La Loreley : Une femme ?
La seconde partie du poème humanise La Loreley, révélant sa vulnérabilité et sa souffrance. Apollinaire utilise des procédés stylistiques pour accentuer cette transformation.
Highlight: L'utilisation répétée de la première personne et la position de La Loreley comme complément d'objet direct soulignent son manque de contrôle sur sa situation.
Le champ lexical du regard reste central, mais il est maintenant associé à la douleur et à la malédiction plutôt qu'à la séduction. La métaphore des yeux comme flammes renforce l'idée de passion destructrice.
Quote: "Mes yeux ce sont des flammes et non des pierreries"
Le dialogue entre La Loreley et l'évêque révèle un décalage tragique, l'un restant dans l'illusion tandis que l'autre exprime sa réalité douloureuse.
Vocabulary: Polyptote - Figure de style consistant à utiliser plusieurs fois le même mot sous différentes formes grammaticales.
La fin du poème accentue l'humanité de La Loreley, évoquant son histoire d'amour perdu et sa lassitude de vivre. L'allitération en "m" dans les derniers vers souligne la mélancolie et la souffrance du personnage.
Quote: "Mon cœur me fait si mal il faut bien que je meure"
Ainsi, Apollinaire transforme le mythe de La Loreley en une exploration poignante de la condition humaine, mêlant amour, souffrance et fatalité dans une forme poétique novatrice.