La procréation médicalement assistée en France est un sujet complexe qui touche de nombreuses familles cherchant à avoir des enfants.
Le système français encadre strictement ces techniques médicales à travers une législation française détaillée. Les couples hétérosexuels confrontés à l'infertilité, les femmes seules et les couples de femmes peuvent aujourd'hui y avoir accès. Le parcours commence généralement par des examens médicaux approfondis pour déterminer les causes de l'infertilité. Les médecins proposent ensuite différentes options, notamment la fécondation in vitro et l'insémination artificielle. La première consiste à féconder un ovule en laboratoire avant de le réimplanter dans l'utérus, tandis que la seconde introduit directement les spermatozoïdes dans l'utérus.
La législation française et gestation pour autrui reste très stricte sur certains points. La GPA demeure interdite sur le territoire français, même si certains couples choisissent de se rendre à l'étranger. Le don de gamètes est strictement encadré : il doit être gratuit et anonyme. Les donneurs doivent être majeurs et en bonne santé. Le processus implique un accompagnement psychologique et médical important, avec des délais d'attente qui peuvent être longs. Les centres spécialisés (CECOS) jouent un rôle central dans l'organisation des dons et la préservation des gamètes. La prise en charge par l'Assurance Maladie est possible sous certaines conditions, notamment l'âge de la femme qui doit être inférieur à 43 ans pour la FIV. Les couples doivent également être prêts à s'engager dans un parcours qui peut être long et émotionnellement exigeant, avec plusieurs tentatives parfois nécessaires avant d'obtenir une grossesse.