Critique acerbe de l'éducation traditionnelle
Dans ce premier mouvement, Rousseau dénonce avec véhémence l'éducation de son époque qu'il juge inhumaine. Il utilise une longue question rhétorique pour inviter le lecteur à s'interroger sur cette "éducation barbare".
L'auteur emploie un champ lexical de l'emprisonnement et de l'esclavage, avec des termes comme "joug", "chaînes" et "galérien", pour dépeindre la cruauté de ces méthodes éducatives. Il multiplie les antithèses comme "présent/avenir" ou "gaieté/pleurs" pour souligner l'absurdité de cette approche.
Highlight: Rousseau qualifie l'éducation traditionnelle de "barbare", un oxymore soulignant la contradiction entre éducation et cruauté.
Le philosophe remet en question la notion même de bonheur futur promis par cette éducation stricte. Il utilise la négation et l'hypothèse pour réfuter l'idée que la fin justifierait les moyens. Son argumentation fait appel aux émotions du lecteur, notamment la colère et l'indignation.
Example: L'auteur utilise une gradation "pleurs", "châtiments", "menaces", "esclavage" pour accentuer la souffrance croissante infligée à l'enfant.