fiche de lecture linéaire

Légende alternative :

poète nocturne 1.Le poète mouvement fugueur = poète diurne (v 1-8) a) Un départ révolté et exalté (v 1-4) III (V 1-3) << allais »> champ lexical du mouvement = élan Unité poétique (V 1) << poings » (hémistiche du vers) départ révolté = métonymie car c'est la figure du poète (V 1) apposition de « je »> = posture de révolte (V 1) allitération en [p] (V 2) provocation avec << paletot »> = mot familier + liaison bizarre (V 2) allitération en [p], [t] et [d] (V 2) misère = bohème avec « idéal >> (V 3) << féal »> = misère en exaltation + chevalier errant qui fait allégeance à la muse poétique (V 3) << muse » (à l'hémistiche) = allégorie de l'amour + inspiration poétique (V 3) assujettissement avec « sous >> (V 4) << que » (= combien) (COD) = exaltation amoureuse renforcée par l'exclamation << Oh ! la ! la ! >> (V 4) << amours »> (féminin, pluriel) = renforce la dimension poétique du mot, sa licence poétique car le COD est devant. b) L'errance créatrice d'images (5-8) (V 5) écho au vers 1 = autodérision (V 5) allitérations en [que] et [tr] = provocation (V 5) « culotte » à l'hémistiche = provocation (V 6) monde imaginaire vient du monde merveilleux avec « petit-Poucet »> = le poète sème des rimes (V 6) rejet de « rimes » au vers 7 = effet spécial d'insistance (V 6) la poésie lui sert de repère (V 7-8) préposition « mes »> = harmonie avec la nature (V 7-8) absence de toit = cliché de dormir à la belle étoile (V 7-8) « grande-ourse »> = image maternelle et féminine = protection de la mère nature (V 7-8) « auberge » écartée pour privilégier la « grande-ourse >> (V 7-8) << »> = rupture dans le poème = provocation = surréalisme (V 7-8) << frou-frou »> = synesthésie + onomatopée = rappelle les jupons + figure féminine + métaphore (V 7-8) allitérations en [f] et [s] = bruits nocturnes avec le bruit des étoiles →Réel prosaïque en un conte merveilleux et le poète s'approprie tout ce qui l'entoure (beaucoup de pronoms possessifs) 2.Le poète statique en pause et rêvant nocturne (v 9-14) a) Une pause contemplative et une poésie inspirée par Dionysos (v 9-11) S'appuie sur les sensations et s'inspire d'Orphée (V 9-10) << écoutais », «< sentais »> = perception du réel (V 9-11) synesthésies car il entend les étoiles et sent la rosée (V 10-11) << vin de vigueur », « rosée » et « septembre »> = fête des vendanges + Dionysos + inspiration poétique Allitérations en [ou], [se], [fe] et [veu] b) Inspiration poétique et inspiration d'Orphée (v 12-14) (V 12-13) métaphore des lacets en << élastiques »> = cordes de « lyres »> = pas de poésie sans mouvement, voyage, liberté, exploration (V 12-13) assonance en [v] (V 12-13) clin d'œil amusé à Orphée mais le lyrisme ironique (rimes en [iques]) = provocation sur jeu des sonorités (V 14) vraie blessure avec hypallage de « blessé » pour le « cœur » blessé et non les << souliers >> (V 14) posture de dérision cache une blessure (V 14) dernier hémistiche avec rapprochement de « pied » (compte de syllabes) et << cœur »> = la prosodie lui tient à cœur (V 14) poème peut être lu comme un hymne à la poésie sous Orphée + sublimation du réel + poésie plus vraie + création poétique Conclusion ● Lecture ● ● Eloge du voyage avec le titre Rappelle que la poésie est une aventure et qu'elle doit sortir des sentiers bâtus, quête de sensations nouvelles qui s'expriment par une syntaxe et un vocabulaire nouveau Quête d'une poésie plus authentique = Rimbaud est un alchimiste du vers car il crée des images magiques Ouvertures : Baudelaire Bateau ivre de Rimbaud = exploration de l'inconnu Alcool d'Apollinaire Aube de Rimbaud = naissance d'un poète qui est mendiant et magicien Prononcer les « e» devant les consonnes Hémistiches (6ème syllabe) Accents toniques avant hémistiche et fin du vers Liaisons entre consonnes et voyelles