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fiche dissertation gargantua

30/12/2022

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FICHE DE DISSERTATION
GARGANTUA // FRANCOIS RABELAIS
GARGANTUA
Auteur : François Rabelais
Date : 1534
Mouvement littéraire : L'Humanisme
Thè
FICHE DE DISSERTATION
GARGANTUA // FRANCOIS RABELAIS
GARGANTUA
Auteur : François Rabelais
Date : 1534
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GARGANTUA
Auteur : François Rabelais
Date : 1534
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GARGANTUA
Auteur : François Rabelais
Date : 1534
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GARGANTUA
Auteur : François Rabelais
Date : 1534
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GARGANTUA
Auteur : François Rabelais
Date : 1534
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GARGANTUA
Auteur : François Rabelais
Date : 1534
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GARGANTUA
Auteur : François Rabelais
Date : 1534
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FICHE DE DISSERTATION GARGANTUA // FRANCOIS RABELAIS GARGANTUA Auteur : François Rabelais Date : 1534 Mouvement littéraire : L'Humanisme Thèmes principaux : L'éducation, la guerre, le corps, la liberté Particularités de l'écriture : Une écriture foisonnante mêlant les genres, les tonalités et les niveaux de langue. Parcours associé : Rire et savoir AMORCE: "Mieux vaut de rire que de larmes écrire, parce que le rire est le propre de l'Homme". 1) FRANCOIS RABELAIS : Né à la fin du XVe siècle, moine puis médecin réputé, Rabelais a effectué de nombreux déplacements et plusieurs séjours en Italie. C'est un érudit passionné de culture antique. Il est connu notamment pour Pantagruel (1532) et Gargantua (1534), des œuvres comiques et satiriques relatant les aventures d'une famille de géants et leurs amis. Mais derrière l'exubérance et le rire de ces œuvres se cache une réflexion humaniste sur l'homme. 2) L'OEUVRE DANS SON CONTEXTE : ➡LA FRANCE AU TEMPS DES CONFLITS: De 1515 à 1547, la France est gouvernée par François ler. Celui-ci tâche de consolider son pouvoir royal, en France et en Europe, à une époque marquée par des guerres quasi continuelles. Celles-ci l'opposent surtout à Charles Quint, qui règne sur un immense empire, notamment en Autriche, aux Pays-Bas, en Espagne et en Italie. François ler pour rivaliser avec lui, crée de nouvelles alliances mais il essuie de nombreuses défaites militaires. De...

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plus François ler est confronté à la montée des conflits religieux en Europe. En effet, plusieurs courants veulent réformer l'Eglise catholique : les évangélistes, les luthériens puis les calvinistes. Ils appellent à un retour aux sources de la foi. ➡LE RENOUVEAU DES ARTS ET DE LA CULTURE : Le XVIe siècle fait aussi rayonner la culture : on appelle cette époque "Renaissance" car elle fut un temps de renouveau et de profonds changements culturels. En effet, la perception du monde a changé, notamment après que de nouvelles civilisations ont été découvertes (Vasco de Gama, Christophe Colomb...). De plus, l'invention de l'imprimerie par Gutenberg permet de diffuser de nouveaux savoirs ou des savoirs redécouverts. François ler est très sensible à ces changements culturels : en 1539 il fait du français la langue officielle et soutient de nombreux artistes français et italiens. 3) CARACTERISTIQUES DE L'OEUVRE : L'écriture de Rabelais est d'une variété et d'une richesse extraordinaire. L'auteur use de différents niveaux de langue, mêlant termes techniques et savants, dialectes régionaux, expressions latines, mots vulgaires et mots inventés. Cette exubérance lexicale s'exprime particulièrement dans les nombreuses énumérations qui étourdissent le lecteur. Rabelais multiplie aussi les tonalités (satirique, épique, comique, lyrique...) et ne recule devant aucune forme de comique (calembours, situations farcesques, allusions obscènes et scatologiques...) 4) LES THEMES IMPORTANTS DANS GARGANTUA: → L'EDUCATION : François Rabelais, dans son œuvre, accorde une place centrale au thème de l'éducation dans Gargantua, il y consacre 11 chapitres. → Il fait d'abord la satire de l'éducation dispensée par "les sophistes" et particulièrement aux théologiens de l'université de la Sorbonne. Ceux-ci tout-puissants à l'époque, proposaient une éducation archaïque (Gargantua lit des textes écrits en lettres gothiques, lourde (l'immense écritoire de Gargantua en témoigne), et lente (d'après le programme éducatif du chapitre 14, il faut des années pour apprendre les bases les plus élémentaires comme l'alphabet). Une telle éducation reposait sur un apprentissage mécanique (les chapitres 21 et 22 décrivent un emploi du temps fondé sur une répétition hyperbolique d'actions creuses), et des discours fallacieux permettant de tout justifier (ainsi des arguments d'autorité que Gargantua cite au chapitre 21). Cette pédagogie ne pouvait que faire régresser un enfant : ainsi, si Gargantua ne brillait pas par la noblesse de ses trouvailles, avant d'être éduqué par un maître sophiste, il avait plaisir à inventer, à créer, à parler; après le passage de son premier maître, le voilà devenu un être quasi animal, incapable de répondre face à Eudémon (chapitre 15). La suite du récit laisse entrevoir un modèle éducatif plus noble, proche des idéaux humanistes comme celui que propose Pronocrates. Cette éducation, fondée aussi bien sur la richesse des apprentissages que sur le plaisir, cultive l'esprit critique et écarte le formalisme religieux : la piété devient sincère et pensée. De plus, elle permet de cultiver aussi bien l'âme que le corps, pour faire de l'élève un être complet. Au sortir de cette éducation, Gargantua est métamorphosé. ➡LA GUERRE : Le héros va également évoluer quand il sera confronté à un deuxième thème clé du récit : la guerre. Rabelais inclut cette réalité contemporaine de manière très dans son récit. → Il la décrit d'abord en oscillant entre hyperréalisme et merveilleux. En effet, si parfois le géant, jouant de sa taille, évacue en un instant les rivaux, la plupart du temps l'art militaire est présenté avec une grande précision, du recrutement de l'armée au passage de zones difficiles. De plus, le livre présente des scènes guerrières rendues ultra-violents par des énumérations pleines de précisions anatomiques. Le ton noble de l'épopée est loin : le récit semble faire de la guerre un terrain de jeu physique et verbal. → Pourtant ce texte est aussi empli d'un pacifisme tout humaniste. D'abord car la guerre apparaît comme une aberration, qui fait suite à des querelles minimes : celle des fouaciers et des bergers. Ensuite, car la guerre attire des êtres au goût maladif pour la violence et la conquête. Picrochole se présente ainsi comme un tyran impulsif et assoiffé de conquête. A cela s'opposent la conduite de Gargantua, qui lui aussi se présente en "roi philosophe". On comprend jusqu'où vont les bienfaits de son éducation : grâce à elle, Gargantua a appris à se battre et est devenu un stratège à même de mener des troupes ordonnées et de gouverner avec justice et sans complaisance : à la fin il gracie les uns et châtie les autres. ➡LA RELIGION : Un thème important dans le roman est celui de la religion. L'auteur connaît très bien ce thème car c'est un ancien moine. La religion est un thème au cœur des préoccupations humanistes. → Il mène d'une vive satire d'un ensemble de personnages : les pèlerins dont Grandgousier critique la vaine superstition ; les théologiens et leurs discours creux ; mais aussi les moines qui face au danger organise une réunion. Frère Jean qui boit, jure, qui est glouton et paillard, qui se moque des savants, peut sembler être une caricature de ces mauvais moines. Mais d'une part, ce personnage, central dans le roman, est la plupart du temps présenté d'une manière positive, comme un être actif, vif et joyeux. D'autre part c'est grâce à lui qu'est élaboré le modèle utopique : l'abbaye de Thélème. ➡LE CORPS : Gargantua évoque les fonctions naturelles du corps sans tabou : l'accouchement, le fait d'uriner, la défécation... Ces allusions ne sont pas seulement comiques. Rabelais montre le corps comme une source de réjouissance. ➡LA LIBERTE ET LA SOCIETE IDEALE : La liberté est un thème dans Gargantua, sur l'abbaye de Thélème. Dans cette abbaye utopique, où sont accueillis les hommes et les femmes bien nés et bien instruits, les murailles sont inexistantes et les jeunes gens n'ont qu'une seule règle: "Fais ce que tu voudras". Loin de créer des conflits, cette liberté individuelle mène à une société épanouie et fraternelle. 5) GARGANTUA DANS LE PARCOURS RIRE ET SAVOIR : ➡LE RIRE: →Alcofribas Nasier, maître du rire : Tout le récit de Gargantua est proposé et agencé par un narrateur qui se présente comme un drôle de savant: Alcofribas Nasier "abstracteur de quintessence". Ce narrateur reprend, de manière exagérée, toutes les caractéristiques du discours savant pour mieux le parodier et sait manier une gamme quasi infinie d'outils comiques. En effet, de l'humour farcesque, gras (par exemple la scène ménage du chapitre 6 lorsque Gargantua naît), à l'humour intellectualisé des jeux de mots "Par ris" : toutes les échelles du rire sont présentes. Le comique repose tantôt sur la scatologie (chap. 6 l'accouchement de Gargamelle) tantôt sur les jeux de mots (aux calembours de frère Jean qui aime "le service du vin" autant que le "service divin". ⇒ La satire de l'esprit de sérieux : Rabelais se livre à une satire qui lui est chère : celle de l'esprit de sérieux. On voit dans les propos du narrateur combien le savoir, mal employé, peut-être risible. En effet, lui-même se présente comme un narrateur souvent ridicule, puisqu'il se réfère à des œuvres écrites par d'autres, s'appuie sur des documents à l'authenticité contestable ou s'inclut dans la narration de manière facétieuse. Par là on voit combien celui qui maîtrise l'art de la rhétorique peut proférer un ton fort savant un tissu d'âneries. Mais aussi les "sophistes", ces maîtres de l'université, associés à des vendeurs de prêt-à-penser, sont mis à distance. D'ailleurs, eux ne maîtrisent même pas la forme de la rhétorique, le plus souvent la harangue de maître Janotus est saturée de latin de cuisine; ces propos d'un bien ivre ne font pas honneur au savoir dont ce maître se gargarise. → Le rire médecin: Rabelais, ancien médecin, doit à un savant de l'Antiquité, Hippocrate, l'idée que le rire est thérapeutique. Dès le début dans "Aux lecteurs", on sent bien que l'auteur s'oppose farouchement à ce qui nous "mine et consume" : le rire est salutaire, et ce n'est pas un hasard si frère Jean clôt le texte sur une incitation à rire et à boire "Et à votre santé !". L'auteur crée d'ailleurs un pacte de lecteur complice entre le narrateur et ses "amis lecteurs", dès le prologue : parce que "le rire est le propre de l'homme", il crée dans son texte une communauté plaisante qui met à distance l'esprit de sérieux, mais aussi des thèmes douloureux comme la mort ou la guerre. Ainsi l'auteur défend l'idée d'un rire qui, s'il est capable par la satire de détruire, peut aussi construire et tisser du lien. → Le rire dans Gargantua : La farce : - Épisode du vol des cloches, pour « servir de campanes (clochettes) au coul de sa jument ». - Épisode du chapitre XXXVII où Gargantua se peigne les cheveux et fait tomber des boulets qui sont pris pour des poux. - Épisode du chapitre XXXVIII où Gargantua mange six pèlerins en salade La comédie de mœurs : - Affrontement initial entre les fouaciers et les bergers. La parodie : - Discours de Janotus de Bragmardo: parodie d'un discours scolastique. - Utilisation parodique de psaumes et autres références bibliques et dogmes religieux par Frère Jean. - Parodie de l'épopée et des combats héroïques dans le récit du combat de Frère Jean chapitre 27 La satire : - La figure de Picrochole satire de Charles Quint. - Satire de Charles Quint dans sa soif de conquête sans réflexion : chapitre 33 Autres procédés comiques : - Comique de mot : le «torchecul» ch.XIII ; le récit du combat de Frère Jean mélange entre le très sérieux vocabulaire médical et autres expressions dialectales plus ou moins amusantes - Comique de geste : frère Jean assaillant avec sa croix - Comique de situation : épisode de Bragmardo venant réclamer les cloches - Comique de caractère : figure de frère Jean ou de Picrochole par certains aspects ➡LE SAVOIR : → L'éloge de l'éducation humaniste : La formation de Gargantua commence de manière malheureuse, puisque qu'il a régressé et qu'il en est réduit à une ignorance crasse, quasi bestiale. On voit dans le roman la satire d'un système qui s'avère être une mauvaise éducation. Au contraire on fait l'éloge de l'idéal éducatif des humanistes avec le système de Ponocratès. Cette éducation vise à former l'esprit, les mœurs comme le corps de l'élève et on voit les résultats dans le texte à travers le jeune valet Eudémon, âgé de douze ans, que Ponocratès a transformé en un orateur impressionnant et inspirant. → Eloge de la paix : Les géants incarnent paradoxalement la mesure et l'esprit pacifique. Ils multiplient les négociations et offres pour apaiser. Lors de la victoire, les rois sont capables de clémence, de pardon, de générosité. L'objectif premier est le retour à la situation initiale. Préserver la paix à tout prix : le roi s'investit d'une mission qui va de la tentative de dialogue à l'achat de la paix à tout prix. Puis guider vers la réflexion et le sens du devoir : L'humaniste est investi d'une mission divine qui n'est pas de donner acte de l'existence de Dieu mais le sentiment du devoir et d'un retour sur sa fonction ; et l'exercice de son esprit critique sans céder aux pulsions. Enfin d'une volonté de pacifisme, la guerre est parfois inévitable : c'est le thème d'une réflexion de l'époque que celui de « la guerre juste >>. → Apologie du bonheur, de la joie : Tout est placé sous le signe festif du banquet : la dédicace du prologue aux « buveurs illustres » ; la naissance du héros éponyme ; le cri de la naissance réclamant « à boire » ; les leçons durant les repas ; le repas offert aux guerriers ; liberté de l'appétit dans l'abbaye. L'omniprésence de la démesure carnavalesque instaure un esprit bachique (lié à Bacchus, Dieu de la fête, de l'ivresse) comme une provocation bouffonne. Le langage sert cependant à exprimer un esprit humaniste, ouvert sur la vie. De l'excès de nourriture, nait Gargantua. Des débordements naît une utopie qui est aux antipodes de la rigueur stérile de la Sorbonne ou de l'esprit gothique du Moyen âge. La dimension carnavalesque permet d'atténuer le scandale de la vie ou de sa démesure (comme la noyade des adversaires sous le flot d'urine de la jument ; le dépeçage des ennemis par Frère Jean). Il lutte contre les ignominies officielles (l'esprit de conquête ; la rigueur ascétique de la Sorbonne). L'euphorie autorise alors l'expression d'un idéal humaniste à lire en sous-teinte, comme nous y invite le prologue. Elle conteste l'esprit de sérieux qui étouffe l'intelligence nouvelle de la Renaissance, dans un rire populaire qui révèle une sagesse bien plus profonde. 6) CITATIONS IMPORTANTES DANS GARGANTUA : "Le grand Dieu a fait les planètes, et nous faisons les plats nets." "Ainsi fut éduqué Gargantua, et il continuait ce système de jour en jour [...]. Système qui ait commencement semblait difficile, mais dont la continuation fut pourtant douce, légère et délectable, si bien qu'il ressemblait plus à un passe-temps de roi qu'aux études d'un écolier." "Comment pourrais-je gouverner les autres, moi qui ne saurais me gouverner moi-même ?" ➡ "Alors son père s'aperçut que vraiment il étudiait très bien et y passait tout son temps, mais qu'il ne profitait en rien. Et ce qui est pire, il en devenait fou, niais, tout rêveur et rassoté." ➡ "Quelle furie donc te pousse maintenant, toute alliance brisée, tout droit transgressé, à envahir ses terres en ennemies, sans que lui et les siens t'aient causé un dommage, t'aient irrité ou provoqué ? Où est la foi? Où est la loi ? Où est la raison ? Où est l'humanité ?" "Car nous entreprenons toujours choses défendues et convoitons ce qui nous est dénié." ➡ "Toute leur vie était employée non par lois, statuts ou règles, mais selon leur vouloir et franc arbitre. (...) Ainsi l'avait établi Gargantua. En leur règle n'était que cette clause : Fais ce que tu voudras."