Analyse du deuxième mouvement : Adresse à l'inconnue et allégorie de la beauté fugitive
Le premier vers du tercet présente une antithèse marquante entre "éclair" et "nuit", soulignant l'intensité de l'émotion du poète. Cette opposition met en valeur le caractère fugitif de l'expérience.
Vocabulaire: L'antithèse "éclair/nuit" symbolise le contraste entre l'Idéal (éclair) et le Spleen (nuit) dans la poésie baudelairienne.
Le vers 10, "Ne te verrai-je plus que dans l'éternité ?", introduit une question rhétorique, suivie d'une gradation rythmique exprimant les sentiments du poète. Baudelaire explique qu'il croise l'idéal sans pouvoir le rencontrer véritablement.
Citation: "Ô toi que j'eusse aimée, ô toi qui le savais !" accentue l'impossibilité de la rencontre et le retour au spleen.
Conclusion et ouverture
"A une passante" évoque une scène de rencontre entre le poète et une femme représentant la beauté idéale. C'est le récit d'un instant figé par le souvenir, transformé en tableau, s'inscrivant parfaitement dans la section "Tableaux parisiens".
Highlight: Ce poème illustre la tension entre l'attrait et la terreur que provoque cette inconnue chez le poète, symbolisant la quête de l'idéal et son caractère insaisissable.
Pour approfondir cette thématique, on peut se référer à "Le désir de peindre", tiré du Spleen de Paris, qui explore également la fascination pour la beauté fugitive dans un contexte urbain.