La phrase interrogative et ses types
La phrase interrogative se reconnaît par son point d'interrogation et son intonation ascendante. Elle peut prendre deux formes principales : l'interrogation totale et partielle.
L'interrogation totale porte sur l'ensemble de la phrase et appelle une réponse par oui ou non. Par exemple : "Est-ce que tu viens à la soirée ?" L'interrogation partielle, quant à elle, porte sur un élément spécifique de la phrase et est introduite par un mot interrogatif comme un pronom qui,que,quoi,lequel, une locution pronominale quiest−cequi,qu′est−ceque ou un adverbe (où, quand, comment, pourquoi, combien).
Pour formuler une interrogation directe, tu as plusieurs options selon le niveau de langue. Dans un langage soutenu, utilise l'inversion du pronom sujet : "Pourriez-vous fermer la porte ?". Pour un langage plus courant, ajoute la tournure "est-ce que" : "Est-ce que vous pouvez fermer la porte ?".
💡 Astuce pour le bac : L'analyse de l'interrogation est souvent demandée dans les exercices de grammaire. Sache identifier si une question est totale ou partielle, ainsi que la construction employée !
L'interrogation indirecte prend la forme d'une proposition subordonnée introduite par un verbe interrogatif comme "demander", "ne pas savoir" ou "ignorer". Par exemple : "Je me demande quand il va revenir" ou "J'ignore quand il viendra nous rejoindre".
La subordonnée interrogative indirecte rapporte indirectement une question et complète un verbe exprimant une demande. Pour une interrogation indirecte totale, elle est introduite par la conjonction "si" : "Demandes-lui si elle a besoin d'aide". Pour une interrogation indirecte partielle, on utilise des pronoms (qui, à qui), des locutions pronominales (ce qui, ce que), des déterminants (quel, quelle) ou des adverbes (quand, pourquoi).