Analyse Détaillée de l'Épilogue d'Incendies de Wajdi Mouawad
La lecture analytique d'Incendies scène 28 nous plonge dans l'épilogue poignant de cette œuvre majeure du théâtre contemporain. Cette analyse linéaire d'Incendies dernières volontés révèle la complexité des relations familiales et la puissance de la transmission intergénérationnelle.
Définition: L'épilogue d'Incendies constitue le dénouement de la pièce où Nawal s'adresse à ses enfants à travers trois lettres distinctes, révélant les vérités enfouies de leur histoire familiale.
Dans la première partie, la lettre adressée à Simon dévoile une construction stylistique remarquable. L'utilisation répétée d'effets miroirs "tupleures/jepleure" crée une symétrie émotionnelle entre la mère et le fils. La métaphore saisissante "L'enfance est un couteau planté dans la gorge" illustre la violence des traumatismes familiaux tout en suggérant la possibilité d'une guérison.
La deuxième lettre, destinée à Jeanne, explore la transmission de la colère féminine à travers les générations. Cette crise familiale se manifeste par une construction en parallèle qui souligne la répétition des schémas destructeurs. La métaphore du "fil à casser" symbolise la nécessité de rompre avec ce cycle de souffrance.
Citation: "Les femmes de notre famille, nous sommes engluées dans la colère. ... Il faut casser le fil."
La dernière partie, adressée aux jumeaux, transcende la simple crise personnelle pour atteindre une dimension universelle. L'auteur y développe une réflexion profonde sur l'origine des histoires familiales, remettant en question la notion même de commencement. Cette structure tripartite permet à Mouawad de construire un épilogue qui, contrairement aux tragédies classiques, ouvre sur une possibilité de rédemption et de reconstruction.
Point Important: Contrairement à une tragédie traditionnelle, cet épilogue offre une issue positive où les personnages échappent à la fatalité de leur destin, marquant ainsi la spécificité de l'écriture de Mouawad dans le théâtre contemporain.