Matières

Matières

Plus

cours - comment la société actuelle est-elle structurée?

05/05/2022

532

28

Partager

Enregistrer

Télécharger


1. Quels sont les facteurs qui structurent et hiérarchisent l'espace social?
A. Les facteurs liés à la catégorie socio-professionnelle, au d
1. Quels sont les facteurs qui structurent et hiérarchisent l'espace social?
A. Les facteurs liés à la catégorie socio-professionnelle, au d
1. Quels sont les facteurs qui structurent et hiérarchisent l'espace social?
A. Les facteurs liés à la catégorie socio-professionnelle, au d
1. Quels sont les facteurs qui structurent et hiérarchisent l'espace social?
A. Les facteurs liés à la catégorie socio-professionnelle, au d
1. Quels sont les facteurs qui structurent et hiérarchisent l'espace social?
A. Les facteurs liés à la catégorie socio-professionnelle, au d

1. Quels sont les facteurs qui structurent et hiérarchisent l'espace social? A. Les facteurs liés à la catégorie socio-professionnelle, au diplôme et au revenu Catégorie socio-professionnelle: Stratification purement statistique de la société reposant sur une synthèse de plusieurs critères. Élaborée par l'INSEE, la nomenclature (grille d'analyse) des PCS (professions et catégories socio-professionnelles) est composée de 6 catégories: ● ● ● Comment la société actuelle est-elle structurée? Cette nomenclature regroupe les individus en fonction de plusieurs critères: Le statut d'indépendant ou de salarié La nature du métier . ● Les agriculteurs exploitants Artisans, commerçants et chefs d'entreprise Les cadres et professions intellectuelles supérieures Les professions intermédiaires Les employés Les ouvriers ● Le secteur d'activités primaires, secondaires ou tertiaires La taille de la structure La qualification Le secteur public ou privé Les postes ainsi construits aboutissent à des groupes plus ou moins homogènes en terme de niveau et mode de vie. Le critère de la profession est lié au niveau de diplôme et de revenu: le plus souvent un ouvrier aura un faible niveau de diplômes et de revenus là où un cadre a un haut niveau de diplômes et de revenus. Or ce sont des données qui impactent fortement le niveau de vie des individus. En effet, on observe que les individus riches et diplômés ont tendance à fréquenter davantage les lieux culturels et de loisir que les individus peu diplômés ayant un...

Rien ne te convient ? Explore d'autres matières.

Knowunity est la meilleure application scolaire dans cinq pays européens.

Knowunity a été mis en avant par Apple et a toujours été en tête des classements de l'App Store dans la catégorie Éducation en Allemagne, en Italie, en Pologne, en Suisse et au Royaume-Uni. Rejoins Knowunity aujourd'hui et aide des millions d'étudiants à travers le monde.

Ranked #1 Education App

Chargement dans le

Google Play

Chargement dans le

App Store

Knowunity est la meilleure application scolaire dans cinq pays européens.

4.9+

Note moyenne de l'appli

13 M

Les élèsves utilisent Knowunity

#1

Dans les palmarès des applications scolaires de 11 pays

900 K+

Les élèves publient leurs fiches de cours

Tu n'es toujours pas convaincu ? Regarde ce que disent les autres élèves ...

Louis B., utilisateur iOS

J'aime tellement cette application [...] Je recommande Knowunity à tout le monde ! !! Je suis passé de 11 à 16 grâce à elle :D

Stefan S., utilisateur iOS

L'application est très simple à utiliser et bien faite. Jusqu'à présent, j'ai trouvé tout ce que je cherchais :D

Lola, utilisatrice iOS

J'adore cette application ❤️ Je l'utilise presque tout le temps pour réviser.

Légende alternative :

faible revenu. B. D'autres facteurs hiérarchisent et structurent la sociétés Les facteurs qui structurent l'espace social sont multiples: Le genre: le fait que les femmes réalisent encore une partie importante des tâches domestiques, qu'elles soient plus souvent concernées par le travail partiel et qu'elles soient encore victimes de stéréotypes de genre font du sexe un véritable critère de différenciation sociale car il va impacter fortement le mode de vie, notamment sur le marché du travail. Le cycle de vie: le fait d'être jeune, adulte ou retraité, a une forte incidence sur le mode de vie. C'est ce que Modigliani explique dans sa théorie du cycle de vie: la jeunesse est un temps d'épargne négative car les besoins excèdent les revenus, la période d'activité est une période d'épargne positive car les revenus augmentent et permettent de couvrir les besoins et même plus, et la retraite est une période de désépargne puisque les revenus diminuent, ce qui oblige les retraités à piocher dans ● leurs économies. La position dans le cycle de vie est donc bien un facteur de différenciation sociale. Lieu de résidence: le fait d'habiter en ville ou à la campagne, dans les banlieues favorisées ou les cités, au centre de la ville ou en périphérie, dans des zones dynamiques ou non, a un impact important sur l'accès aux ressources culturelles, aux transports et aux services publics. Les populations ayant tendance à se polariser dans certaines zones en fonction de leurs revenus aura un impact sur la nature de leur sociabilité et sur leur mode de vie. II. Quelles sont les mutations de la structure socio-professionnelle en France depuis les années 1950? A. Développement du salariat et tertiarisation de l'emploi Salariat: Mode d'organisation du travail basé sur un lien de subordination du salarié à l'égard de son employeur, le versement d'un salaire et le financement des droits sociaux. Depuis les années 50, la France a connu un double mouvement de salarisation de la population active et de tertiarisation de l'emploi. En effet, aujourd'hui la majeure partie de la population en emploi est salariée et les emplois se développent de plus en plus dans le secteur tertiaire, ce qui va dans le sens de la théorie du déversement d'Alfred Sauvy: il s'agit de l'observation selon laquelle les évolutions de la société auraient entraîné un déplacement des secteurs porteurs d'emploi du secteur primaire au secteur secondaire puis au secteur tertiaire. Cela est du aux gains de productivité qui entraînent une hausse des salaires et donc une modification des habitudes de consommation et donc de la demande de travail. B. L'élévation du niveau de qualification On remarque avec les évolutions du marché du travail un mouvement de destruction créatrice des emplois: Les emplois peu qualifiés sont détruits et des emplois plus qualifiés sont crées, ce qui conduit progressivement à une augmentation de la part des emplois qualifiés dans le total des emplois et notamment des emplois de cadre. Cela va de paire avec la hausse de la part de la population active détenant un diplôme d'études supérieures. C. La féminisation des emplois Avant l'arrivée des femmes sur le marché du travail, la structure des emplois a changé: les femmes ont rapidement occupé les postes d'employés tandis que les hommes étaient et sont encore majoritairement chez les ouvriers, principalement dans le domaine du batîment. Concernant les postes à haut niveau de compétence et de responsabilité, la part des femmes augmente régulièrement mais reste sensiblement plus faible que celle des homme. III. Quelles sont les grandes analyses de la stratification sociale? Stratification sociale: Manière dont les individus sont rangés, classés au sein de la société. A. Marx: une analyse réaliste des classes Classe sociale au sens marxiste: Groupement d'individus caractérisés par la place qu'ils occupent dans le processus de production (propriétaire ou non des moyens de production) et ayant une conscience collective d'appartenance. Analyse réaliste: Analyse pour laquelle les classes sont des groupements dotés d'une identité propre et revendiquée, significativement différente de celle des autres groupes. L'analyse des classes de Karl Marx est une analyse réaliste: Il différencie les classes «en soi», qui résultent simplement de l'organisation de la production et qui ne sont pas de véritables classes sociales, et les classes «pour soi», classes véritables qui supposent la prise de conscience d'intérêts communs à défendre et une capacité à se mobiliser pour les défendr Dans son analyse, on ne peut penser une classe autrement que dans ses rapports conflictuels avec une autre classe. Cette lutte se cristallise autour du conflit concernant l'appropriation du profit que s'accapare la classe bourgeoise et que souhaiterait récupérer la classe ouvrière. B. L'analyse de la stratification sociale chez Weber Classe sociale au sens weberien: position économique occupée par les individus dans la société et conditionnée par leur accès à la consommation. Analyse nominaliste: Analyse de la société selon laquelle il y aurait, entre les différentes strates qui la composent, des différences de niveau qui ne se traduisent pas forcément par des identités collectives distinctes les unes des autres. L'analyse de Max Weber (1864-1920) est une analyse nominaliste: pour lui la stratification de la société peut se faire par hiérarchisation des individus dans 3 ordres distincts: ● L'ordre économique: il s'agit des classes sociales et l'individu s'y range en fonction de ses possibilités d'accès aux biens et aux services L'ordre social: il s'agit des groupements de statut et l'individu s'y range en fonction de son niveau de prestige L'ordre politique: il s'agit des partis politiques et la place de l'individu dépend de son niveau de pouvoir Pour lui la conscience collective n'est pas nécessaire au sein d'une classe pour qu'elle soit réelle. IV. Quelle évolution des distances inter-classes et intra-classes? A. Assiste-t-on à une réduction des distances inter-classes? Distance inter-classes: Inégalité existant entre des individus appartenant à deux classes sociales différentes. a) La moyennisation: une réduction des distances inter-classes selon Henri Mendras Pour Henri Mendras (1927-2003), les classes sociales seraient en train de s'émietter du fait des changements de la société et il préfère parler de constellations organisées dans un espace à deux dimensions: la toupie. Elle serait amené à prendre du ventre quand les inégalités se réduiraient et à s'allonger lorsqu'elles augmenteraient. Le mouvement que cela traduit est une moyennisation: une réduction des écarts de niveau de vie entre les personnes les plus aisées et les moins aisées que l'on peut attribuer aux transformations de l'emploi (hausse de la qualification, féminisation). b) Un maintient des distances inter-classes selon Bourdieu et Peugny Selon Pierre Bourdieu (1930-2002), la société pourrait et devrait encore être analysée en terme de classes sociales. Au sommet de l'échelle, on trouverait la classe dominante, imposant le bon goût et la culture légitime aux autres classes. Au milieu, on trouverait les classes moyennes qui s'inscriraient dans un processus d'initiation: elle chercheraient à reproduire les normes culturelles imposées par la classe dominante sans pouvoir y parvenir complètement du fait de leurs propres spécificités culturelles. Pour finir, en bas de l'échelle, on trouve les classes populaires qui, tout en acceptant la domination culturelle imposée par la classe dominante, renonce à les imiter et s'inscrivent dans une logique de nécessité et de simplicité. L'appartenance des individus à l'une de ces catégories dépend de deux paramètres: Le niveau de capital culturel: ensemble des ressources culturelles socialement valorisées Le niveau de capital économique: ensemble des biens et services auxquels peut accéder un individu ● Camille Peugny défend également l'idée d'un maintient des distances au sein des classes car selon lui, cette pratique est entretenue par des pratiques culturelles et des modes de vie encore largement différenciés selon les classes sociales. B. Comment évoluent les écarts intra-classes? Distance intra-classe: Inégalité existant entre des individus appartenant à la même classe sociale. Depuis les années 1950 les évolutions de la structure sociale se sont traduites par un creusement des distances intra-classes: au sein d'une même catégorie sociale, les conditions de travail et de vie se différencient davantage en terme de pénibilité et de rémunération notamment. Cela se traduit entre autres par un affaiblissement de la conscience d'appartenance aux classes populaires et moyennes. V. Quels sont les éléments qui fragilisent l'analyse en termes de classes sociales de la société française? A. La lutte des genres s'ajoute à la lutte des classes Rapport de genres: Fait qu'il existe une répartition sexuée et inégale des tâches dans la société à la fois dans les tâches domestiques et dans le monde du travail. On peut faire une parallèle entre la lutte des classes et la lutte des genres en considérant que les hommes et les femmes occupent des places de la société qui sont fortement conditionnés par leur sexe. Les femmes subissent par exemple l'inégale répartition des tâches domestiques et des discriminations sur le marché du travail qui peuvent apparenter à l'appartenance à un genre, à l'appartenance à une classe sociale. Les femmes seraient ainsi en lutte pour conquérir l'égalité dans tous les aspects de la vie quotidienne. On peut donc dire que la lutte des genres se superpose à la lutte des classes et participe activement à la structuration de la société. B. Une identification subjective aléatoire Identification subjective à un groupe social: Fait pour un individu d'avoir le sentiment d'appartenir à un certain groupe social. Cette identification peut ne pas tout à fait correspondre l'appartenance objective à un groupe social, qui s'appuie sur des caractéristiques mesurables. Le sentiment subjectif d'appartenance à une classe sociale est moins important aujourd'hui que du temps de Marx. Une grande partie des français s'identifie à la classe moyenne, difficile à rendre objective et à cloisonner. Du fait des disparités fortes des individus qui s'en sentent membres, cette vaste classe moyenne peine à se comporter comme une classe au sens marxiste du terme, à identifier des intérêts communs et à se mobiliser pour les défendre. C'est notamment ce qui explique l’affaiblissement de l'analyse marxiste des classes, mais ce n'est pas valable pour la classe bourgeoise. La bourgeoisie est présentée par les sociologues Pinçon et Pinçon-Charlot comme la dernière véritable classe sociale au sens marxiste du terme: une classe pour soi à part du reste de la société, dont les membres ont des caractéristiques communes en terme de revenus, de normes et de valeurs, sont conscients des intérêts qu'ils ont en commun et sont capables de se mobiliser pour les défendre. C. L'individualisation remet en cause l'émergence d'un sentiment d'appartenance Selon certaines théories, des évolutions récentes sur le marché du travail comme l'essor des nouvelles technologies et le recours de plus en plus fréquent à des primes de performance conduiraient à un processus important d'individualisation au niveau du vécu du travail. Combinée avec les disparités culturelles, sociales et économiques qui se creusent au sein de la société, cette individualisation tendrait à isoler l'individu et pourrait se traduire par un affaiblissement des logiques de classes.