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21/03/2022
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Theodecte: Introduction : 1) Jean de La Bruyère est un moraliste français, né en 1645 et mort à Versailles en 1696. La Bruyère est célèbre pour son seul ouvrage "Les caractères". La Bruyère s'installe en février 1685 à l'Hôtel de Condé, situé à Versailles, domicile de son nouveau maître. Lorsque le grand-père du duc vient à mourir, il devient le gentilhomme ordinaire du Duc, en charge de la bibliothèque. Une position qui lui permettra d'écrire "Les caractères" et faire ses observations de la haute société. 2) En effet Labruyère y dépeint les moeurs de la haute société. La Bruyère a travaillé pendant dix-sept ans avant de publier ce recueil de 420 remarques, sous forme de maximes qui sont concise et frappante et de portraits qui montre les travers humains et sociaux à travers des descriptions très fines de personnages, mettant en évidence des défauts. Les Caractères sont une véritable critique où l'on voit les moeurs, les contradictions ainsi que des personnages types de la société du XVIIe siècle. C'est donc l'œuvre de toute une vie et la seule œuvre que La Bruyère ait publiée. 3) Le texte est une remarque qui fait la satire de la société de l'époque. Il s'agit de la remarque 12 du livre 5, livre qui se nomme éden la société et...
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de la conversation" ou La Bruyère il évoque l'are d'être en société. Il dresse le portrait des personnages contraires aux valeurs de civilité, de politesse et d'honnêteté. Cette remarque est un portrait en acte de Théodecte, un personnage qui se comporte de manière grossière lors d'un dîné. 4) J'entends Théodecte de l'antichambre; il grossit sa voix à mesure qu'il s'approche ; le voilà entré : il rit, il crie, il éclate ; on bouche ses oreilles, c'est un tonnerre. Il n'est pas moins redoutable par les choses qu'il dit que par le ton dont il parle. Il ne s'apaise, et il ne revient de ce grand fracas que pour bredouiller des vanités et des sottises. Il a si peu d'égard au temps, aux personnes, aux bienséances, que chacun a son fait sans qu'il ait eu intention de le lui donner; il n'est pas encore assis qu'il a, à son insu, désobligé toute l'assemblée. A-t-on servi, il se met le premier à table et dans la première place; les femmes sont à sa droite et à gauche. Il mange, il boit, il conte, il plaisante, il interrompt tout à la fois. Il n'a nul discernement des personnes, ni du maître, ni des conviés ; il abuse de la folle déférence qu'on a pour lui. Est-ce lui, est-ce Euthydème qui donne le repas ? Il rappelle à soi toute l'autorité de la table ; et il y a un moindre inconvénient à la lui laisser entière qu'à la lui disputer. Le vin et les viandes n'ajoutent rien à son caractère. Si l'on joue, il gagne au jeu ; il veut railler celui qui perd, et il l'offense; les rieurs sont pour lui : il n'y a sorte de fatuités qu'on ne lui passe. Je cède enfin et je disparais, incapable de souffrir plus longtemps Théodecte, et ceux qui le souffrent. 5) Nous allons voir dans cette remarque en quoi Théodecte est-il le contre modèle de l'honnête homme. Tout d'abord nous verrons l'arrivée théâtrale du personnage dans une première partie. Ensuite nous verrons son attitude grossir pendant le repas dans une deuxième partie. Et pour finir nous étudierons la dernière enfance qui conduit le locuteur a quitté la pièce. Analyse linéaire : Dès le début la Bruyère s'inclue, il se place en témoin. L'antichambre qui permettait la réception chez les nobles nous permet à nous de se situer dans le contexte. Théodecte apparaît comme un acteur en sortant de l'antichambre comme si il sortait de coulisses. Avec "qu'il s'approche". Il y a ensuite des propositions juxtaposées août et au texte se caractérise par le bruit. Il y a beaucoup d'éléments sonores comme "Tonnerre", "fracas" et "grossis" suivi d'une gradation "il rit, il éclate". Cette gradation se termine sur la métaphore du tonnerre. Il y a ensuite une hyperbole "grand fracas". L'expression "on bouche ses oreilles" montre la gène occasionné ainsi que la réaction spontanée et physique. Le pronom "on" est général. Le nouvel élément du portrait est le contenu de son propos. À la ligne 3 il y a une litote pour critiquer. À partir du point virgule de la ligne 4 il y a un apaisement avec les mots "s'apaise", "revient de ses fracas" et "bredouiller". Il fait maintenant apparaitre la bêtise du personnage. Puis la tournure restrictive montre que ces paroles ne sont faites que de sottises. Au ligne 6 à 9 on voit l'impolitesse du personnages avec "si" suivi d'une énumération de tout ce qu'il ne respecte pas. La ligne 7 c'est l'expression de la conséquence de ce manque de politesse. Théodecte blesse les gens qui l'entourent par exemple avec "chacun a son fait" à la ligne 7 et "désobligé toute l'assemblée" à la ligne 8 et 9. Il a plusieurs expressions qui montre que Théodecte dérange tout le monde comme "on" à la ligne 2, "chacun" à la ligne 7, "toute l'assemblée" à la ligne 8 et 9, "A son insu" à la ligne 8 et "sans qu'il ait eu l'intention" à la ligne 5 et 6. L'entrée en scène de Théodecte montre bien qu'il occupe tout l'espace à peine arrivée et qu'il mobilise toute l'attention. Il y a par la suite une abondance d'énumération qui porte sur tout les gens qu'il dérange. Cela montre la chronologie, la progression de la narration. Il y a "il n'est pas encore assis" à la ligne 8 et "A-t'on servi" à la ligne 9. On peut voir une rapidité pour aller à table avec une répétition du mot "premier" ce qui représente la précipitation. Il va s'assoir en premier et prend prestement la place du maitre de maison. Il y a une nouvelle accumulation de verbe dont il est le sujet. Ce qui donne une impression d'agitation. il mobilise tout l'espace et toute l'attention. On peut ensuite voir une série de négation à la ligne 11 et 12 qui montre pleinement le manque de respect des personnes présentes. Et peu à peu il prend la place du maitre de maison. Ce qui est d'ailleurs souligné par la question réthorique de la ligne 13. Ici Labruyère accuse aussi la société de rentrer dans le jeu de ce personnage. Il traire les gens de fous et n'a pas de respect. Il est donc plus facile de lui laisser prendre toute la place. Également on ne peut même pas lui accorder de mérite car l'homme est surement riche ou de au rang. Il y a maintenant un changement de champs lexical, on passe du thème du repas au thème du jeu. Théodecte gagne à chaque fois. À la ligne 17 Labruyère ajoute un nouveau défaut qui est la moquerie de celui qui perd. Il y a une nouvelle accusation contre la société et contre les autres à la ligne 18. Cette ligne attaque aussi bien Théodecte avec son caractère vantard, prétentieux, que les autres avec le pronom "on". La dernière phrase c'est la réapparition du pronom "je". Ce pronom a ouvert et ferme maintenant ce portrait en acte. Cette dernière phrase sert de chute. Le mot "enfin" est une sorte de soulagement mais avec quand même une trop longue attente. La répétition du verbe souffrir montre la difficulté de tenir face à ce personnage. Conclusion Labruyère a choisit de faire le portrait de ce personnage qui le représente en un acteur qui met en action et attire l'attention. On découvre son caractère qui est tout le contraire d'un honnête homme. Il est simplement stupide et grossier.