emploi et aimeraient travailler mais ils ont arrêté leurs recherches d'emploi, d'autres ne sont pas immédiatement disponibles (femmes qui doivent faire garder leurs enfants). On parle du halo du chômage → Emploi Temps réduit involontaire Temps réduit volontaire Travail clandestin Inactivité Chômage Formation Cessation anticipée d'activité Chômeurs «< découragés >> I - Les explications du chômage A - Le chômage conjoncturel: lié aux changements économiques Insuffisance de la demande globale → selon Keynes, après la Grande Dépression des années 1930 le chômage serait lié à une insuffisance de la demande globale. En situation de crise (ex: covid), la demande globale (consommation/investissement) est faible, alors les producteurs réduisent leur production et l'emploi, les revenus sont donc faibles. On assiste à un cercle vicieux du chômage conjoncturel (dépendent de l'activité économique) Loi...

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d'Okun → plus le PIB augmente, plus le chômage diminue et vice-versa. Faiblesse de la demande "effective" →→ içi on entre dans une dimension plus psychologique et anticipatrice, on parle de la demande future anticipée par les producteurs. Si les producteurs anticipent une faible demande, il y aura peu d'embauche, voire des licenciements qui se traduiront par une hausse du chômage. On verra également une baisse des revenus des travailleurs qui consommeront moins, on parle de prophétie auto-réalisatrice. B - Le chômage structurel: lié aux institutions Pour les économistes néoclassiques, le marché du travail fonctionne librement; le salaire dépend de l'offre du travail (provient des ménages) et de la demande (provient des entreprises). Le chômage ne peut qu'être volontaire, il concerne les individus qui ne veulent pas travailler pour le niveau de salaire. Cependant les institutions mises en place par l'État rigidifient le marché du travail et sont à l'origine du chômage structurel. Salaire minimum → de 11,27/h brut, empêche le retour à l'équilibre: quand il est fixé au-dessus du prix d'équilibre, l'offre de travail est plus élevée que la demande de travail, donc il existe un chômage structurel. Plus le coût de travail est élevé, moins les entreprises embauchent car le coût d'embauche devient supérieur à la productivité du travailleur. Le salaire minimum a pour avantage de garantir la consommation des ménages, donc une demande effective pour les entreprises qui vont embaucher. Règles de protection de l'emploi → (ex: règles d'embauche, de licenciement) peuvent dissuader les entreprises à embaucher lorsqu'elles sont contraignantes et coûteuses. La France est caractérisée par une forte protection de l'emploi. La protection de l'emploi eut avoir un impact positif: elle permet de protéger les emplois existants (permet de limiter le chômage en temps de crise) et pousse les entreprises à former leurs salariés pour qu'ils soient plus productifs. Imperfections de l'information: 1- Asymétries d'information Problème d'anti-sélection → avant la signature d'un contrat, l'employeur ne connaît pas le niveau de compétence des candidats, pour attirer les meilleurs il va proposer un salaire plus élevé. Problème d'aléa moral → après la signature, l'employeur ne connaît pas le niveau d'implication de son travailleur, pour éviter qu'il ne tire au flanc l'employeur va augmenter le salaire. On appelle ces deux problèmes la théorie des salaires d'efficience. Cependant, ce salaire d'efficience est supérieur au salaire d'équilibre, ce qui va conduire à un déséquilibre: l'offre de travail est supérieure à la demande de travail, ce qui génère le chômage. 2 - Imperfections des caractéristiques d'emploi Problèmes d'appariement → il existe des offres d'emploi non pourvues et des chômeurs qui n'ont pas retrouvé d'emploi, on l'explique part: les inadéquations spatiales: les employeurs ne trouvent pas de candidats sur leur territoire les inadéquations de compétences: les employeurs ne trouvent pas de candidats avec les compétences recherchées les frictions: les individus prennent le temps d'accumuler des informations sur les postes (offres disponibles, conditions de travail, salaire...) et de chercher des informations: on parle de chômage frictionnel (chômage temporaire entre deux contrats de travail), c'est la théorie du Job Search développée par Stigler dans les années 60. II - Les politiques pour lutter contre le chômage A - Les politiques macroéconomiques de soutien à la demande globale (= lutter contre le chômage conjoncturel) Le chômage conjoncturel étant lié au ralentissement de l'activité économique, il faut donc relancer la demande globale (consommation + investissement) par des politiques budgétaires et monétaires et rendre les anticipations des agents optimistes. Politique budgétaire de relance → consiste à augmenter le budget de l'État pour relancer la demande globale. Menée par les États pouvant augmenter les prestations sociales, diminuer les impôts et augmenter l'investissement public (construire infrastructures) de manière à augmenter les revenus des ménages et des entreprises qui vont à leur tour augmenter leur production et leur embauche. La demande globale s'en trouvera augmentée et les producteurs augmenteront leur production et l'emploi pour satisfaire ce surcroît de demande. Politique monétaire expansionniste → augmenter la création monétaire pour relancer la demande globale. Elle est menée par les banques centrales qui peuvent diminuer les taux d'intérêt directeur pour faciliter l'accès au crédit des ménages et des entreprises (le coût du travail diminue lorsque les taux d'intérêt sont bas). Les agents économiques pourront alors davantage investir et consommer, les producteurs augmentent leur production et l'emploi pour faire face à cette hausse de la demande effective. B - Les politiques d'allégement du coût du travail ( = lutter chômage structurel) Une baisse du coût de travail (ensemble des coûts supportés par les employeurs pour l'embauche d'un travailleur (salaire net + cotisations salariales + cotisations patronales) à deux effets: Effet prix → puisque le coût du travail baisse par rapport au coût du capital, les entreprises vont préférer embaucher plutôt qu'investir dans des machines. Surtout pour les bas salaires, qui sont souvent des individus peu qualifiés pouvant être remplacés par des machines. Effet volume → la baisse du coût de travail entraîne une baisse des coûts de production, les entreprises peuvent alors produire davantage ce qui va augmenter l'emploi. Le coût du travail peut être allégé en gardant un salaire minimum faible ou en diminuant les cotisations sociales salariales ou employeurs. Ces mesures étant coûteuses elles peuvent entraîner des trappes à bas salaire, les employeurs préfèrent maintenir les salaires au niveau du SMIC pour bénéficier de la réduction des cotisations. C-Les politiques de flexibilisation et de formation ( =lutter contre le chômage structurel) La flexibilisation consiste à permettre une plus grande souplesse dans la gestion des salariés de l'entreprise (inter) et de faciliter l'entrée et la sortie de l'emploi (externe). Flexibilité quantitative → consiste à pouvoir agir sur la quantité de facteur travail de manière externe, en permettant à l'entreprise de faire varier facilement le nombre de travailleurs employés (ex: CDD, intermédiaires, licenciement facilité en cas de besoin). Et de manière interne en permettant une plus grande flexibilité horaire (ex: heures sup, travailler le dimanche). Flexibilité fonctionnelle → consiste à rendre les salariés polyvalents et à ajuster les compétences des actifs aux besoins des entreprises. Mise en place de politiques de formations qui permettent d'adapter les travailleurs à de nouveaux postes mais aussi de faciliter l'entrée sur le marché du travail des jeunes. Ces politiques permettent aussi de résoudre l'inéquation de qualification. Flexibilité salariale → consiste à avoir des marges de manoeuvre dans la fixation des rémunérations (ex: mise en place de primes, salaire minimum qui dépend du secteur, comme l'hôtellerie. Ces politiques de flexibilisation peuvent conduire à une précarisation des emplois qui touche particulièrement les plus jeunes et les moins qualifiés. L'efficacité des politiques de formation est remise en cause car ce ne sont pas ceux qui ont le plus besoin de formation qui en bénéficient le plus.