La rencontre amoureuse et la désillusion (Parties III-IV)
La première rencontre arrive enfin : "une demoiselle aux petits airs charmants" passe sous un réverbère. Mais attention, Rimbaud mélange idéalisation et ironie ! La jeune fille trouve le narrateur "immensément naïf" - le regard distancié de l'auteur transparaît.
L'anaphore "Vous êtes amoureux" répétée deux fois mime le trouble adolescent. La jeune fille devient "l'adorée" avec une majuscule - hyperbole typique de l'amour juvénile qui idéalise l'être aimé.
Mais la chute est brutale : elle le fait rire avec ses sonnets, ses amis le fuient. Le cycle se referme quand il retourne aux mêmes cafés du début, comme si rien ne s'était passé.
La structure circulaire finale "Onn′estpasseˊrieux,quandonadix−septans" montre que ces expériences, bien qu'intenses, font partie du passage obligé de l'adolescence.
💡 Clé de lecture : Rimbaud ne se moque pas cruellement - il observe avec tendresse les illusions nécessaires de la jeunesse !