Partie III : Ève et David
Cette dernière partie du roman Illusions perdues de Balzac se déroule à Angoulême et relate les conséquences désastreuses des actions de Lucien sur la vie de sa sœur Ève et de son beau-frère David. Les époux se retrouvent ruinés à cause des dettes contractées par Lucien en leur nom.
Pendant l'absence de Lucien à Paris, la situation d'Ève et David s'est considérablement détériorée. Ils ont eu un enfant mais leur imprimerie a été mise en faillite par les manœuvres malhonnêtes de leurs concurrents, les frères Cointet. Lorsque David doit rembourser les dettes de Lucien, il n'a déjà presque plus de ressources.
Highlight : La ruine financière d'Ève et David illustre un thème récurrent chez Balzac : la grande misère.
David se retrouve traqué par les huissiers et doit se cacher pour éviter l'emprisonnement. Pendant ce temps, Lucien rentre à pied de Paris. Malgré le chaos qu'il a semé, sa mère et sa sœur lui pardonnent, et il est même admiré par les habitants d'Angoulême pour ses supposés exploits parisiens.
L'histoire prend un tournant inattendu lorsque David invente une technique révolutionnaire pour produire du papier à bas coût. Il espère exploiter cette invention pour rembourser ses dettes. Parallèlement, Lucien envisage le suicide, se considérant comme un fardeau pour sa famille.
Vocabulaire : Les "illusions perdues" du titre font référence aux désillusions vécues par les personnages, en particulier Lucien, face à la réalité du monde.
Le roman se termine sur une note relativement positive. David vend son invention aux frères Cointet, qui s'enrichissent grâce à elle. David et Ève parviennent à vivre heureux dans une maison de campagne, bénéficiant à la fois de l'argent des Cointet et d'un héritage opportun du père de David. Quant à Lucien, il trouve une nouvelle voie en devenant le secrétaire d'un prêtre espagnol rencontré par hasard.
Cette analyse des Illusions perdues de Balzac montre comment l'auteur mêle habilement les thèmes de l'ambition, de la désillusion et de la rédemption dans ce résumé court mais dense de la partie finale du roman.