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Analyse linéaire : Juste la fin du monde de de Jean-Luc Lagarce (partie 2, scène 2)

20/07/2022

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scène 2, partie 2
JUSTE LA FIN DU MONDE
1990/JEAN-LUC LAGARCE/ THÉÂTRE
RÉSUMÉ Première partie (scène 11): fin par un dialogue entre Antoine
scène 2, partie 2
JUSTE LA FIN DU MONDE
1990/JEAN-LUC LAGARCE/ THÉÂTRE
RÉSUMÉ Première partie (scène 11): fin par un dialogue entre Antoine
scène 2, partie 2
JUSTE LA FIN DU MONDE
1990/JEAN-LUC LAGARCE/ THÉÂTRE
RÉSUMÉ Première partie (scène 11): fin par un dialogue entre Antoine

scène 2, partie 2 JUSTE LA FIN DU MONDE 1990/JEAN-LUC LAGARCE/ THÉÂTRE RÉSUMÉ Première partie (scène 11): fin par un dialogue entre Antoine et Louis (difficultés relationnelles) - texte 13 - - Après l'intermède (personnages se cherchent, s'appellent comme dans un rêve) Deuxième partie : s'ouvre sur un monologue de Louis qui commente son départ + attitude d'Antoine qui est pressé qu'il parte. Début de la scène 2: montre l'empressement de Suzanne à faire rester son frère + celui d'Antoine à l'accompagner, attitude qui est qualifiée de "désagréable" par Suzanne : la tension monte. COMMENT LA CRISE CONTENUE D'ANTOINE ARRIVE-T-ELLE ICI À UN ABOUTISSEMENT ? I/ LA BRUTALITÉ D'ANTOINE EN QUESTION ➤ Catherine défend Suzanne contre son mari qu'elle trouve également "désagréable" Catherine atténue avec un faux euphémisme "tu es un peu brutal, tu ne te rends pas compte" (brutal = plus violent que désagréable) → Catherine rend les choses pires - Antoine reprend ce mot choquant avec une double interrogation rhétorique "Je suis un peu brutal ? Pourquoi tu dis ça ?" → il sait qu'il est le frère primaire, travail manuel, physiquement supérieur.... = véritable accusation qui touche une blessure intime/profonde Pas d'argument: "Non. Je ne suis pas brutal" + hyperbole "Vous êtes terribles, tous, avec moi" = impression d'être victime et seul contre tous - Dénégation de Louis "Non, il n'a pas été brutal" = pour aider Antoine mais...

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Légende alternative :

l'exaspère pourtant Louis essaye de le calmer avec incompréhension vis à vis de Catherine "je ne comprends pas ce que vous voulez dire" = feinte ? Possible hypocrisie de Louis (pour atténuer la crise) est remarquée par Antoine = ranime tension "la Bonté même" : expression allégorique et ironique + "Oh, toi, ça va" réponse abrupte qui confirme l'accusation de Catherine Catherine essaye de l'apaiser en l'infantilisant en le rappelant à l'ordre "Antoine" + geste vers lui → renforce sa crise > Chacun des protagonistes essayant de calmer le jeu et de se justifier ne réussit qu'à faire monter la tension II/ LA DÉFENSE D'ANTOINE ➤ Antoine se lance dans une tirade pour se défendre - Il ne supporte pas le geste de Catherine = humiliant Conciliant "faites comme vous voulez" mais épanorthose "je ne voulais rien de mal, je ne voulais rien faire de mal, il faut toujours que je fasse mal" = trouble (passe d'une situation précise à une généralité). accusation du frère maladroit et primaire qui ne sait pas se comporter - Il passe du faire (du mal) au dire (du mal) "ce que je voulais juste dire, je n'ai rien dit de mal" (épanorthose) = minimise sa responsabilité + clarifie ses paroles + - Il entrecoupe ses paroles avec la défense "ne me touche pas" (didascalie implicite): à Catherine, puis Louis ? La Mère ? - Il veut montrer que la réaction de la famille est disproportionnée par rapport à ce qu'il a dit "je disais juste qu'on pouvait l'accompagner, et là, maintenant, vous en êtes à me regarder comme une bête curieuse" = comparaison qui montre que Antoine a l'impression d'être l'idiot de la famille - "Arrêtez de me prendre pour un imbécile" : réitère cette idée avec un ordre, pour lui cet incident = révélateur de l'image qu'ils ont de lui - 3 négations terminent la tirade: "Il n'y avait rien de mauvais dans ce que j'ai dit" (négation partielle); "ce n'est pas bien, ce n'est pas juste, ce n'est pas bien d'oser penser cela" (négations totales) = condamnation implicite de la famille son égard est retournée contre elle - Il essaye de se défausser en montrant qu'il est la victime quoi qu'il fasse "il dit qu'il veut partir et cela va être de ma faute" Puis il généralise : "cela va encore être de ma faute, [...] vous ne pouvez - pas toujours avoir raison contre moi" : répétition de l'adverbe "toujours" + épanorthose (trouble) = Antoine peine à trouver l'expression pour qualifier son sentiment d'injustice Cette tirade ressemble à un plaidoyer maladroit, sous le coup d'une émotion qui semble disproportionnée par rapport à sa cause (la parole malheureuse de Catherine), et qui grandit au fur à mesure qu'Antoine développe son discours. Il déporte sa faute supposée sur la famille, qui le traiterait avec une certaine injustice III/ PERTE DE CONTRÔLE, ENTRE PLEURS ET VIOLENCE ➤ L'émotion à la fin de la tirade est comme une perte de contrôle - Propositions courtes, Antoine se répète + sentiment que malgré ses efforts, il n'arrive pas à formuler son idée : propositions répétées "Je disais seulement, je voulais seulement dire" + affirmation de son innocence "Ce n'était pas en pensant mal" Interrompu par Louis, tentative d'apaisement : "Ne pleure pas" → comprend l'intensité d'Antoine (didascalie implicite) mais le met hors de lui "Tu me touches : je te tue": très violent + relation cause/conséquence toutes les rancoeurs qu'Antoine a accumulée au fil des ans (qu'il détaille après) La crise d'Antoine arrime à une acmé, l'irrémédiable est possible, mais n'a pas lieu Représente le noeud de l'action, tensions atteignent leur paroxysme mais pas de finalité (aveu de Louis) Antoine incarne le mieux la crise personnelle, sentiment de non-reconnaissance familiale = Ouverture : la scène suivante, où Antoine fait le point de la relation avec son frère