Troisième mouvement : Une déclaration d'amour à la vie
Dans la dernière partie de l'extrait d'Albert Camus Noces sur le rivage, l'auteur fait une véritable déclaration d'amour à la vie. L'abandon au monde devient source de bonheur et de liberté, s'opposant aux exigences sociales symbolisées par le "masque" et le "savoir-vivre".
Camus insiste sur le fait que cette vie en harmonie avec la nature ne le pervertit pas, mais au contraire l'enrichit et lui permet de rester fidèle à lui-même. Il décrit la vie qu'il choisit avec un lexique mélioratif et une phrase lyrique, soulignant la fusion entre son corps et la nature.
Citation : "Si cette vie me donne raison, c'est que j'ai raison, mais aucun chien n'a raison contre les hommes."
L'auteur conclut en opposant l'apprentissage de la vie à la science conventionnelle, suggérant qu'il est plus difficile mais plus enrichissant de s'abandonner au monde que de se conformer aux attentes sociales. Cette analyse linéaire de L'Étranger d'Albert Camus révèle un art de vivre fondé sur l'amour de l'existence et la fierté d'être humain, accessible uniquement par une communion sensuelle avec le monde.