Analyse linéaire de la première partie du poème
L'analyse linéaire Automne malade commence par la personnification de l'automne, présenté comme "malade" et "adoré" dès le premier vers. Apollinaire s'adresse directement à la saison, utilisant le tutoiement pour créer une intimité avec cette entité personnifiée.
Le poète anticipe la mort de l'automne en employant le futur, évoquant de manière hyperbolique "l'ouragan" qui symbolise les tempêtes hivernales. Ces intempéries vont s'abattre sur la nature, blanchissant les "roseraies" et les "vergers" sous la neige.
Example: "Et que j'aime ô saison, ô ma saison préférée" illustre l'attachement profond du poète à l'automne.
La tournure pathétique "pauvre automne" accentue la fragilité de la saison face à l'inévitable arrivée de l'hiver. Le contraste entre la "richesse" et les "fruits mûrs" de l'automne et la blancheur mortifère de l'hiver est saisissant.
Definition: Hyperbole - Figure de style qui consiste à exagérer l'expression d'une idée ou d'une réalité pour la mettre en relief.
Les "éperviers" mentionnés au vers 9 symbolisent l'hiver tapi dans l'ombre, prêt à fondre sur sa proie comme ces oiseaux de proie sur les "nixes nicettes", des nymphes issues de la mythologie germanique. Cette référence ajoute une dimension fantastique au poème.
Quote: "Les éperviers planent sur les nixes nicettes aux cheveux verts et naines"
Cette image des ondines présentées comme sans cœur fait écho aux amours malheureuses du poète, notamment sa rupture avec Annie Playden, ajoutant une couche autobiographique à la mélancolie automnale.