La satire de la médecine dans Le Malade imaginaire
Le Malade imaginaire de Molière offre une critique acerbe de la médecine du XVIIe siècle, ridiculisant ses pratiques obsolètes et ses praticiens incompétents.
L'auteur dépeint une médecine archaïque basée sur l'expulsion des "mauvaises humeurs" par des méthodes comme la saignée et les lavements. Les noms des médecins sont révélateurs : Monsieur Purgon évoque la purge, tandis que les Diafoirus font penser au verbe "foirer".
Highlight : Molière se moque particulièrement de la crédulité d'Argan et de sa fascination aveugle pour le corps médical.
La satire atteint son paroxysme lorsque Toinette se déguise en médecin, parodiant leurs manières et prescrivant des remèdes absurdes.
Example : Argan mesure sa bonne santé au nombre de remèdes qu'il a pris dans le mois ActeI,sceˋne1.
L'hypocondrie d'Argan est présentée comme une illusion théâtrale, reflétant peut-être la propre condition de Molière qui jouait ce rôle.
Quote : "Presque tous les hommes meurent de leurs remèdes, et non pas de leurs maladies."
Cette phrase célèbre résume parfaitement la critique de Molière envers une médecine plus dangereuse que bénéfique.