La composition de "Mes forêts"
Le recueil "Mes forêts" se structure en quatre parties distinctes : "L'écorce incertaine" (25 poèmes), "Une chute de galets" (1 poème de 96 vers), "L'onde du chaos" (30 poèmes de 6 à 37 vers) et "Le bruissement du temps" (3 longs poèmes de 82, 85 et 98 vers). Cette organisation crée un cycle cosmique où le premier et le dernier poème se font écho, évoquant l'alpha et l'oméga.
La thématique des forêts traverse tout le recueil, mais sous différentes perspectives. Tantôt sombres et inquiétantes, tantôt témoins de l'histoire et de la création, les forêts deviennent le symbole d'un contraste entre la nature éternelle et une société de consommation destructrice. Les titres des derniers poèmes ("Avant l'aube", "Avant l'horizon", "Avant la nuit") suggèrent les étapes d'une journée, renforçant l'idée cyclique.
Des citations clés comme "Mes forêts sont de longues traînées de temps" ou "Mes forêts sont un chant silencieux" révèlent le lien entre la nature et le passage du temps. D'autres citations dénoncent notre monde moderne avec ses "pixels", objets "made in China" et "portable jetable". La forêt devient ainsi témoin et narratrice : "c'est le bruit du monde que nous dit la forêt".
💡 Les forêts dans ce recueil ne sont pas simplement des lieux physiques mais des métaphores de notre histoire collective et personnelle, qui observent silencieusement l'écoulement du temps et la transformation de notre société.