Une leçon de fraternité
Dans la dernière partie du discours du vieux Tahitien, le vieillard donne une leçon de fraternité aux Européens. Il dénonce l'idée que les Tahitiens soient traités comme des animaux et souligne l'égalité fondamentale entre tous les hommes. Le texte utilise habilement le terme chrétien de "frère" pour montrer que la fraternité est un concept naturel, et non uniquement religieux.
Le vieillard pose une série de questions rhétoriques qui mettent en lumière l'hospitalité des Tahitiens, en contraste avec l'attitude des Européens. Il conclut en demandant aux colonisateurs de respecter les mœurs tahitiennes et rejette l'imposition de la philosophie des Lumières.
Analyse linéaire Diderot : La phrase "Quel droit as-tu qu'il n'ait pas sur toi ?" forme un chiasme qui souligne l'égalité fondamentale entre tous les hommes.
Citation : "Nous ne voulons point troquer ce que tu appelles notre ignorance contre tes inutiles lumières."
Ce discours du vieux Tahitien dans le "Supplément au voyage de Bougainville" de Diderot contribue ainsi à développer le mythe du bon sauvage, tout en critiquant fermement les pratiques coloniales européennes.