Une étreinte entre deux êtres que tout oppose
Le deuxième mouvement du texte se concentre sur l'interaction physique entre Quasimodo et Esméralda, révélant un contraste saisissant entre ces deux personnages.
Les actions de Quasimodo montrent une délicatesse inattendue :
- Il tient la jeune fille "avec tant de précautions qu'il paraissait craindre de la briser ou de la faner"
- Ses mains "calleuses" manipulent Esméralda comme une "chose délicate, exquise et précieuse"
Analyse technique : Hugo utilise des verbes d'action "tenait","portait" pour Quasimodo tandis qu'Esméralda est réduite à un rôle passif, soulignant la dynamique de protection qui s'établit.
Le texte explore l'ambivalence des sentiments de Quasimodo :
- Des élans de possession instinctifs "toutaˋcoup" où il serre Esméralda contre sa "poitrine anguleuse"
- Une tendresse maternelle qui sublime cette étreinte, comparée à celle d'"une mère"
Cette partie révèle la transformation de Quasimodo par l'amour :
- Son "œil de gnome" s'illumine et "s'inondait de tendresse, de douleur et de pitié"
- Son regard devient "plein d'éclairs" lorsqu'il pense aux bourreaux d'Esméralda
La réification d'Esméralda "commeuntreˊsor","commesonbien" souligne paradoxalement la pureté de l'amour de Quasimodo, qui la considère comme une possession sacrée plutôt qu'un objet de désir charnel.