Légende alternative :

vote blanc et l'abstention sont deux pratiques différentes. Effectivement, lorsqu'une personne décide de voter blanc, elle montre qu'elle a une opinion comme le dit l'éducateur spécialisé de 46 ans : « je m'exprime en disant : « non, je ne suis pas d'accord >> >> ou l'artiste de 36 ans: « j'ai une opinion ». Or, l'abstention, elle, montre en général un désintérêt. Exercice 2: Appliquer des connaissances pour analyser le vote selon la PCS Question 1: Ce document est un tableau de Martial Foucault nommé « un vote de classe éclaté » qui a été publié dans L'enquête électorale française : comprendre 2017 en mars 2017. On remarque que les ouvriers sont surreprésentés dans l'électorat de M. Le Pen et les retraités, eux, sont surreprésentés dans l'électorat de F. Fillon. Question 2: On ne peut pas dire que les ouvriers représentent l'essentiel de l'électorat de M Le Pen. En effet, ils ne représentent que 15,7% des électeurs ayant votés pour M. Le Pen. De plus, une autre structure socioprofessionnelle a encore plus voté pour M. Le Pen que les ouvriers : les employés avec 21,2% des votes dirigés vers cet électorat. Question 3: Ce tableau ne va pas dans le sens de l'existence d'un vote de classe. En effet, pour chaque << classe », on remarque que les votes sont à peu près bien répartis entre les différents électorats. Par exemple, pour les professions indépendantes, la minorité a voté pour l'électorat de J.L. Mélenchon à valeur de 2,1% et la majorité a voté pour F. Fillon à valeur de 3,9% ce qui fait une différence de seulement 1,8%. Bien sûr, nous pouvons remarquer des différences entre les classes mais les votes restent très répartis entre les différents électorats pour chaque structure socioprofessionnelle. Exercice 3: Appliquer des connaissances pour analyser le vote selon les préférences des électeurs. Question 1 : Les électorats qui votent le plus par défaut sont ceux de Modem, UDI et celui des électeurs sans préférence. En ce qui concerne les intentions de vote, c'est l'électorat de E. Macron qui contient le plus de votes par défaut. Question 2 : Le d'adhésion est relativement faible parmi les électeurs d'E. Macron car, bien que ceux ses sentant près d'En Marche aient votés pour lui, de nombreux autres électeurs ont également voté pour lui car ce qu'il proposait était le plus proche des idées des électeurs ne voyant pas leur parti justement représenté aux élections. C'est donc dans ce cas un vote par défaut. Question 3 : La faiblesse du vote d'adhésion pour les électeurs des deux candidates qui sont parvenus au second tour de l'élection présidentielle s'explique par le fait que ces candidats réunissaient des critères convenant à des électeurs qui ne savaient pas pour qui voter étant donné que leur parti n'était pas convenablement représenté. C'est alors pour E. Macron ou pour M. Le Pen que ces électeurs ont voté. Exercice 4: Confronter une théorie classique à des faits récents. Question 1 : Selon les sociologues de l'université de Columbia, les variables qui influencent le vote sont le statut social, la religion et le lieu de résidence. Ce ne sont ni les campagnes, ni les médias. Question 2: En France, de nos jours, les choix électoraux ne sont plus, ou presque plus, influencés par ces variables. En effet, ces trois critères ramènent au vote de classe qui a tendance à disparaître au fil des années. Question 3: La théorie qui m'amène à être en désaccord avec Paul Lazarsfeld est celle démontrant que le vote de classe disparaît. En effet, les votes de toutes les catégories socioprofessionnelles confondues sont aujourd'hui répartis plus ou moins également entre les différents électorats. Ainsi, les dires de P. Lazarsfeld se vérifient de moins en moins et viendront peut-être un jour à totalement disparaître.