Page 3 : Analyse détaillée du premier mouvement

La troisième page se concentre sur l'analyse du premier mouvement du monologue, où la Mère se présente comme lucide et toute-puissante. Elle examine en détail comment la Mère utilise le langage pour affirmer sa position dominante et sa compréhension supposée de la situation. L'analyse souligne l'utilisation de questions rhétoriques et de constructions hypothétiques pour renforcer l'image d'omniscience de la Mère.

Exemple : L'utilisation de la question rhétorique "comment est-ce que je ne saurais pas ?" illustre la confiance absolue de la Mère en sa connaissance de la situation.

Vocabulaire : Système hypothétique - Construction grammaticale utilisée par la Mère pour renforcer sa position, comme dans "Je n'aurais pas entendu, je pourrais plus simplement encore deviner".

Page 1 : Introduction du monologue de la Mère

La première page introduit le monologue de la Mère dans "Juste la fin du monde". Elle s'adresse à son fils Louis, absent depuis longtemps. La Mère commence par admettre son indiscrétion habituelle, affirmant qu'elle se mêle souvent de ce qui ne la regarde pas. Elle révèle avoir entendu que Suzanne et Antoine veulent parler à Louis, et insiste sur sa capacité à comprendre la situation même sans l'avoir entendue directement.

Citation : "Je n'aurais pas entendu, je pourrais plus simplement encore deviner, je devinerais de moi-même, cela reviendrait au même."

Mise en évidence : L'utilisation répétée de la première personne et des verbes "savoir", "deviner" et "connaître" souligne la position dominante que la Mère s'attribue dans la compréhension de la situation familiale.