Critiques sociales et religieuses dans Gargantua
Gargantua contient de sérieuses critiques religieuses et politiques, habilement dissimulées sous le voile du rire. Le chapitre sur les moines, par exemple, remet en question leur utilité dans la société de manière virulente.
Exemple: Les moines sont comparés à des singes qui ne font que "tout conchier et dégâter", n'ayant ni l'utilité du paysan, ni celle de l'homme de guerre ou du médecin.
La satire de la religion Gargantua s'étend également à la pratique de la prière, présentée comme une simple récitation sans compréhension.
Citation: Gargantua critique les moines qui "marmonnent grand renfort de légendes et psaumes nullement par eux entendus".
La critique de la guerre dans Gargantua est également présente, notamment à travers le récit de la guerre contre Picrochole, qui peut être interprétée comme une dénonciation de l'absurdité des conflits armés.
Highlight: Les critiques sociales et religieuses dans Gargantua sont d'autant plus percutantes qu'elles sont présentées sous le couvert de l'humour.