Page 2 : Analyse du premier mouvement

Le premier mouvement du texte présente la guerre comme un spectacle impressionnant, utilisant des procédés stylistiques pour souligner l'ironie de cette vision.

Quote: "Rien n'était si beau, si leste, si brillant, si bien ordonné"

Cette énumération d'adjectifs mélioratifs, renforcée par l'adverbe intensif "si" et le pronom indéfini "Rien", présente la guerre comme une œuvre d'art, contrastant avec sa réalité brutale.

Example: L'énumération "Les trompettes, les fifres, les hautbois, les tambours, les canons" juxtapose des instruments de musique avec des armes, créant une antithèse entre "harmonie" et "enfer".

Voltaire utilise également la déshumanisation des soldats en les réduisant à des chiffres approximatifs, et la personnification des armes pour souligner l'absurdité de la situation.

Quote: "Candide, qui tremblait comme un philosophe"

Cette comparaison ironique se moque à la fois des philosophes et de Candide lui-même, montrant l'autodérision de Voltaire.

Page 3 : Analyse du deuxième mouvement

Le deuxième mouvement révèle la réalité brutale de la guerre, contrastant fortement avec la vision idéalisée du début.

Highlight: Voltaire dénonce la responsabilité des hommes de pouvoir et de l'Église dans la guerre.

L'auteur utilise des euphémismes et des litotes pour souligner l'absurdité des justifications de la guerre :

Quote: "Il prit le parti d'aller raisonner ailleurs des effets et des causes"

Cette phrase cache la peur de Candide et sa fuite du champ de bataille, lui permettant de découvrir l'absurdité du conflit.

Le texte passe du passé simple à l'imparfait, indiquant un changement dans la perception de Candide. La description devient plus réaliste et brutale, avec un champ lexical de la violence associé aux victimes civiles.