La Bataille de la Somme de 1916 représente l'une des batailles les plus sanglantes de la Première Guerre mondiale, opposant les forces alliées britanniques et françaises aux forces allemandes.
Cette offensive majeure, qui s'est déroulée du 1er juillet au 18 novembre 1916, avait pour objectif de soulager la pression allemande sur Verdun et de percer les lignes ennemies. Les conditions de vie des soldats pendant la Première Guerre mondiale étaient particulièrement difficiles dans les tranchées de la Somme. Les hommes devaient faire face à la boue, aux rats, aux maladies et au froid intense. La violence de masse caractéristique de cette bataille s'est manifestée dès le premier jour, avec près de 20 000 soldats britanniques tués, marquant le jour le plus meurtrier de l'histoire de l'armée britannique.
La vie dans les tranchées était marquée par une routine épuisante. La vie dans les tranchées se caractérisait par des tours de garde, l'entretien des positions, et l'attente interminable entre les assauts. Les poilus dans les tranchées devaient composer avec des conditions sanitaires déplorables, le manque de sommeil, et la menace constante des bombardements. Les civils n'étaient pas épargnés par le conflit : les villages proches du front étaient détruits, les populations déplacées, et l'économie locale anéantie. La bataille s'est terminée sans véritable vainqueur, malgré des gains territoriaux mineurs pour les Alliés. Le bilan humain fut catastrophique : plus d'un million de victimes au total, dont environ 420 000 Britanniques, 200 000 Français et 450 000 Allemands. Cette bataille illustre parfaitement la notion de violence de masse caractéristique de la Première Guerre mondiale, où l'industrialisation de la guerre a conduit à des pertes humaines sans précédent.