Analyse de la première partie (vers 1-12)
La première partie du Spleen LXXVIII de Baudelaire décrit la lente montée du spleen à travers des images oppressantes et une atmosphère de plus en plus étouffante.
L'anaphore "Quand" ouvre les trois premières strophes, créant un rythme lancinant. Le ciel est comparé à un "couvercle", évoquant un sentiment d'enfermement. Les adjectifs "bas", "lourd" et le verbe "pèse" renforcent cette impression.
Highlight: La répétition de "et que" dans les vers 3 à 11 crée un martèlement sonore, reflétant l'intensité croissante de l'angoisse.
Le poète utilise des oxymores comme "jour noir" pour exprimer le paradoxe de sa condition. L'allitération en "r" dans le vers 4 produit un son agressif, symbolisant l'attaque de l'angoisse.
Vocabulary: Oxymore - Figure de style associant deux termes contradictoires.
La terre est comparée à un "cachot humide", et l'espérance à une chauve-souris, symbole de malheur. Ces images contribuent à créer un climat de désespoir et d'enfermement.
Example: "Quand la terre est changée en un cachot humide" vers5
La troisième strophe poursuit cette descente dans l'angoisse, avec la pluie qui dessine une "prison" et des araignées qui tissent leurs "filets" dans les cerveaux, métaphore de l'emprisonnement mental.