Analyse de "Les Animaux Malades de la Peste"

Cette page présente une analyse détaillée de la célèbre fable de La Fontaine, "Les animaux malades de la peste". Située en ouverture du second recueil, juste après la dédicace à Madame de Montespan, cette fable politique offre une morale claire et percutante.

L'introduction situe le contexte de l'œuvre, décrivant comment le fabuliste met en scène la réaction des animaux face à une épidémie de peste. Ce récit vivant, ponctué de discours directs, invite à une réflexion profonde sur l'exercice de la justice et les dynamiques sociales, particulièrement celles observées à la cour.

Highlight: La problématique centrale de l'analyse est : "Comment La Fontaine dénonce-t-il la violence de la cour à travers cette fable ?"

Le plan d'analyse se structure en trois parties principales :

1. La décision du roi (vers 15 à 24)
2. L'application par le roi de sa propre décision (vers 25 à 33)
3. La réaction du renard, du tigre et de l'ours (vers 34 à 48)

Quote: "La raison du plus fort est toujours la meilleure" - Cette citation emblématique de La Fontaine résume l'essence de la critique sociale présente dans la fable.

La conclusion de l'analyse souligne que La Fontaine dépeint la cour comme un lieu où règne la loi du plus fort. L'auteur suggère que la justice ne peut exister dans une société où les crimes des puissants sont non seulement pardonnés, mais aussi approuvés.

Définition: La peste, dans le contexte de cette fable, symbolise non seulement une maladie physique, mais aussi la corruption morale qui gangrène la société de cour.

Cette analyse linéaire de "Les animaux malades de la peste" offre ainsi un aperçu détaillé de la critique sociale et politique que La Fontaine adresse à la société de son époque, tout en proposant une réflexion intemporelle sur la nature du pouvoir et de la justice.