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comment expliquer l'engagement politique dans les sociétés démocratiques ?

26/04/2022

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Science politique
Chapitre 7: Comment expliquer l'engagement politique dans les sociétés démocratiques ?
Définitions :
Engagement politique
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Science politique Chapitre 7: Comment expliquer l'engagement politique dans les sociétés démocratiques ? Définitions : Engagement politique : Ensemble des formes d'activités politiques que les individu peuvent mener pour exercer une influence sur les détenteurs du pouvoir politique vote : fait d'exprimer une opinion lors d'une élection ou une prise de décision militantisme: engagement des individus dans un parti, un syndicat, une association ou un mouvement social, qui va au delà de la simple adhésion et qui se caractérise par la participation aux actions menées engagement associatif: participation aux activités d'une association consommation engagée : fait de consommer en accord avec ses valeurs et ses convictions pour exprimer un message politique action collective action commune et concertée de plusieurs membres d'un groupe afin d'atteindre des objectifs communs paradoxe de l'action collective : selon l'économiste américain Mancur Olson, il s'agit du fait que des individus peuvent être amenés à ne pas se mobiliser malgré un intérêt commun. En effet, tout individu rationnel tend à se comporter en passager clandestin leur permettant de bénéficier des profits de l'action sans en supporter les coûts incitation sélective : toutes les formes de récompenses financières ou matérielles et qui ont pour but d'inciter un individu à participer à une action collective et ainsi à éviter les comportements de passagers clandestins redistribution...

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symbolique : récompenses non-matérielles qui reçoivent les individus grâce à leur participation à une action collective (estime de soi, reconnaissance, lien social, sentiment d'avoir un sens à son existence) structure des opportunités politiques : environnement politique au sens large, cet environnement peut encourager ou au contraire décourager certaines formes d'engagement politique conflit du travail : désaccord entre groupes de salariés et leur employeur au sujet des relations de travail, c'est-à-dire des niveaux de salaires et des conditions de travail nouveaux mouvements sociaux (NMS): mouvements qui émergent dans les années 60-70 en opposition aux mouvements sociaux anciens caractéristique de la société industrielles. Ils possèdent 4 caractéristiques : mode d'organisation décentralisé (prise de décision par tous) leurs revendications ont une dimension quantitative (épanouissement) les acteurs ne se définissent plus par une identité de classe mais par d'autres formes identitaires ils s'organisent dans des espaces d'autonomie contre l'État luttes minoritaires : actions collectives menées par des groupes minoritaires qui cherchent une reconnaissance de leur identité sociale et ou une extension de leurs droits parti politique : organisation qui rassemble des membres autour d'un projet politique dans le but de conquérir et d'exercer le pouvoir syndicat: organisation de salariés qui s'étend au delà des frontières de l'entreprise dans le but de protéger et d'améliorer, à travers l'action collective, les intérêts professionnels des individus ou salariés association : regroupement de personnes majoritairement bénévoles autour de projets ou d'activités dans un but non lucratif. Elles poursuivent des objectifs très divers par exemple sport, pratique artistique, opération humanitaire, défense d'une cause... groupement: groupe de personne moins structuré qu'une association Répertoire de l'Action Collective: ensemble des moyens d'action utilisés par les mouvements sociaux à une époque donnée pour protester. Ces répertoires ne sont pas figés car les formes d'actions collectives s'adaptent au contexte et évoluent dans le temps conflit du travail : conflit entre un syndicat (ou un groupe de salariés) et leur employeur au sujet des relations de travail I. Comment s'engage-t-on politiquement ? A...par le vote Le vote est une forme d'engagement car il permet de participer à la vie politique et donc de choisir nos représentants politiques et donc de sélectionner nos gouvernements. Il contribue à faire fonctionner notre démocratie et nos institutions. Il permet d'exprimer les valeurs politiques que l'on défend ou au contraire de s'opposer à certains projets politiques. Et enfin, lorsqu'il s'agit d'un référendum cela permet de participer à la décision B...par le militantisme et l'engagement associatif Le militantisme est une forme d'engagement politique puisque à travers plusieurs actions comme la diffusion de tracts, participer à une manifestation, l'objectif étant d'interpeller et d'influencer les pouvoirs publics sur certaines causes. De plus, les militants votent aux élections, ils contribuent donc à choisir les gouvernants et expriment un projet de société qu'ils défendent Points communs adhérents/militants engagé dans une organisation - versement d'une cotisation à leur organisation (ressources financières des associations) C...par la consommation engagée En consommant, les individus exposent des convictions politiques (ex:commerce équitable pour lutter contre les inégalités) exemples: vote: mettre un bulletin dans l'urne le jour de l'élection militantisme: coller des affiches pour un parti politique animer une réunion syndicale dans son entreprise engagement associatif: organiser la distribution des repas aux restos du cœur être trésorier de son club de football conso engagée : acheter des vêtements issus du commerce équitable Boycotter une entreprise qui fait travailler des enfants Synthèse partie I : l'engagement politique désigne l'ensemble des formes d'activités politiques que les individus peuvent réaliser pour exercer une influence sur les détenteurs du pouvoir politique. Le caractère très général de la notion interdit de penser l'engagement politique sous une forme unique. Si dans les démocraties l'engagement politique passe par la forme conventionnelle et ritualisée du vote, il va aussi se traduire par du militantisme, par la participation aux associations (engagement associatif) ou par des choix individuels de consommation qui visent à défendre une cause et des principes collectifs, c'est ce qu'on appelle la consommation engagée II. Pourquoi s'engage-t-on ? Différences adhérents/militants - le militant est plus impliqué, il peut participer à des réunions, distribuer des tracts, manifester - l'adhérent se contente de cotiser A. Est ce toujours rationnel de s'engager Un comportement de passagers clandestin signifie que l'on peut bénéficier des avantages d'une action collective sans avoir à en supporter les coûts Le paradoxe de l'action collective correspond au fait que collectivement les individus ont un intérêt à l'action. Alors qu'individuellement, il n'est pas rationnel de s'engager. Également, même si rationnellement aucune action ne devrait avoir lieu, les individus s'engagent tout de même (assos, adhérent, parti politique...) Ex : gains et coûts des individus qui s'engagent: gains obtenir une augmentation de salaire condamnation d'un homme politique notoirement corrompu coûts -passer une nuit à bloquer un bâtiment être arrêté par la police dans le cadre d'une manifestation les structures d'opportunités politiques dépendent de : degré d'ouverture des institutions politiques : le nombre de partis qui existent, les attitudes du gouvernement face aux mobilisations (droit de manifester ? Répression?), les stratégies utilisées par les contestataires (grève, manifestation, sitting...) stabilité/instabilité des alliances politiques : par exemple la durée des gouvernements, le poids des différentes forces politiques (ex : Vème république qui ne permet pas de mener à bien les réformes du pays) les réponses des politiques face aux conflits (sachant que plus les conflits sont marqués plus il y a un engagement) existence ou non de relais de soutient au mouvement: associations écoutées par les politiques Synthèse : si les raisons de s'engager et de se mobiliser ne manquent pas pour les individus, l 'engagement politique ne va cependant pas de soi ; En 1965, dans Logique de l'action collective, l'économiste Mancur Olson met en évidence le paradoxe de l'action collective. En effet, l'action collective est associée à des coûts de différentes natures, car il faut y consacrer du temps, de l'argent... Si pour les membres d'un groupe, la participation à une action collective est associée à des coûts individuels supérieurs à des gains individuels, et comme ils ont un comportement rationnel, alors ils ne s'engagent pas et attendent que d'autres s'engagent dans une action qui profite à tous les membres du groupe. Mais si tout le monde se comporte ainsi, c'est-à-dire en passager clandestin l'action collective peut alors ne pas avoir lieu. Malgré le paradoxe de l'action collective, les individus se mobilisent et s'engagent. Pour l'expliquer Mancur Olson fait appel à la notion d'incitation sélectives, c'est-à-dire aux mécanismes mis en place par le groupe qui se mobilise pour pousser les individus à se mobilier et empêcher les comportements de passager clandestin. Ces incitations peuvent être positives, lorsqu'il s'agit de procurer aux membres du groupe ou à ceux qui se mobilisent des avantages particuliers, ou négatives, lorsqu'il s'agit au contraire de sanctionner les individus qui ne se mobilisent pas. Par ailleurs, le militantisme et l'engagement politique procurent aussi des redistributions symboliques (sentiment d'utilité, mise en valeur de soi, liens amicaux ou affectifs...) qui peuvent expliquer l'engagement des individus. De même l'approche en termes de processus politique met en évidence que l'engagement et la protestation politique dépendent de la structure des opportunités politiques, c'est-à-dire de l'environnement et des conditions politiques qui permettent à la mobilisation de se développer. B. L'influence des caractéristiques sociodémographique différence entre génération et âge : génération: individus nés la même année et ayant assistés aux mêmes événements âge: durée écoulé depuis la naissance mesuré en année les différences de comportement peuvent s'expliquer par un effet d'âge ou par un effet de génération, en effet un jeune de mai 1968 ne va pas se comporter comme un jeune d'aujourd'hui car il ne va pas vivre les mêmes événements rapport des jeunes vis-à-vis de la politique : 1. défiance vis-à-vis des institutions politiques et de la classe politique 2. le vote n'est plus seulement un devoir mais un droit => vote intermittent (vote/abstention) engagement vers des formes contestataires 3. Synthèse : la position sociale des individus est déterminante pour comprendre pourquoi certains s'engagent et d'autres non. Celle-ci est déterminée en grande partie par la catégorie socioprofessionnelle et le niveau de diplômes. Ainsi, l'appartenance à une catégorie socioprofessionnelle défavorisée peut inciter à se mobiliser (les groupes exploités ont plus de raisons objectives de protester), mais aujourd'hui, ce sont souvent les catégories les plus diplômés qui s engagent politiquement, grâce notamment aux capitaux culturels et économiques dont elles disposent. Synthèse partie II : il faut distinguer l'âge des individus de leur génération (époque où ils sont nés et donc les événements qu'ils ont traversés) pour expliquer leur engagement politique. Ainsi, à la fois en raison de leur âge mais aussi de la génération spécifique à laquelle ils appartiennent, les jeunes d'aujourd'hui ont une manière de s'engager qui diffère de celle de leurs aînés (engagement plus éphémère et davantage tourné vers des causes concrètes) Ainsi, les jeunes générations ont développé un rapport particulier à la politique, à savoir défiance vis-à-vis de ses formes instituées, abstention et vote intermittent plus marqués, engagement partisan et syndical plus faibles, mais aussi volonté de s'engager par des voies plus protestataires. Enfin, le genre influence aussi l'engagement politique : les hommes étant plus présents et plus représentés dans les activités politiques que les femmes. Ceci s'explique largement par une socialisation politique différenciée entre les sexes et une division genrée du travail domestique et du travail militant qui laisse plus de possibilités aux hommes pour se mobiliser. III. Quelles sont les principales transformations de l'action collective A. La diversification des objets de l'action collective les causes des transformations des conflits du travail : grands secteurs industriels en difficultés (textile, sidérurgie, mines) qui regroupaient une population ouvrière importante et qui va connaître le chômage. Or c'est cette catégorie qui dans les années 60 et 70 était le plus syndiqué développement de la sous-traitance et des délocalisations vers des pays qui offrent un coût du travail plus attractif l'essor de la négociation dans les entreprises (par exemple en 1982, les lois Auroux qui prévoit l'obligation d'organiser au niveau de la branche d'activité et de l'entreprise, une négociation annuelle notamment sur les salaires et conditions de travail) les mutations de l'emploi avec la baisse des CDI à temps plein au profit des emplois atypiques (CDD, intérim, apprentissage) et donc moins de moyens financiers pour s'engager, moins de stabilité professionnelle et peur d'une mauvaise réputation auprès de l'employeur les syndicats ne sont pas présents dans certains secteurs et dans certaines professions car ce sont parfois des emplois isolés sans relation avec des collègues de travail (ex: aide soignante) dans ces conditions, il est plus difficile pour un syndicat d'informer les travailleurs sur ces actions, de recruter de nouveaux adhérents. De plus, il s'agit aussi d'emplois précaires avec des travailleurs qui ont parfois plusieurs employeurs. La vague contestataires qu'on connu les pays occidentaux dans les années 60/70 marque l'apparition de nouveaux mouvements sociaux (NMS) qui remettent en question l'importance du mouvement ouvrier, les syndicats et leurs revendications. Alain TOURAINE, sociologue français, explique que ces NMS reflète le passage à une société post industrielle et où les conflits ne concerneraient plus la sphère du travail mais plutôt sur des enjeux plus quantitatifs, identitaires et moraux (ex: mouvements féministes, liberté sexuelle, mouvement écologique, anti-raciste...) Ces NMS remettent en cause la représentativité des organisations politiques traditionnelles (syndicat, parti politique) Le modèle des NMS à fait l'objet de critiques. En effet, dans les mobilisations contemporaines, les revendications matérielles peuvent être encore présentes (salaires, condition de travail, partage de la richesse) => ex : les gilets jaunes, coordination infirmières Parallèlement certaines NMS ne sont pas si nouveaux parce que des mobilisations féministes ou encore anti-racistes sont plus anciennes que ne l'affirme l'analyse des NMS Synthèse : l'engagement politique des individus s'inscrit dans des actions collectives menées par des mouvements sociaux. Si historiquement les conflits du travail o,t été au cœur des actions de protestation politique et de l'engagement militant des militants des individus au XIXe et XXe siècles, les objets de l'action collective se sont modifiés au cours du XXe et on a vu l'émergence de nouveaux mouvements sociaux (NMS) porteurs de revendications nouvelles, davantage centrées sur la reconnaissance d'une identité : mouvements des droits civiques, féministes, écologistes, homosexuels. Ces nouveaux enjeux de mobilisation ont fait émerger des luttes minoritaires, portées par des groupes de personnes en situation d'infériorité dans la société et objets de discrimination. Si ces mouvements ont fait émerger des revendications différentes et celles du mouvements ouvrier traditionnel, les politistes nuancent leur nouveauté. Les revendications féministes, par exemple, existaient bien avant les années 1960 - 1970 et les traditionnels conflits du travail n'ont pas disparu B. Des mobilisations collectives portées par différents acteurs Apport: comptant peu d'adhérents en France, les partis politiques restent des structures d'engagement nécessaires au fonctionnement de nos démocraties. Il permettent la mobilisation des citoyens et assurent des fonctions essentielles : structuration de l'opinion publique et du vote, animation des débats, élaboration des programmes, recrutement du personnel politique, socialisation politique... Par ailleurs, les modalités d 'adhésion aux partis politiques français sont difficilement comparables. Pour «< s'encarter » chez certaines formations politiques, comme La République en marche ou La France insoumise, il suffit de quelques clics, quelques secondes et l'inscription est gratuite. Pour d'autres comme Les Républicains ou le Parti socialiste, une cotisation est demandée. Synthèse : le déclin des partis politiques et des syndicats contraste avec le dynamisme des associations. Elles n'ont pas toutes une finalité politique, mais peuvent constituer des espaces d'engagement. Elles permettent de tisser du lien social et d'affirmer certaines valeurs : solidarité, entraide, défense de cause... Constituant un contre-pouvoir et un rempart contre l'individualisme, Alexis de Tocqueville (1805- 1859), précurseur de la sociologie et homme politique français, considère les associations comme des « écoles de la démocratie >> Synthèse : une action collective émerge rarement de manière spontanée. Le plus souvent, elle est instituée par des organisations et de différentes natures. Ainsi, différents acteurs peuvent mener des actions collectives et inciter les individus à y participer. Certains d'entre eux peuvent être très organisés, comme les partis politiques, les syndicats (spécialisés dans les actions au sein du monde du travail ), les associations. Il peut sinon s'agir de rassemblements éphémères et moins structurés qu'on appelle groupements et qui prennent en charge d'autres revendications C. Les transformations des répertoires de l'action collective les facteurs selon lesquels un groupe mobilisé va choisir son Répertoire d'Action Collective: en fonction de sa culture, son identité ex : utiliser des opérations « coup de point » chez Act Up et GREENPEACE pour interpeller l'opinion publique et les pouvoirs politiques en fonction des échanges tactiques avec les forces de l'ordre ex: attentisme ou répression des forces de l'ordre en fonction des moyens et des techniques disponible ex: internet, les réseaux sociaux Apport : la participation politique ne se limite pas au vote ni aux activités partisanes. Manifestations, grèves, pétitions, boycott, désobéissances civiles, affrontements... sont autant de moyens d'agir e, démocratie. Pour Charles Tilly, chaque société dispose d'un répertoire d'action collective (RAC). Il distingue deux grands RAC en France : Local-patronné (1600-1848): recours dans le cadre local, au parrainage de notables ou hommes d'Eglise, détournement de rites et usage fréquent de la violence. National autonome: à partir de 1848 et de la mise en place du suffrage universel masculin, la contestation devient nationale, repose davantage sur l'initiative des citoyens organisés, par exemple, en syndicats, en mouvements sociaux et se pacifie. Depuis les années 1990, nous assisterions à un troisième RAC, incarné notamment par l'altermondialisme (courant de pensée opposé au libéralisme économique et à la mondialisation pour favoriser une économie plus sociale) ou les mouvements écologistes. Il porterait sur des enjeux transnationaux, plus techniques, et donnerait un rôle à l'expertise, au droit et aux médias. Il reposerait sur des mobilisations innovantes : actions spectaculaires, festives et ludiques, utilisation d'internet, techniques de scandalisation, occupation des lieux.