Mouvement 2 : La diatribe contre les dysfonctionnements de l'appareil judiciaire révolutionnaire
Dans ce deuxième mouvement, Olympe de Gouges élargit sa critique à l'ensemble du système judiciaire révolutionnaire. Son discours devient plus rhétorique, passant du particulier au général. Elle dénonce l'inefficacité de la justice et de la police, utilisant des formulations hyperboliques pour souligner l'ampleur des problèmes.
L'auteure argumente "à hauteur de peuple", évoquant des situations et des personnages du quotidien pour rendre son propos plus accessible. Elle met en lumière la banalisation des vols et l'impunité des malfaiteurs, ciblant particulièrement la corporation des cochers.
Un élément particulièrement provocateur est la comparaison avec l'Ancien Régime, où Olympe de Gouges semble célébrer l'efficacité de l'administration passée. Cette mise en perspective rend son discours encore plus polémique, affirmant son attachement à un ordre social garant de la sécurité et de l'honnêteté.
Highlight : La comparaison entre le système judiciaire révolutionnaire et celui de l'Ancien Régime est un point crucial de l'argumentation d'Olympe de Gouges, renforçant la dimension polémique de son texte.