Comment Olympe de Gouges dénonce les inégalités sociales
Dans cette section du postambule, Olympe de Gouges approfondit sa critique en établissant un parallèle entre la condition des femmes sous l'Ancien Régime et les inégalités qui persistent après la Révolution.
Le rapport des femmes au pouvoir et à la réussite sociale:
- Utilisation de parallélismes pour dénoncer les travers de l'Ancien Régime
- Mise en évidence que la beauté et les charmes étaient les seuls "atouts" des femmes pour réussir
- Critique du système qui considérait comme "bizarre" toute femme désintéressée par la fortune
Analyse critique: "Une femme n'avait besoin que d'être belle ou aimable; quand elle possédait ces deux avantages, elle voyait cent fortunes à ces pieds" - Olympe de Gouges expose ici comment le système social réduisait les femmes à leur apparence.
La vulnérabilité sociale et financière des femmes:
- Comparaison saisissante entre la femme et l'esclave: "l'homme achète lafemme, comme l'esclave sur les côtes d'Afrique"
- Dénonciation de l'impasse sociale des femmes vieillissantes qui perdent leur "valeur marchande"
- Critique du regard méprisant de la société envers celles qui n'ont pas "su faire fortune"
Les revendications implicites:
- Indépendance économique des femmes
- Égalité des droits entre les sexes
- Fin de l'objectification des femmes
Ce texte révèle le mouvement littéraire des Lumières auquel appartient Olympe de Gouges, caractérisé par une pensée critique et progressiste. Sa biographie courte mais intense s'achève tragiquement: elle mourut guillotinée en 1793, en partie pour ses écrits féministes et ses positions politiques, démontrant le prix payé pour ses revendications d'égalité.