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Dissertation Gargantua, Rabelais

12/06/2023

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Gargantua,Rabelais
Amorce : François Rabelais, humaniste, médecin et écrivain exprime son humour en écrivant l'ouvrage Gargantua remplit de
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Amorce : François Rabelais, humaniste, médecin et écrivain exprime son humour en écrivant l'ouvrage Gargantua remplit de

Gargantua,Rabelais Amorce : François Rabelais, humaniste, médecin et écrivain exprime son humour en écrivant l'ouvrage Gargantua remplit de chroniques, d'épopée antiques et romans de chevalerie, dont sa première édition date de 1534, qui est la suite de Pantagruel, un roman publié en 1532 et qui connaît également un grand succès. Gargantua nous parle d'histoire de géants et peut sembler être un roman puéril, ou encore amusant. Cependant, peut-être qu'après une première lecture divertissante, ce roman pourrait être plus instructif qu'il n'y paraît. Le héros éponyme de ce récit se trouve être le père de Pantagruel ainsi que le fils de Gargamelle et Grandgousie Rire dans Gargantua Premièrement , le rire est indéniable men t fondamental pour tout être humain et comique verbale Comique gigantal Educatio Rire dans Gargantua Affirmation de Rabelais au lecteurs : « mieux vaut rire que de larmes ecrire, parce que rire est le propre de l'homme' Rabelais a préféré écrire son œuvre dans une optique joyeuse. Amusement dès le prologue → «Buveurs très illustres, et vous, vérolés très précieux ». Rabelais ne s'adresse pas à une élite intellectuelle mais aussi aux lecteurs bon vivants → élite incapable de reconnaitre le rire (valeur juste, et seraient choqués de la familiarités ses propos. Invite toute personne capable de lire → profiter de Gargantua, dégager leurs interprétations du rire.) Comique de situation → naissance de Gargantua car...

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il est « sortit par l'oreille gauche » de sa mère Gargamelle.C6 il rend la lecture plus accessible, notammentpar l'excès debon nombred'épisodes dans le roman La farce: Épisode du vol des cloches, pour « servir de campanes (clochettes) au cou de sa jument ». - Épisode du chapitre 37 où Gargantua se peigne les cheveux et fait tomber des boulets qui sont pris pour des poux. - Épisode du chapitre 38 où Gargantua mange six pèlerins en salade La parodie: - Discours de Janotus de Bragmardo : parodie d'un discours scolastique. - Utilisation parodique de psaumes et autres références bibliques et dogmes religieux par Frère Jean. - Parodie de l'épopée et des combats héroïques dans le récit du combat de Frère Jean chapitre 27 - Comique de geste: frère Jean assaillant avec sa croix Comique de situation : épisode de Bragmardo venant réclamer les cloches -Comique de caractère : figure de frère Jean ou de Picrochole par certains aspects Vocabulaire grossier, familier voir scatologique → Gargantua urine sur la ville de Paris et noient les habitants : invention prodigieuse du « torche-cul » accompagné de détails repoussants : « La saleté ne peut s'y trouver si on n'a pas chié » Goût de Rabelais pour le comique de langage avec les noms de protagonistes : Grandgousier, Gargantua,Quel grand ... tu as ! C7 Grandgousier → fait penser à "grand gosier" qui signifie bonne descente. Jeu de mot « Le grand Dieu fait les planètes,et nous faisons les plats nets >> Le gigantisme physique des personnages : L'un des aspects les plus frappants du comique gigantesque dans Gargantua est la représentation physique démesurée des personnages. Gargantua lui-même incarne cette démesure, avec une taille gigantesque qui dépasse l'entendement. Cette exagération physique vise à susciter le rire et à mettre en évidence le contraste entre la taille de Gargantua et les actions qu'il accomplit. Par exemple, lorsqu'il boit une mer entière, la dimension démesurée de l'exploit renforce l'aspect comique de la scène. 3. Les exploits burlesques des personnages : Le comique gigantesque se manifeste également à travers les exploits burlesques des personnages, qui défient les lois de la physique et du bon sens. Par exemple, la scène où Gargantua a manger par erreurs des pellerins qui s'etait refugié dans sa salade (chap 38) La dénonciation de l'enseignement traditionnel Dans "Gargantua", Rabelais critique sévèrement l'enseignement sophiste(satire). Il dépeint les méthodes éducatives fondées sur la récitation passive et la mémorisation aveugle plutôt que sur la compréhension et la réflexion critique.Il fait d'abord la satire de l'éducation dispensée par "les sophistes" et particulièrement aux Dénonciati on de la guerre théologiens de l'université de la Sorbonne. Ceux-ci tout-puissants à l'époque, proposaient une éducation archaïque (Gargantua lit des textes écrits en lettres gothiques, lourde (l'immense écritoire de Gargantua en témoigne), et lente (d'après le programme éducatif du chapitre 14, il faut des années pour apprendre les bases les plus élémentaires comme l'alphabet). Une telle éducation reposait sur un apprentissage mécanique (les chapitres 21 et 22 décrivent un emploi du temps fondé sur une répétition hyperbolique d'actions creuses), et des discours fallacieux permettant de tout justifier (ainsi des arguments d'autorité que Gargantua cite au chapitre 21). Cette pédagogie ne pouvait que faire régresser un enfant : ainsi, si Gargantua ne brillait pas par la noblesse de ses trouvailles, avant d'être éduqué par un maître sophiste, il avait plaisir à inventer, à créer, à parler; après le passage de son premier maître, le voilà devenu un être quasi animal, incapable de répondre face à Eudémon (chapitre 15). Valeurs humaniste → La suite du récit laisse entrevoir un modèle éducatif plus noble, proche des idéaux humanistes comme celui que propose Pronocrates. Cette éducation, fondée aussi bien sur la richesse des apprentissages que sur le plaisir, cultive l'esprit critique et écarte le formalisme religieux : la piété devient sincère et pensée. De plus, elle permet de cultiver aussi bien l'âme que le corps, pour faire de l'élève un être complet. Au sortir de cette éducation, Gargantua est métamorphosé on fait l'éloge de l'idéal éducatif des humanistes avec le système de Ponocratès. Cette éducation vise à former l'esprit, les mœurs comme le corps de l'élève et on voit les résultats dans le texte à travers le jeune valet Eudémon, âgé de douze ans, que Ponocratès a transformé en un orateur impressionnant et inspiran exerçant élégamment les corps comme ils avaient auparavant exercé les âmes.(Chap 23) La guerre comme source de destruction Rabelais dépeint la guerre comme une force dévastatrice qui détruit tout sur son passage. Dans le roman, la guerre est décrite comme un fléau qui anéantit les villes et les villages, engendrant la mort et la misère. II. L'absurdité de la guerre Rabelais souligne également l'absurdité de la guerre en mettant en scène des batailles grotesques et dérisoires. Au lieu de présenter des combats héroïques, l'auteur dépeint des scènes burlesques La satire: -La figure de Picrochole satire de Charles Quint. - Satire de Charles Quint dans sa soif de conquête sans réflexion : chapitre 33 Dénonciati La critique des pratiques religieuses on religion Dans Gargantua, Rabelais dépeint les pratiques religieuses de son époque de manière satirique et dérisoire. Il souligne les excès et les absurdités qui sont souvent associés à la religion. Pù les moines se livrent à des festins somptueux, en contradiction avec leur vœu de pauvreté. Rabelais utilise l'ironie pour souligner l'hypocrisie de ces religieux La caricature des religieux corrompusRabelais représente de manière caricaturale les religieux de son époque, mettant en évidence leur hypocrisie et leur corruption. Un thème important dans le roman est celui de la religion. L'auteur connaît très bien ce thème car c'est un ancien moine. La religion est un thème au cœur des préoccupations humanistes. Il mène d'une vive satire d'un ensemble de personnages : les pèlerins dont Grandgousier critique la vaine superstition ; les théologiens et leurs discours creux; mais aussi les moines qui face au danger organise une réunion. << Mais alors, vous serez papillon, et ce gentil pape geai sera un parfait papelard naivete des papes qui repète le message érroné de la Biblz traduite par des moines,il se moque de l'hypocrisie du clergé → Frère Jean qui boit, jure, qui est glouton et paillard, qui se moque des savants, peut sembler être une caricature de ces mauvais moines. Mais d'une part, ce personnage, central dans le roman, est la plupart du temps présenté d'une manière positive, comme un être actif, vif et joyeux. D'autre part c'est grâce à lui qu'est élaboré le modèle utopique: l'abbaye de Thélème. L'éducation comme fondement de l'humanisme Rabelais souligne l'importance de l'éducation comme moyen d'émancipation et d'épanouissement individuel. L'éducation est présentée comme le pilier sur lequel repose le développement de l'homme. Dans "Gargantua", Gargantua lui-même est éduqué par son père selon des principes humanistes. II. La tolérance envers les différences Rabelais prône la tolérance envers les différences, qu'elles soient culturelles, religieuses ou sociales. À travers le personnage de Frère Jean des Entommeures, Rabelais présente un moine bon vivant qui accepte et embrasse les plaisirs de la vie. Il rejette l'idée d'une ascèse stricte et défend une vision tolérante de la religion. Dans une célèbre citation, Frère Jean déclare: "Fais ce que voudras". Cette phrase résume l'esprit de liberté et de tolérance qui traverse l'œuvre de Rabelais, encourageant chacun à suivre sa propre voie sans jugement. Liberté/Tout leur jeu était libre, car ils laissaient la partie quand cela leur plaisait et s'arrêtaient ordinairement lorsqu'ils suaient ou étaient fatigué reflechir (prologue) << C'est pourquoi il faut ouvrir le livre, et soigneusement peser ce qui y est raconté << << la drogue contenue dedans est d'une bien autre valeur que ne le promettait la boite >> Éloge de la Eloge de la paix : Les géants incarnent paradoxalement la mesure et l'esprit pacifique. Ils multiplient les paix négociations et offres pour apaiser. Lors de la victoire, les rois sont capables de clémence, de pardon, de générosité. L'objectif premier est le retour à la situation initiale. Préserver la paix à tout prix : le roi s'investit d'une mission qui va de la tentative de dialogue à l'achat de la paix à tout prix. Puis guider vers la réflexion et le sens du devoir : L'humaniste est investi d'une mission divine qui n'est pas de donner acte de l'existence de Dieu mais le sentiment du devoir et d'un retour sur sa fonction ; et l'exercice de son esprit critique sans céder aux pulsions. Enfin d'une volonté de pacifisme, la guerre est parfois inévitable : c'est le thème d'une réflexion de l'époque que celui de « la guerre juste ». II. La paix comme fondement d'une société harmonieuse Apologie du bohneur et de la joie Rabelais présente également la paix comme un élément fondamental d'une société harmonieuse. Dans Gargantua, la ville d'Utopie, dirigée par le roi Grandgousier, est décrite comme un lieu de paix et de prospérité. Les habitants d'Utopie vivent en harmonie, sans guerre ni conflits. Cette vision utopique de la société met en avant la valeur de la paix pour le bien-être collectif. Rabelais écrit : "Le pays était si tranquille et paisible que c'était une joie que d'y vivre" (Livre 1, Chapitre 26). Cette citation souligne l'importance de la paix pour le bonheur de tous les membres d'une communauté. Apologie du bonheur, de la joie : Tout est placé sous le signe festif du banquet : la dédicace du prologue aux << buveurs illustres » ; la naissance du héros éponyme ; le cri de la naissance réclamant « à boire » ; les leçons durant les repas ; le repas offert aux guerriers ; la liberté de l'appétit dans l'abbaye. L'omniprésence de la démesure carnavalesque instaure un esprit bachique (lié à Bacchus, Dieu de la fête, de l'ivresse) comme une provocation bouffonne. Le langage sert cependant à exprimer un esprit humaniste, ouvert sur la vie. De l'excès de nourriture, nait Gargantua. Des débordements naît une utopie qui est aux antipodes de la rigueur stérile de la Sorbonne ou de l'esprit gothique du Moyen âge. La dimension carnavalesque permet d'atténuer le scandale de la vie ou de sa démesure (comme la noyade des adversaires sous le flot d'urine de la jument; le dépeçage desennemis par Frère Jean).. L'euphorie autorise alors l'expression d'un idéal humaniste à lire en sous-teinte, comme nous y invite le prologue. Elle conteste l'esprit de sérieux qui étouffe l'intelligence nouvelle de la Renaissance, dans un rire populaire qui révèle une sagesse bien plus profonde. D'autre part, Rabelais souligne également la quête spirituelle comme voie vers le bonheur. Il introduit le personnage de Frère Jean des Entommeures, un moine joyeux et érudit qui représente une spiritualité libératrice. Par exemple, il déclare : "Buvez toujours ! Vous ne serez jamais ni prêtre, ni religieux, ni moine, ni chanoin, ni vicaire, ni pope, ni anachorète, ni solitaire, ni frère hospitalier". Cette citation met en lumière l'idée que le bonheur réside dans la liberté de choisir son propre chemin spirituel.