Second mouvement : L'éloge de l'amour imparfait
Le ton change radicalement. Perdican commence par renvoyer Camille au couvent, mais c'est pour mieux développer sa philosophie de l'amour.
D'abord, il dresse un tableau noir de l'humanité : "Tous les hommes sont menteurs" et "toutes les femmes sont perfides". Cette généralisation brutale semble donner raison à Camille.
Mais c'est un piège rhétorique ! La conjonction "mais" marque le renversement total. Malgré toutes ces imperfections, l'union de deux êtres reste "sainte et sublime".
La conclusion est magnifique : mieux vaut avoir aimé et souffert que de n'avoir jamais vécu. Cette phrase, inspirée d'une lettre de George Sand, résume toute la philosophie romantique : l'authenticité de l'émotion prime sur la sécurité.
Citation clé : "J'ai souffert souvent ... mais j'ai aimé. C'est moi qui ai vécu" - à connaître absolument !