Résumé de la page 4
Cette page conclut l'analyse de la scène d'exposition le malade imaginaire, en se concentrant sur les aspects comiques et la critique sociale.
Le champ lexical monétaire domine la lecture de la facture, avec des répétitions comme "Trois et deux font cinq, et cinq font dix" qui révèlent l'obsession d'Argan pour la comptabilité.
Quote: "Ce qui me plaît de Monsieur Fleurant, mon apothicaire, c'est que ses parties sont toujours fort civiles."
Le dialogue fictif d'Argan avec Fleurant, l'apothicaire, suggère qu'Argan est à la fois l'auteur et le metteur en scène de sa propre maladie. Cette mise en scène révèle la lucidité paradoxale d'Argan, qui n'est pas dupe des pratiques de l'apothicaire mais continue néanmoins à jouer le jeu.
Highlight: La diminution systématique des chiffres par Argan met en lumière la malhonnêteté supposée de Fleurant, tout en soulignant le caractère raisonnable d'Argan dans sa folie.
Cette lecture linéaire Le Malade imaginaire acte 1 scène 1 démontre comment Molière utilise le comique pour critiquer à la fois les pratiques médicales de son époque et les travers de la bourgeoisie, tout en dressant un portrait complexe et nuancé de son protagoniste.