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21/03/2022
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Hymne à la beauté : Introduction 1) Charles Baudelaire est un poète Français Né en 1821. Après une adolescence en révolte contre la bourgeoisie et un voyage aux Indes il se tourne vers le classicisme et choisit une vie de bohème. En juillet 1857, Charles Baudelaire publie Les Fleurs du Mal. Ce recueil de poèmes est condamné "pour outrage à la morale publique et aux bonnes mœurs". Baudelaire meurt en 1867, des suites de la syphilis et d'autres drogues. 2) Dans Les Fleurs du Mal, Charles Baudelaire regroupe présentent des poèmes sur l'ennui et la mélancolie que lui inspire la vie quotidienne. Il y partage son mal-être, une immense tristesse et une forme de dépression du poète. C'est œuvre lui vaudra une condamnation pour "offense à la morale publique et aux bonnes mœurs". 3) Baudelaire écrit un hymne à la beauté qui est évidemment ici personnifiée et à laquelle il s'adresse et qu'il interroge. Ce poème composé de 7 quatrains en alexandrin prend place dans la section Spleen et Idéal dans laquelle figure tout un cycle de poèmes qui permettent à Baudelaire de définir sa conception de la beauté. Ces poèmes consacrés à la beauté affirment l'alliance du beau et du monstrueux et nous montrerons donc en quoi ce dialogue avec la beauté personnifiée exprime une...
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esthétique du bizarre. 4) Viens-tu du ciel profond ou sors-tu de l'abîme, Ô Beauté ! ton regard, infernal et divin, Verse confusément le bienfait et le crime, Et l'on peut pour cela te comparer au vin. Tu contiens dans ton oeil le couchant et l'aurore; Tu répands des parfums comme un soir orageux; Tes baisers sont un philtre et ta bouche une amphore Qui font le héros lâche et l'enfant courageux. Sors-tu du gouffre noir ou descends-tu des astres ? Le Destin charmé suit tes jupons comme un chien ; Tu sèmes au hasard la joie et les désastres, Et tu gouvernes tout et ne réponds de rien. Tu marches sur des morts, Beauté, dont tu te moques ; De tes bijoux l'Horreur n'est pas le moins charmant, Et le Meurtre, parmi tes plus chères breloques, Sur ton ventre orgueilleux danse amoureusement. L'éphémère ébloui vole vers toi, chandelle, Crépite, flambe et dit: Bénissons ce flambeau ! L'amoureux pantelant incliné sur sa belle A l'air d'un moribond caressant son tombeau. Que tu viennes du ciel ou de l'enfer, qu'importe, Ô Beauté ! monstre énorme, effrayant, ingénu ! Si ton oeil, ton souris, ton pied, m'ouvrent la porte D'un Infini que j'aime et n'ai jamais connu ? De Satan ou de Dieu, qu'importe ? Ange ou Sirène, Qu'importe, si tu rends, - fée aux yeux de velours, Rythme, parfum, lueur, ô mon unique reine ! - L'univers moins hideux et les instants moins lourds ? 5) Nous allons commencer par parler de la définition de la beauté, de sa nature ainsi que de son origine que l'auteur aura du mal à trouver nous y verrons son caractère ambigu, ses qualités contraire qui la compose, après avoir fait cela nous étudierons un hymne à la toute puissance de la beauté, et enfin nous verrons en quoi la beauté est une fleur du mal qui permet d'échapper à ses problèmes. Analyse linéaire Le poème s'ouvre sur une question qui porte sur l'origine de la Beauté. Cette question est construite sur une antithèse avec "ciel profond" et "abîme" au vers 1 mais également le "ou" qui propose une alternative entre les deux. D'emblée, la nature ambiguë de la Beauté est indiquée. Et l'objet de sa vénération et la mise en valeur est soulignée par l'usage du "ô" lyrique au vers 2 et évidemment du rejet. On voit une personnification de la Beauté avec "ton regard" au vers 2 et "ton oeil" au vers 5. Il y a une nouvelle antithèse vers 2 et 3 qui oppose en alternance le bien et le mal avec "infernal" et "divin" suivi de "bienfait" et de "crime". Cependant ni le bien ni le mal ne domine, comme on peut le voir au vers 3 avec "confusément". Le bien et le mal sont entremêlé et indissociables. Au vers 4 on peut voir une comparaison entre la beauté et l'alcool avec "au vin". Cette comparaison symbolise l'addiction et l'ivresse. Thème important chez Baudelaire et auquel une section tout entière est consacrée. La seconde strophe poursuit le portrait humain et commence par une transition sur le thème du regard avec "couchant et aurore" au vers 5 pour affirmer que la Beauté réunit des qualités contraires. Il continue au vers 6 avec une comparaison "comme un soir orageux". Puis poursuit sur le thème de la bouche avec la métaphore "Tes baisers sont un philtre et ta bouche une amphore" au vers 7 qui donne un aspect magique. Également il sème la confusion avec l'oxymore du vers 8 en rendant "le héros lâche et l'enfant courageux". Les yeux et la bouche contiennent le temps et l'espace et continue à être mise en valeur avec plusieurs sens comme le goût, la vue ou l'odorat. À la troisième strophe la même question est reformuler en chiasme et les procédés sont les mêmes, cela montre qu'il n'y a toujours aucune réponse. Les vers 10, 11 et 12 donne une toute puissance de la beauté. Cette strophe continue de proposer les différentes alternatives avec les différentes antithèses comme "sors" et "descends" au vers 9, "gouffre noir" et "astres" sur le même vers. Au vers 10 il y a une comparaison avec un chien qui donne une soumission, il y a un côté envoutant avec "charmé" et à nouveau une personnification en femme avec "jupon". Au vers 11 il y a une référence à la déesse fortuna qui décide du destin. Au vers 12 sa puissance est soulagé par "gouverne" et aussi avec l'antithèse "tout et rien" Au vers 11 et 12 elle affirme son irresponsabilité avec "au hasard" et "ne réponds de rien". La strophe suivante continue la métaphore féminine avec "bijoux" qui est associé au péchés et "breloques" au vers 14 et 15, mais prend cette fois une tournure nettement plus inquiétante avec un champs lexical de la mort et un côté insensible avec "Tu marches sur des morts" au vers 13, "l'Horreur" au vers 14 et "le Meurtre" au vers 15 tout en montrant le caractère insolent et supérieur de la Beauté avec par exemple, l'altération en r "meurtre", "morts" et "breloques" au vers 13 et 15. Dans la cinquième strophe il y a un contraste entre les choses légères et la mort. Dans les deux phrases l'homme est fasciné et attiré par la beauté alors qu'elle est dangereuse comme nous le montre "crépite" et "flambe" au vers 18. Cela est une métaphore avec le vers 17 où l'éphémère est un insecte qui se brule sur une chandelle comme le fait l'amoureux avec la beauté de se belle. Il y a donc un champ lexical de la lumière avec "chandelle" au vers 17 et "flambeau" au vers 19. La cinquième strophe évoque également les images de mort, de l'éphémère, mais aussi celle de l'amoureux avec "un moribond caressant son tombeau" au vers 20. Cette acceptation de la mort sera ensuite revendiquée dans le dernier poème des Fleurs du mal << Le Voyage ». Ces 2 strophes l'impression d'une beauté attirante, intrigante mais surtout dangereuse. Aux vers 21 et 22 il y a une similitude avec les vers 1 et 2. On retrouve l'antithèse est le "Ô" lyrique. Il parle de la beauté comme si elle était hors norme. Au vers 23 il a une condition pour accepter la beauté. La condition c'est qu'elle lui ouvre les portes. L'application du poète apparaît avec la première personne. Il insiste sur sa réponse avec la répétition à deux endroits différents. La beauté veux améliorer la vie du poète. Les mots hideux et l'ourson sa vision du monde. Dans cette dernière strophe d'autres termes désigne la beauté comme au vers 26 avec "anges", "sirène" et "fée". Il y a un refus de répondre mais plutôt l'attente de quelque chose qui viendrait de la beauté. Cette sixième strophe fait le constat que l'origine de la Beauté n'est pas important, on peut le voir au vers 21 avec "Que tu viennes du ciel ou de l'enfer, qu'importe". Elle le montre en affirmant le caractère monstrueux de la Beauté par la triple épithète "énorme, effrayant, ingénu" au vers 22. Le premier adjectif dit que la Beauté se définit par son absence de norme, ce qui l'éloigne des règles classiques de régularité et d'une conception du beau qui a de l'harmonie et des formes proportionnelles. Selon Baudelaire, le beau est bizarre, infini et inconnu. Baudelaire reprend cela de Platon, mais chez Platon, le beau coïncide avec le bon (c'est le kallos kaghatos), ce qui casse l'opposition entre bien et le mal, le ciel et l'enfer parce que la Beauté est au-delà de toute dimension morale. Son incarnation terrestre dispense à la fois le "bienfait" et le "crime" et prend la forme d'une femme fatale à la fois satanique et divine. La dernière strophe dit tout cela, mais réaffirme en même temps au vers 21 avec "qu'importe", l'hypothèse d'un soulagement qui au vers 28 rendrait "L'univers moins hideux et les instants moins lourds". La phrase interrogative renforce le caractère incertain du soulagement. Il termine en disant que la Beauté avec au vers 27 "Rythme, parfum, lueur" rend le monde moins laid, mais surtout supportable. Conclusion Ce poème définit une esthétique nouvelle non plus fondée sur le modèle du parnasse reposant sur la perfection formelle, mais sur les critères du bizarre et du monstrueux. Faisant de la laideur du beau, du meurtre ou du vice des éléments poétiques, Baudelaire dissocie le beau, le bon et le bien et ce poème nous sert à comprendre l'importance de la beauté dans sa vie que ce soit avec les femmes, la musique, l'art ou la poésie. Enfin, le poème expose un idéal de la beauté non dépourvu d'ambiguïté qui mêle fascination, et sadisme. En cela, elle permet d'échapper au spleen.