Les derniers instants de Manon
Le deuxième mouvement du texte relate les derniers moments de Manon. Au petit matin, Des Grieux s'aperçoit que les mains de sa maîtresse sont froides et tremblantes. Manon, sentant sa fin proche, prononce ses dernières paroles d'une voix faible.
Citation: "Elle me dit, d'une voix faible, qu'elle se croyait à sa dernière heure."
L'auteur utilise des antithèses pour souligner le contraste entre la chaleur de l'amour de Des Grieux et le froid de la mort qui s'empare de Manon. Le récit devient elliptique, traduisant l'incapacité du narrateur à décrire pleinement sa douleur.
Exemple: L'énumération "ses soupirs fréquents, son silence à mes interrogations, le serrement de ses mains" illustre les signes annonciateurs de la mort imminente de Manon.
La mort de Manon est décrite sobrement, par euphémisme, ce qui renforce le pathétique de la scène. L'auteur présente Manon comme une femme aimante jusqu'à son dernier souffle, la réhabilitant ainsi aux yeux du lecteur.