Un retour aux origines
Dans ce premier mouvement, Colette nous plonge dans les étés de son enfance, période chérie synonyme de découvertes et d'épanouissement.
Example : L'anaphore "étés" au début du texte établit immédiatement le contexte temporel et la dimension positive de cette saison tant aimée.
L'auteure met en scène sa mère, Sido, comme une initiatrice qui l'introduit aux merveilles de la nature. L'utilisation de verbes à l'imparfait comme "accordait" et "obtenait" souligne le rôle récurrent de Sido dans cette éducation sensorielle.
Definition : L'imparfait est un temps verbal utilisé pour décrire des actions habituelles ou des états durables dans le passé.
Colette fait appel aux sens du lecteur à travers des énumérations évocatrices :
"les fraises, les cassis et les groseilles"
Cette profusion de fruits rouges stimule à la fois le goût et la vue, illustrant la générosité de la nature.
La narration à la première personne ("Je m'en allais", "je descendais") renforce la dimension autobiographique du récit. Colette se met en scène, reconstruisant avec précision le monde de son enfance.
Highlight : La dernière phrase du mouvement, avec son énumération et la répétition du mot "premier", évoque une métaphore des origines, transformant la promenade matinale en une renaissance symbolique.