Le monstre-monde
Dans cette dernière partie, l'auteur pousse encore plus loin la transformation de Maldoror en le décrivant comme un véritable écosystème monstrueux.
Citation : "Sous mon aisselle gauche, une famille de crapauds a pris résidence, et, quand l'un d'eux remue, il me fait des chatouilles."
L'utilisation d'un adverbe comme "Cependant" et la mention du "cœur qui bat" rappellent que malgré cette transformation monstrueuse, Maldoror conserve une part d'humanité.
Highlight : Cette tension entre l'humain et le monstrueux est au cœur de l'œuvre de Lautréamont.
L'auteur utilise une question rhétorique pour souligner l'absurdité et l'horreur de la situation : "Mais comment battrait-il, si la pourriture et les exhalaisons de mon cadavre (je n'ose pas dire corps) ne le nourrissaient abondamment ?"
Le texte se termine sur une série de descriptions de plus en plus surréalistes et grotesques, mêlant des éléments animaux, végétaux et humains dans un tableau cauchemardesque.
Vocabulaire : L'utilisation de termes comme "vipère", "hérissons", "crabe", et "méduses" crée un bestiaire monstrueux habitant le corps de Maldoror.
Cette analyse des Chants de Maldoror révèle comment Lautréamont utilise un langage provocateur et des images choquantes pour créer un personnage de Maldoror qui défie les limites entre l'humain et le monstrueux. Ce texte des Chants de Maldoror est un exemple frappant du style unique de l'auteur et de son influence sur le mouvement littéraire surréaliste.