La cinquième et dernière page de la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne conclut le document en réaffirmant les principes fondamentaux défendus par Olympe de Gouges. L'auteure y insiste sur le caractère naturel et inaliénable des droits qu'elle revendique pour les femmes.
Citation: "Elles ont résolu d'exposer dans une déclaration solennelle, les droits naturels, inaliénables et sacrés de la femme"
Cette déclaration finale souligne l'importance et la légitimité des droits des femmes, les plaçant sur un pied d'égalité avec ceux des hommes. Olympe de Gouges affirme ainsi que ces droits ne sont pas des privilèges accordés, mais des droits fondamentaux inhérents à la nature humaine.
Highlight: En utilisant les termes "naturels", "inaliénables" et "sacrés", Olympe de Gouges reprend le langage de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, soulignant que ces principes doivent s'appliquer également aux femmes.
Cette conclusion renforce l'argument central de la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne : l'égalité totale entre hommes et femmes dans tous les domaines de la vie sociale, politique et économique. Elle pose ainsi les bases d'un féminisme moderne qui continue de s'inspirer de ce texte fondateur.
Définition: Les droits naturels sont des droits considérés comme inhérents à la nature humaine, indépendants des lois positives et s'appliquant à tous les êtres humains sans distinction.
En affirmant le caractère naturel et inaliénable des droits des femmes, Olympe de Gouges place sa déclaration dans une perspective universelle et intemporelle, lui donnant une portée qui dépasse le contexte de la Révolution française pour s'inscrire dans l'histoire des luttes pour l'égalité des droits.