Une scène d'aveu mutuel
Cette première partie de la scène met en lumière l'aveu mutuel des sentiments entre Araminte et Dorante.
Araminte initie la conversation en évoquant son portrait, ce qui implique indirectement ses sentiments pour Dorante. Sa déclaration est empreinte d'émotion, comme le montrent les interrogations et exclamations : "Vous donner mon portrait ! songez-vous que ce serait avouer que je vous aime ?"
Highlight : L'utilisation du conditionnel "ce serait" et de l'implicite "Et voilà pourtant ce qui m'arrive" souligne la prudence d'Araminte dans sa déclaration.
Dorante, surpris, répond par une question rhétorique : "Que vous m'aimez, Madame ! Quelle idée ! qui pourrait se l'imaginer ?" Cette réaction traduit son incrédulité face à l'amour d'Araminte.
Araminte confirme alors ses sentiments de manière plus directe : "Et voilà pourtant ce qui m'arrive." La didascalie "d'un ton vif et naïf" souligne la sincérité de sa déclaration.
Vocabulary : L'adverbe "pourtant" marque l'opposition entre les attentes sociales et les véritables sentiments d'Araminte.
Dorante réagit avec exubérance, comme l'indique la didascalie "se jetant à ses genoux" et l'hyperbole "Je me meurs !", illustrant l'intensité de ses émotions.