La présence d'un père agacé
Dans cette partie de la scène de l'analyse linéaire du Malade imaginaire, la déclaration d'amour achevée, Cléante cherche à connaître les sentiments d'Angélique envers son rival, Thomas Diafoirus, également présent avec son père.
Quote: "Ah ! je le hais plus que la mort"
Cette réplique d'Angélique est à la fois drôle et touchante. Elle exprime sa haine envers Thomas Diafoirus, continuant ainsi à affirmer son amour pour Cléante, tout en créant une situation comique puisqu'elle parle ainsi en présence de son prétendant sans qu'il ne s'en aperçoive.
Cléante rappelle à Angélique la force de l'autorité paternelle avec la simple phrase "Mais un père...". La réponse d'Angélique, répétant trois fois le mot "mourir", souligne sa détermination : si elle ne peut aimer Cléante Tircisdansl′opeˊra, elle préfère la mort.
Highlight: L'échange entre Cléante et Argan devient comique lorsque Cléante demande à Argan de garder le silence, prétextant que "il ne dit rien" dans l'opéra.
Argan, de plus en plus agacé, finit par interrompre l'opéra, le qualifiant de "sottises". Il critique sévèrement ce qui lui est présenté, le jugeant "fort mauvais exemple" et "impertinent".
Example: La naïveté d'Argan est illustrée lorsqu'il arrache la feuille des mains de Cléante en disant "Montrez-moi ce papier", s'interrogeant sur le contenu de l'opéra.
La scène se termine sur une note de tension comique, les amoureux ayant failli être découverts par le père qui commence à se douter de la véritable nature de l'opéra joué devant lui.
En conclusion, cette mise en abyme dans le Malade imaginaire a permis à Angélique et Cléante de s'avouer leurs sentiments réciproques malgré la présence d'Argan et de Thomas Diafoirus, créant ainsi une scène à la fois romantique et comique, typique du génie de Molière.