Analyse des quatrains : la rencontre et la description de la passante
Premier quatrain
Le poème s'ouvre sur une situation initiale typique d'un récit, situant la scène dans une rue bruyante de Paris.
Vocabulary: Personnification - "la rue assourdissante ... hurlait"
La description de la femme commence par une énumération d'épithètes détachées, créant un effet de mystère :
"Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse"
Example: L'oxymore "douleur majestueuse" souligne la grandeur et la beauté de sa tristesse.
Le poète insiste sur la noblesse apparente de cette femme, comme le montre la rime "fastueuse" - "majestueuse".
Deuxième quatrain
La description se fait plus précise, s'attardant sur des détails de la silhouette de la femme.
Definition: Paradoxe - "sa jambe de statue" évoque à la fois l'immobilité et le mouvement
Le poète marque un contraste entre la majesté de la femme et sa propre réaction :
"Moi, je buvais, crispé comme un extravagant"
La métaphore "ciel livide où germe l'ouragan" suggère le caractère passionné de la femme.
Highlight: "La douceur qui fascine et le plaisir qui tue" illustre l'intensité des sentiments du poète
Cette analyse linéaire de "A une passante" de Baudelaire révèle la richesse des figures de style et la progression subtile des émotions du narrateur face à cette apparition fugace dans les rues de Paris.