Conclusion et interprétation de Hymne à la beauté
Cette dernière page conclut l'analyse du poème en soulignant son importance dans l'œuvre de Baudelaire et dans la littérature française. Hymne à la beauté représente parfaitement la vision baudelairienne de l'esthétique, mêlant le sublime et l'horrible, le divin et le satanique.
Le poème se termine sur une note d'acceptation de cette beauté ambiguë, peu importe son origine divine ou infernale. Baudelaire suggère que la beauté, malgré sa nature potentiellement destructrice, rend l'univers moins hideux et le temps moins lourd.
Quote: "De Satan ou de Dieu, qu'importe ? Ange ou Sirène, Qu'importe, si tu rends, - fée aux yeux de velours, Rythme, parfum, lueur, ô mon unique reine ! - L'univers moins hideux et les instants moins lourds ?"
Cette conclusion souligne le pouvoir rédempteur de la beauté, capable de transcender les notions conventionnelles de bien et de mal.
Highlight: Hymne à la beauté est un texte clé pour comprendre la conception baudelairienne de l'esthétique et son influence sur la poésie moderne.
Ce poème illustre parfaitement les thèmes principaux des Fleurs du mal : la dualité de la nature humaine, la quête de l'idéal dans un monde imparfait, et le pouvoir transformateur de l'art et de la beauté.