La Princesse de Clèves : Les conséquences de l'aveu
La troisième partie du roman révèle que la lettre interceptée par Mme de Clèves appartenait en réalité à son oncle, le Vidame de Chartres. Pour éviter tout scandale, celui-ci demande à M. de Nemours d'aider à récupérer cette lettre compromettante des mains de la reine dauphine.
Lors de leur rencontre pour rédiger un double de cette lettre, Mme de Clèves ressent une intensification de ses sentiments pour le duc de Nemours, suivie d'un profond remords. Cette situation la pousse à prendre deux décisions majeures : retourner à la campagne et avouer à son mari qu'elle est éprise d'un autre homme, sans toutefois révéler l'identité de celui-ci.
À noter : Cet aveu sincère, loin de résoudre la situation, devient le point de bascule de toute l'intrigue et représente un moment crucial dans l'histoire de la littérature française.
Le Prince de Clèves, d'abord touché par la sincérité de son épouse, se laisse rapidement envahir par la jalousie et cherche désespérément à identifier son rival. Pendant ce temps, le duc de Nemours, qui a assisté en cachette à cette scène d'aveu, comprend que ses espoirs d'une union avec la princesse sont désormais compromis.
L'histoire se complique davantage lorsque Nemours raconte imprudemment cette scène au Vidame de Chartres, et par une série de quiproquos, le récit devient public. M. de Clèves finit par comprendre que le duc est l'homme dont sa femme est éprise, ce qui déclenche une tempête de reproches et de discorde dans le couple, chacun se croyant trahi par l'autre. Cette période douloureuse coïncide avec la mort du roi lors d'un tournoi, ajoutant un drame public au drame privé des personnages.