L'affolement de Tournel
Le début de la scène met en évidence l'affolement de Tournel dont le nom même est comique puisqu'il est victime de la "tournette". Les didascalies le décrivent comme "un écureuil en cage" avec "des regards effarés", illustrant sa totale désorientation.
Le comique de situation se manifeste par le contraste entre Tournel paniqué et Baptistin qui se plaint mécaniquement de ses rhumatismes. L'accumulation d'interjections "Ah","Oh","Hein" et d'interrogations "Qu′est−cequec′estquec\ca?","D′ouˋsortez−vous?" traduit l'incompréhension totale de Tournel.
La disparition de Raymonde intensifie son désarroi, exprimé par la répétition anxieuse de son prénom et une recherche frénétique. Les verbes d'action dans les didascalies (courant, réintègre, appelant) créent une scénographie dynamique typique du vaudeville.
🎭 Bon à savoir : Feydeau utilise la technique du "dialogue de sourds" où les personnages ne se comprennent pas, ce qui renforce l'effet comique et la sensation d'absurde pour le spectateur.